La loi Macron : il s'agit ni plus ni moins, d'un nouveau choix de société. Une voie que nous réfutons.
D'après l'oligarchie financière et ses portes coton de service, nous vivons dans une société bloquée. archaïque, sclérosée, menottée par son passé.
Ce Passé national, une horreur pour eux car il gène l'évolution du tout concurrence et des bénéfices captés par cette minorité.
Pour "libérer" la société, rendre la France "moderne", ces gens là ont décidé qu'un choc devait être initié : La France doit enfin s'ébrouer afin de détacher d'elle la vieille carcasse qui freine sa marche vers le Paradis ultra libéral, libertaire. C'est en vérité un programme de retour au servage. C'est ce que dénonçait le Général Pierre-Marie Gallois dans le "Devoir de vérité" en rappelant ces mots de Rockefeller " La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est certainement préfèrable aux décisions nationales". Voilà ce qui pour nous doit être désigné comme l'ennemi.
Il a donc été décidé par le plus petit nombre, que la France devait adopter et adapter, sous la dictature de Bruxelles dirigée par les néo libéraux anglo-saxons, un modèle social devant répondre aux impératifs de la concurrence, cette créatrice des monstrueuses inégalités qui frappent la majorité des hommes, partout dans le monde, mais aussi en France.
C'est à cette opération que s'attache le ministre Macron : Faire sauter des carcans, en libéralisant des secteurs entiers et surtout NOS professions réglementées, dont celle de notaires : les Huissiers, les cabinets d'avocats, la médecine, les taxis doivent se libéraliser, ouvrir le capital de leurs sociétés à tous. Il s'agit de supprimer le service public de proximité, plus de PTT, plus de bureaux des impôts, plus d'écoles, plus rien : Un désert, qui réduira le paysan et les vieux, à la plus dure des conditions de vie. Déménager la campagne à la ville, entasser les gens les uns sur les autres, sans autres espaces de vie et de liberté, que le poste de TV, l'ordinateur, la porte du voisin d'en face, et la bouche du métro, qui amène au boulot; Pourtant : auprés de mon arbre je vivais heureux. Terminé avec les veaux vaches, cochons couvées, Tout sous film plastique, en provenance de chaînes américanisées, qui produisent du polyphosphaté à longueur de journées, gâchant et cachant le goût, c'est à dire notre culture Nos gamins sont transformés en bonbonnes, permettant ainsi aux multinationales créatrices de ce problème, de vendre ensuite, des produits de minceurs, des régimes et autres saloperies qui gâchent toute une vie.
La France vit le fessier entre deux chaises : mi Etat nation, mi mondialisme; Position insoutenable, il fallait choisir, adopter un choix de société.
Le pouvoir de droite avait tenté l'opération sans oser la terminer. Le pouvoir de gauche va l'imposer : globalisation et néo libéralisme.
Suppression des carcans que sont : l' Etat, les frontières ,les services publics, les protections sociales et autres et morts aux vaincus.
Il existait pourtant d'autres solutions : le collectivisme ; celui là a été tué par l'ultra libéralisme, père de la globalisation ,n'en parlons plus, il ne convenait qu'aux cadres du parti unique, tel que cela s'est produit chez tous les dictateurs de gauche comme de droite. Mais aussi, le maintien de la politique ancestrale de la France : Etat fort, Plan, coopération, qui a permis à notre Pays d'être toujours présent sur le podium des grandes nations.
Oui mais, toujours ce besoin de détruire la nation et de se soumettre aux plus offrants de la part de certaines de nos élites : la gauche, le centre de gauche comme de droite, , la droite ont condamné cette politique ancestrale de la France et tentent de nous faire basculer vers ce mondialisme imposé, par les marchés.
Ces derniers pourront gouverner à travers de quelques pantins à leurs ordres afin de nous faire entrer dans cette religion du FRIC.
Certes il existait encore quelques poches de résistance; mais nos Présidents s'efforcent de les réduire les unes aprés les autres : Contre les hommes citoyens, une offensive a été menée par VGE et Mitterrand : transformer ces citoyens en consommateurs, ensuite Chirac a supprimé le service militaire qui soudait les hommes entre eux en servant la nation. Sarkozy a imposé un Traité que les Français, à qui on avait eu tort de demander leur avis, avaient refusé. Lisbonne nous a fait entrer dans le tout européen et cerise amère sur le gâteau, il nous a fait réintégrer l'OTAN. Hollande lui, veut adapter le modèle social à la française, aux impératifs de la compétitivité et force est de constater que nous élisons à chaque élection, des destructeurs de la nation.
Nous reviendrons sur les divers aspects de cette loi Macron : Traitons aujourd'hui du volet : Epargne salariale et Participation. L'ami Remi Bonnevialle : patron de l'émission du Libre Journal des Artisans sur Radio Courtoisie, m'ayant invité à participer à sa prochaine émission du vendredi 20 février (18 à 21h) pour traiter de la réforme du Sénat (réferendum du 27 avril 1969) et de la Participation
Macron, socialiste libéral libertaire, casse le projet du Général de Gaulle, qui voulait que l'employé devienne l'associé du capital au sein de l'entreprise.
Pour l'épargne salariale, il s'agit désormais de distribuer des actions gratuites (AGA).
Il s'agit aussi d'accorder des bons de souscription de parts de créateur d' entreprise (BSPCE) qui pourront être achetés plus tard au prix fixé au départ, comme pour le résultat des petits partis aux élections, on laisse faire les o% et quelques n'amenant aucun risque pour les sempiternels gouvernants, dormez oligarques, on veille sur votre tas d'or
La nouvelle donne est de rechercher de la motivation. De faire des employés des agents plus actifs, mieux attachés à l'entreprise, mais toujours des subordonnés; Or, le grand projet cherchait a en faire des associés : des égaux. Le socialisme a toujours voulu installer une hièrarchie, le chef : secrétaire général du parti, les sous papes, nommés par le Chef selon des critères bizarres : être de la même promotion que le Chef, savoir dire oui toujours(maintenant quelques fois) et obéir aux ordres dictés par des sectes obscures ; Moscou autre fois , avec une dérive trotskiste, Washington, dans état d'âme, puis Bruxelles de manière avide et obséquieuse, la droite actuelle veut que chacun obéisse à Bruxelles et à Washington aujourd'hui, à Berlin et Pékin demain.
Ce qui pourrait apparaître comme une avancée, est en réalité un recul. La Participation, ce n'est pas cela du tout, elle est dévoyée et non pas musclée comme annoncée. Comment pourrait -il en être autrement venant de l'ultra libéralisme ?
Le but de la Participation ; construire un édifice social et moral dans lequel chaque individu pourra vivre dans la dignité et la sécurité, où nul monopole ne pourra abuser des hommes, ni dresser aucune barrière devant l'intérêt général (général de Gaulle 18 03 44).
Il ne s'agit surtout pas de créer une société égalitaire défendue par Marx et Engel, mais de mener à bout, cette vieille idée française, issue des corporations médiévales , pour aller jusqu'aux coopératives ouvrières et à la société anonyme à participation ouvrière et actions du travail de 1917. Les avancées furent superbes : comités d'entreprise (ordonnance du 22 02 1945) avec ce préambule "le grand mouvement de résistance qui a libéré la France de l'ennemi a été également un mouvement de libération sociale. L'idée est d'associer les travailleurs à la gestion des entreprises Suivra l'ordonnance du 7 janvier 1959 qui vise à favoriser l'association et l'intéressement des travailleurs à l'entreprise (dispositif légal mais facultatif).
Trois possibilités sont alors ouvertes : La participation à la productivité - La participation aux bénéfices, (participation à une opération d'autofinancement pivot de l'amendement Vallon) qui permettra la participation des employés aux fruits de l'expansion des entreprises. Chacun bénéficie de la richesse créée par l'apport de l'argent par le capital , des découvertes des chercheurs et du travail des employés.
C'est la volonté de faire de la France, ce qu'elle doit être, selon sa vocation, un modèle et un guide quant à la condition des Hommes. Vaste programme qui, après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, celle du droit des peuples à disposer d'eux mêmes, la grande avancée universaliste Une révolution tranquille est proposée ; elle promeut un autre choix, une autre voie : quelque chose de simple de digne et de pratique : l'association, qui est aussi un projet politique se situant résolument entre le vieux libéralisme et le socialisme inhumain.
Pour l'entreprise, il s'agit d'un triptyque : participation aux résultats, participation au Capital, participation aux décisions : association du capital et du travail, une coopération entre toutes les bonnes volontés; l'homme trouve une dignité et un avenir. Sa promotion est égale à celle de l'entreprise et de la nation, car il en est un des facteurs agissant.
Ce que propose le ministre Macron et son actionnariat salarié est
simplement un actionnariat à l'anglo saxonne. Laissez l'argent aux grands et ramassez les miettes que généreusement nous vous accordons.
A l'inverse : avec la participation, l'actionnariat des employés est fourni par la partie bénéfices de l'entreprise, c'est l'accroissement des valeurs d'actif de l'entreprise, du à l'autofinancement
dont une partie revient aux employés qui fera cet "actionnariat employé".
Dans le projet du Général : l'option d'achat réservé aux plus méritants était aussi inscrite au programme. N'oublions jamais que la participation est l'héritage de la tradition française, qui est celle du partage. C'est la généralisation de la propriété privée qui est le principe essentiel de la Participation, ce qui nous éloigne fort du socialisme qui capte le pouvoir et du libéralisme qui capte les bénéfices
LE PROJET MACRON EST DESTRUCTEUR ET A L'INVERSE QUE CE DOIT ETRE NOTRE NATION, LA REPUBLIQUE EST BASEE SUR L'EGALITE , A L'ETAT, ET A LUI SEUL D'ASSURER UNE JUSTE REDISTRIBUTION, SELON LES OEUVRES DE TOUS ET CELLES DE CHACUN