Le Dollar et nous (par Henri Fouquereau)

ATOS : affaire d'Etat

Retrouvez le dernier article d'Henri Fouquereau dans la revue "entreprendre"

 

https://www.entreprendre.fr/atos-affaire-d-etat/

ISRAEL/HAMAS : Gaulliste je suis, gaulliste je reste !

Sur le libre usage des eaux de pluie par les particuliers sur leur lieu de résidence 

Par Hervé Beaudin
Sur le libre usage des eaux de pluie dan[...]
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LA FRANCE ET SON INDUSTRIE : HENRI FOUQUEREAU ET JEAN MENU

ETAT DE LA FRANCE ET DE SON INDUSTRIE. PAR HENRI FOUQUEREAU, PRÉSIDENT DU COMITÉ DIRECTEUR DU R.P.F

 

https://www.entreprendre.fr/etat-de-la-france-et-de-son-industrie/

 

AGRICULTURE ET INDUSTRIES,  LES DEUX MAMELLES  DE  LA  FRANCE ! PAR LE GÉNÉRAL (2SR) JEAN MENU

 

https://rassemblementdupeuplefrancais.org/2023/06/05/agriculture-et-industries-les-deux-mamelles-de-la-france/

Loi de programmation militaire 2024 - 2030 (Général Jean Menu)

Loi de programmation minitaire 2024 - 2030
Par le général (2SR) Jean MENU
Loi de Programmation Militaire 2024-2030[...]
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France : Une situation plus que préoccupante 

Retrouvez le dernier article de Henri Fouquereau paru dans la revue "Entreprendre"

 

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Les lanceurs spatiaux : un enjeu stratégique 

Les lanceurs spatiaux : un enjeu stratégique
Par le général (2SR) Jean MENU
Les Lanceurs Spatiaux, un enjeustratégiq[...]
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Bilan d'une France qui s'effondre

Retrouvez le dernier article de Henri Fouquereau paru dans la revue "Entreprendre"

 

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Billet d'humeur du docteur Jack PETROUSSENKO

Comment Uber détruit nos sociétés

Retrouvez le dernier article de Henri Fouquereau paru dans la revue "Entreprendre"

 

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Renouveau gaulliste

Billet sur le renouveau du gaullisme par le docteur Jack Petroussenko disponible sur le blog du Rassemblement du Peuple Français. 

 

https://rassemblementdupeuplefrancais.org/2022/09/23/renouveau-gaulliste/

Sauve qui peut

Sauve qui peut
Par Henri FOUQUEREAU
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La pénétration chinoise en Afrique 

La pénétration chinoise en Afrique
La pénétration chinoise en Afrique_22081[...]
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Vers un anti-americanisme primaire ?

Vers un anti-americanisme primaire ?
Article de Henri FOUQUEREAU suivi des réponses du général (2SR) Jean MENU et de Maître Etienne TARRIDE.
Vers un anti-americanisme primaire _2208[...]
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Ukraine : Politique de l'émotion contre réalités économiques et stratégiques
Communiqué de Jacques MYARD - 19 juillet 2022
Ukraine Politique de l'émotion contre r[...]
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L'Ukraine,  cause juste ?

L'Ukraine, cause juste ?
Par Michel PINTON
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Réflexion sur les résultats des élections législatives de juin 2022

Réflexion sur les résultats des élections
Par Hervé Beaudin
Réflexions sur les résultats des électio[...]
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Résultats des élections législatives, la France dans le mur (Henri Fouquereau)

La République de M.Macron

La République de M.Macron
Par Hervé Beaudin
La République de M. Macron - Hervé Beaud[...]
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Réflexion sur les institutions de la Ve République 

Réflexions sur les institutions de la Vème République
Par Hervé Beaudin
Réflexions sur les institutions de la Vè[...]
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 Guerre en Ukraine et Stratégie de dissuasion nucléaire en 2022

Guerre en Ukraine et Stratégie de dissuasion nucléaire en 2022
Par le général (2SR) Jean MENU
Guerre en Ukraine et dissuasion nucléair[...]
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OTAN, Russie et crise Ukrainienne 

Par le général (2SR) Jean MENU
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Vente des sous-marins à l'Australie

Vente des sous-marins à l'Australie
Par le Général (2SR) Jean MENU
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La carte d'identité Franco-Anglaise

Par Olivier Gohin
Carte d'identité Franco-Anglaise_210330_[...]
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Ma droite est enfoncée, ma gauche cède, tout va bien j’attaque

par Henri FOUQUEREAU
Ma droite est enfoncée, ma gauche cède, [...]
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Journal du 18 juin (mars 2021)

ACADEMIE DU GAULLISME. 1 mars 2021.pdf
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EN MATIERE DE DISSUASION NUCLÉAIRE, GARDONS NOUS DE TOUTE UTOPIE !

Le discours du président de la République à l'école de guerre le Vendredi 7 Février sur la dissuasion nucléaire mérite une analyse objective, sans polémique car l'enjeu est d'importance.

En premier lieu le Président Macron souligne l'instabilité du monde actuel caractérisé par un recul des règles multilatérales et du droit, rien de bien nouveau c'est un adage immuable que de garder en mémoire que l'Histoire est toujours tragique pour les naïfs...

Emmanuel Macron appelle au désarmement nucléaire en application de l'article 6 du TNP, vaste programme !

Mais il oublie qu'un désarmement nucléaire donne un avantage de supériorité militaire aux gros bataillons que peuvent aligner des pays hyper peuplés comme la Chine ou l'Inde !

Ce serait un monde encore plus dangereux et instable que celui d'aujourd'hui !

Le désarmement nucléaire est un leurre pour la France !

C'est à juste titre que le Président appelle à reconstruire la confiance avec la Russie, on ne peut que l'approuver mais nombre de nos partenaires européens ne sont pas sur cette ligne.

Emmanuel Macron affirme aussi à juste titre que la France doit avoir un outil de défense complet, moderne, puissant !

Il réaffirme que la dissuasion ne peut jouer dans une riposte graduée, elle ne peut être une arme du champs de bataille , elle doit rester l'ultime recours de la défense de nos intérêts vitaux, en un mot la dissuasion est faite pour interdire toute attaque .

Mais si toutes ces positions correspondent à la position française depuis longtemps, l'idéologie européenne d'Emmanuel Macron revient in fine et risque d'avoir des conséquences directes sur notre capacité à agir en toute indépendance, ce qui est le propre de la dissuasion !

Emmanuel Macron affirme tout d'abord que " les intérêts vitaux français ont désormais une dimension européenne" or le propre des intérêts vitaux est de jamais être défini à l'avance : l'ennemi doit rester dans une interrogation perpétuelle !

Puis il franchit un cap qui s'inscrit dans une utopie dangereuse :
" Je souhaite que se développe un dialogue stratégique avec nos partenaires européens sur le rôle de la dissuasion nucléaire française dans notre sécurité collective "

Et il ajoute " Nos partenaires pourront êtres associés aux exercices des forces françaises de dissuasion ... ce dialogue stratégique et ces échanges participeront au développement d'une culture stratégiques entre Européens"

Cette position est INACCEPTABLE car elle conduira à un total blocage avec nos partenaires européens qui exigeront d'être associés à la décision ultime !

Cette une faute idéologique extrêmement préjudiciable à notre indépendance et à notre crédibilité militaire .

De plus elle va accroître les tensions - déjà très grandes - entre la France et l'Allemagne. L'Allemagne qui nourrit de sombres visées sur notre siège permanent au Conseil de Sécurité !

Macron devrait enfin apprendre que les Etats n'ont pas d'amis et que l'utopie et les bons sentiments sont des fautes irresponsables dans les relations internationales !

Jacques Myard
Membre honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte

Coup de grisou

AUX AMIS DU FORUM POUR LA FRANCE
 
Dossier important sur l’avenir de l’économie et de la finance
Avant qqs éléments : en PJ un excellent travail de mise en forme de notre ami Pierre Bruthiaux – plusieurs réactions sur le “coup de grisou” dont nous traiterons plus tard
G7 – Excellent travail du Quai, faire venir un ministre iranien en qqs heures – du travail de professionnels – G7 remis en route – invitations des Africains – bonne initiative (sauf le Tyranneau du Rwanda)
pour l’Inde bravo si cela favorise la vente de Rafale – en général : bonne action
MESSAGE à bolsonaro – (le nom des gougnafiers ne prennent aucune majuscule ): Monsieur le Président : de lettres vous n’en avez que 4 qui forment le mot COCU, votre copain vous trompe, normal vu la tête, même bien coiffée; que vous portez au dessus du cou
Incapable, vous êtes incapable, mais en plus vous êtes un dangereux, cos décisions qui frisent non seulement le ridicule, mais l’ignominie (travail des enfants ) vous avez, on le sait , un problème avec les femmes , ce qui ne devrait pas vous empêcher pas d’être correct (bien élevé)–
RAPPELONS vos cris après une député brésilienne : “elle ne méritait pas qu’il la viole tellement elle était laide” ( personnage dégoutant et ordurier) un véritable pauvre type –
-=-=-
 
COUP DE GRISOU (suite)
une analyse de Patrick Artus, chef économiste de la banque Naxitis, nous fait entrevoir ce qui pourrait se passer
Nous analysons en fonction de nos travaux, mais en ouvrant ces travaux aux analyses du membre du cercle des économistes
Ce qui s’est passé :
1944 : accords de Bretton-Woods : le dollar, convertible en or, devient monnaie de réserve et règne sur le monde – Pour payer leurs achats à l’étranger, tous les Etats (sauf URSS et Chine) achètent du dollar que leur livre l’Amérique
(situation qui oblige les USA à entretenir un énorme déficit commercial et un endettement gigantesque ) bien évidemment, le volume des dollars est tel que le billet vert ne peut plus être converti, l’or détenu par les USA n’y suffirait pas
1971 ; et le 15 aout, à cause de cette situation, le Président Nixon arrête la convertibilité du dollar en or. La seule chose à lui reprocher ; n’en avoir parlé à personne et avoir ainsi fomenté le premier coup d’Etat monétaire à l’échelon mondial
1973 : suppression du système dit : des taux de change fixes et instauration du système des taux de change flottants
1976 : libéralisation des capitaux
Le BRETTON WOODS de 1944 est mort sur le plan financier et monétaire , mais le dollar, du fait de la seule volonté des Etats, reste la monnaie de réserve pour la confiance qu’il apporte. Donc Bretton-Woods 1 est mort mais pas la domination du dollar sur les autres monnaies, l’esprit de Bretton Woods est donc toujours là
une période allant de 1977 jusqu’en 1990 s’installe, permettant d’appliquer la décision de 1976 : la libéralisation des capitaux – Guerre entre banques mondiales et marchés financiers, ces derniers finissent par s’installer pour régner en Maitres
PUIS S’OUVRE UNE AUTRE PERIODE –P. Artus la désigne comme Bretton-Woods 2 – Le Roi Bretton-Wood 1 est mort , vive le Roi Bretton-Woods 2
 
Cette période BRETTON-WOODS 2, couvrira la période 1990 à 2013. Un système à 2 pôles a été mis en place et dominera le monde tout au long de ces années : USA/CHINE se partagent le monde financier et règnent sur la monnaie
Les Etats-Unis émettent toujours de la monnaie qui reste : “de réserve” en continuant et en multipliant leur déficit extérieur ( ce système ne peut fonctionner autrement, il est basé sur le déficit extérieur des Etats-Unis, plus les réserves de change augmentent dans les autres pays, plus le déficit américain augmente) CE déficit américain concerne plus particulièrement la Chine –les américains achètent les productions chinoises et les consomment, ils paient en dollars, qui sont accumulés par le Trésor chinois. (une loi oblige les entreprises chinoises à échanger les dollars dont ils n’ont pas besoin contre de la monnaie chinoise) DONC MONNAIE CHINOISE NON CONVERTIBLE- et comme cela ne suffit pas, la Chine souscrit des bons du Trésor américains, afin de pouvoir vendre ses productions
Pendant cette période, le déficit américain a été financé par : 1) la Chine, 2) les pays de l’OPEP, 3)par les autres (les réserves japonaises proviennent surtout de la diaspora nippone, ce qui a été trop souvent oublié)
AVANTAGES de cette situation : l’accumulation des réserves de change en dollars par la Chine Chine évite à la monnaie chinoise de s’envoler , le prix des production reste donc attractif. CE QUE TRUMP VEUT DETRUIRE - et au dollar de s’effondrer, puisqu’il est demandé
Les américains consomment ainsi une énorme quantité de produits chinois (ou américains) mais fabriqués en Chine, à des prix qui défient toute concurrence et cerise sur le CAKE américain : ce sont les chinois qui règlent la facture en engrangeant les dettes américaines (en dollars) – C’est ce que Michel Albert avait nomme le “PRIVILEGE IMPERIAL” des Etats Unis
Seulement 2014 arrive avec Donald Trump au pouvoir : Les Chinois n’achètent plus de Bons du Trésor Américains (ils ne le peuvent plus) La Chine aurait (à vérifier) vendu pour 900 milliards de dollars de ses bons du Trésor US, qu’elle détenait;
Suivons bien le processus : la Chine ne finance plus le déficit américain en achetant plus de bons du Trésor US. Les USA étant devenus auto suffisants pour ce qui concerne le pétrole, n’achète plus (où beaucoup moins) aux pays de l’OPEP, d’où une moindre émission de dollars. Situation qui change totalement la face du monde.
Pourquoi la Chine ne peut-elle plus acheter de Bons du Trésor? – il ne s’agit surtout pas d’une manœuvre politicienne – mais du fait que les ménages et les entreprises chinoises investissent à l’étranger étant devenus pessimistes quant à l’avenir économique et financier de leur pays.
Donc fin de la période 1990-2013 – pendant laquelle : les Américains ont été consuméristes et les Chinois mercantilistes, établissant ainsi une sorte d’équilibre- TRUMP veut changer la donne en faisant des américains des MERCANTILES et laissant les Chinois devenir CONSUMERISTES –
Les Chinois changent aussitôt de stratégie, ils basent désormais leur économie sur la consommation interne, sachant que le commerce extérieur va diminuer (même chose pour l’Allemagne)
TOUT S’INVERSE DONC : BRETTON-WOODS 2 EST MORT. La question que l’on doit se poser est la suivante – un BRETTON-WOODS 3 est-il en gestation?
 
Une chose est certaine : les Etats-Unis continuent à produire de monstrueux déficits (800 milliards qui pourraient se transformer en 1 200 milliards) Comment et qui finance ces déficits?
La réponse est simple mais totalement inconnue des populations : c’est l’Ue , avec en première place l’Allemagne, ensuite la France ; N’oublions pas que les deux Etats possèdent des excédents d’épargne considérables (8% des PIB)
Le Président de la République française, a offert entre 17 et 19 milliards aux Français en début d’année. Sommes que nous ne retrouvons nulle part dans l’économie, donc à part d’avoir été détruite, la seule destination : l’épargne
Depuis la fin de BRETTON-WOODS 2, la dette américaine, vis à vis des Etats membres de l’Ue est passée de 870 à 1520 milliards, pendant que la dette américaine vis à vis de la Chine est passée de 1 300 à 1 100 milliards
La dette américaine passant d’Asie en Europe, ne s’agit –il pas là d’un BRETTON WOODS 3? , certainement oui, le ROI BRETTON WOODS 2 EST MORT : VIVE LE ROI ! BRETTON- WOODS 3 – OUI MAIS !
 
Si le système a formidablement fonctionné pour les USA et la Chine entre 1990/2013, c’est parce qu’il n’y avait aucune concurrence entre les deux : Chinois mercantiles – Américains consuméristes,. Il a fallu l’arrivée de Donal Trump pour que tout change.
Pour ce que concerne les relations USA/Ue, c’est le MERCANTILISME qui règne des deux cotés de l’Atlantique, d’où une concurrence, plutôt qu’un accord possible De plus l’Ue exporte pour 406 milliards de dollars vers les Etats-Unis et n’importe que pour 263 milliards de dollars de marchandises – Donald Trump va rugir – n’ayant pas encore compris qu’entre produire et consommer la production des autres ; consommation payée justement par ces autres, l’Amérique en dehors de toute logique bénéficiait d’une situation, que nos ancêtres n’auraient jamais acceptée
– BRETTONS WOODS 3 ne peut donc fonctionner, il est donc mort né.
 
Du coté du discours de Trump, après avoir reproché hier à la Chine ses excédents commerciaux, il reproche aujourd’hui, la même chose à l’Ue. Ces guerres commerciales donnent un résultat sûr et certain : le volume des échanges va baisser : attendons nous donc à un recul du commerce extérieur, donc des productions.
La Chine elle, qui voit ses exportations vers l’Amérique reculer (-10%) va lancer ses efforts du coté de l’Ue, ce que ne supporteront pas les Etats membres en Général et l’Allemagne en particulier qui reprochent déjà à la Chine ses excédents . De plus les excédents d’épargne, même importants, ne sont pas illimités, d’où recul de la croissance mondiale
Trump n’a rien compris : un pays émetteur de la monnaie qui sert de réserve ne peut être QUE : CONSUMERISTE –Où alors, il ne veut plus que le dollar domine le monde. Possible, mais alors que poids devant l’histoire : il détruit le privilège impérial dont jouissaient les Etats-Unis – VIVRE SUR LE DOS DES AUTRES – De toute façon, nous allons vers un autre monde QUE NUL N’A ENCORE PREPARE, il est a inventé totalement
 
Bretton- Woods 1 n’aurait jamais du favoriser une monnaie nationale par rapport aux autres monnaies.
Bretton-Woods 2 n’aurait jamais du favoriser un trafic, production contre monnaie, entre deux Etats et rendre cette situation : mondiale
Bretton-Woods 3 sera certainement la fin de l’esprit de Bretton-Woods. Enfin une monnaie nationale gérée par des autorités nationale, à des fins nationales, pourrait ne plus servir d’étalon monétaire international.
 
Quand un système monétaire juste et équitable naitra, la monde changera et ce monde doit et va changer – devrons nous en remercie Donald Trump, attendons la suite des évènements, car la baisse des taux directeurs qui impose à la FED et donc aux autres banques centrales, pourrait faire exploser TOUS LES SYSTEMES
Henri Fouquereau
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AUX AMIS DU FORUM POUR LA FRANCE
le Compromis de Luxembourg
un épisode trop souvent occulté : oubli volontaire ou pas?
 
Le Forum pour la France a publié, il y a quelques temps, un papier sur le compromis de Luxembourg, la politique de la chaise vide et diverses informations sur le sujet. Il faut dire que nous bénéficions des informations de notre Président du Forum :  l’Ambassadeur de France Pierre Maillard, ancien Conseiller diplomatique du Général de Gaulle et justement chargé de cet épisode de la politique dite de la chaise vide.
 
D’abord rectifions une erreur trop souvent affirmée sur la vision de l’Europe du Général. Nous venons d’ailleurs d’intervenir sur Wikipédia pour demander d’arrêter de propager cette  fausse information.
Beaucoup parlent de l’Europe des Patries qu’aurait évoquée le Général.  FAUX il a juste parlé de l’Europe des NATIONS (Europe des Patries a été évoquée par Michel Droit lors d’une émission de télévision à laquelle participait le Général qui a aussitôt répondu : Europe de Nations)  ceci nous avait été confirmé par l’Ambassadeur Pierre Maillard, co Président du Forum avec le Général PM Gallois)
 
NOTRE compromis de Luxembourg : En résumé, il s’agit d’un véto, outil de défense que le Général a offert à  CHAQUE Etat membre du machin pour qu’il arrête une décision qu’il jugerait contraire à ses intérêts nationaux. Des domaines avaient été bien délimités. Bien évidemment les actions qui touchaient qu domaine régalien des Etats n’étaient pas concernés. Nul ne pouvant intervenir à la place des Etats
Pour les thuriféraires du machin européen, ce compromis n’aurait jamais servi et il aurait même été annulé lors du Traité de Nice, par son article 133 qui imposait alors le vote à la majorité et donc remplaçait le vote à l’unanimité.
 
ET BIEN NON , ce compromis a bien servi et défendu les intérêts de la France.  Raéppel des faits :  L’Ue et les USA négocient et signent des accords “Blair House” Négociateur pour l’UE : un certain Ray Mac SCHERRY, ultra libéral comme il sied à tout négociateur désigné par Bruxelles.  Seulement le Gouvernement français dit NON évoquant  le compromis de Luxembourg.
Pierre Bérégovoy  est à la manoeuvre et  tient bon : ce sera NON comme le compromis de Luxembourg le permet.
Nul ne l’évoque mais, suite à cette décision courageuse du Premier ministre français, l’accord a été renégocié, preuve de l’efficacité du Compromis, ce que nous voulons prouver.
 
La suite est toute autres : le traité renégocié sera  ensuite accepté  par le Gouvernement Balladur, ce qui ne veut pas dire qu’il était acceptable – Mais ce NON et l’évocation du Compromis du Luxembourg ont donc servi les intérêts de la France.
Il suffit donc de ce texte imposé par le Général de Gaulle et le courage politique du Premier Ministre Pierre Bérégovoy pour que nos intérêts soient défendus, popur que l’autre ne vienne pas dirigé la France à notre place.
 
Dans cette affaire, nous devons aller au fond des choses : Non seulement, la renégociation du Traité de “BLAIR HOUSE” à permis à la France de défendre ses intérêts et démontré aux autres Etats qu’ils pouvaient faire de même. Mais elle a mis un terme au cycle de l’Uruguay Round, ralentissant ainsi la globalisation  -
- DOMMAGE QUE CE COURAGE POLITIQUE AIT MANQUE ENSUITE ( et même avant)  A TANT DE RESPONSABLES POLITIQUES ;
Ce qui est important : C’est, que ce moyen de défense existe toujours. Qu’il a été utilisé et apporté la preuve de son efficacité  et donc qu’il peut l’être encore : Merci au Général de Gaulle car avec ce texte, il est trop tard pour que la domination étrangère puisse acquérir l’adhésion des nations (ch de Gaulle)
 
Sébastien Nantz
Secrétaire Général du RPF
et membre du bureau national du Forum Pour la France
Henri Fouquereau
Secrétaire Général du Forum Pour la France
 

Le livre noir de la construction européenne (dernier livre de Romain Rochas)

Achetez ce livre ! Lisez-le ! Faites-le connaître !

 

Il vous fera découvrir les turpitudes

de ceux qui prétendent « construire » l’Europe,

et qui ne font que la détruire

en détruisant les nations qui la composent !

 

- Publié en avril 2019 ;

- 19,90 € en version papier ;

- 9,99 € en version digitale.

ADRESSE AUX PARTICIPANTS
Réunion du 29 novembre 2014

 

Chers amis,
Nous ne sommes plus en 1946, dans un pays ruiné matériellement et bouleversé moralement par un conflit dont il sortait épuisé. Nous sommes en 2014, dans un pays officiellement « en paix » depuis 70 ans. Et pourtant les risques et les menaces qui pèsent sur nous sont du même ordre que ceux de 1946. Vous me permettrez donc de revisiter avec vous les propos tenus à Bayeux en 1946 par le général de Gaulle :
« La rivalité des partis revêt chez nous un caractère fondamental (…) sous lequel s’estompent trop souvent les intérêts supérieurs du pays. » Il faut donc en tenir compte si l’on veut mettre en place des institutions nouvelles « afin de préserver le crédit des lois, la cohésion des gouvernements, l’efficience des administrations, le prestige et l’autorité de l’Etat. » 
« Tous les principes et toutes les expériences exigent que les pouvoirs publics : législatif, exécutif, judiciaire, soient nettement séparés et fortement équilibrés, et qu’au-dessus des contingences politiques soit établi un arbitrage national qui fasse valoir la continuité au milieu des combinaisons. »
Après avoir dessiné les grands traits de ce qui devait devenir (12 ans plus tard) la Constitution de la Vème République, le général disait, ce qui est toujours valable :
« Prenons le siècle comme il est. Nous avons à mener à bien (…) une rénovation profonde qui conduise chaque homme et chaque femme de chez nous à plus d’aisance, de sécurité, de joie, et qui nous fasse plus nombreux, plus puissants, plus fraternels. Nous avons à conserver la liberté sauvée avec tant et tant de peines.
« Nous avons à assurer le destin de la France au milieu de tous les obstacles qui se dressent sur sa route et sur celle de la paix. »
Ces consignes sont encore de mise aujourd’hui. Ce qui nous menace ce ne sont plus les divisions blindées d’Hitler, mais ce sont les volontés hégémoniques
- Des Etats-Unis sur l’ensemble du monde, à commencer par le soi-disant « monde occidental ».
- De l’Allemagne sur l’Europe, où elle ne voit qu’un marché pour sa propre industrie et même son agriculture (au détriment de la nôtre, qui dispose pourtant d’atouts bien supérieurs).
- D’Israël sur la zone du Moyen-Orient, complètement déstabilisée par son implantation arrogante au mépris de tous les droits des occupants précédents.

Contre tout cela il faut que les Français soient unis dans la défense :
- De leurs frontières, menacées par le développement sournois de « régions frontalières » autorisées à traiter directement avec l’ « Union européenne », et par les déréglementations douanières toujours plus poussées, au profit « in fine » de la finance apatride.
- De leur langue, bien commun, incomparable facteur d’unité, et objet pour cela même d’attaques frontales venant bien sûr de l’ « empire » américano-mondialiste mais avec l’aide de traîtres de nos propres « élites » (intellectuelles et/ou administratives).
- De leurs services publics, honteusement « privatisés » à tour de bras par ceux-là mêmes qui devraient veiller à leur bon fonctionnement dans l’intérêt général.

Il faut être vigilants dans tous les domaines, car tout est bon à l’ « ennemi » pour nous affaiblir :
- Utilisation de « Greenpeace », « Amnesty international » et autres ONG se comportant en « maîtres de morale » mais surtout soucieux de nuire à nos intérêts industriels et militaires en matière nucléaire,
- Inféodation à l’OTAN au mépris du plus élémentaire bon sens en matière de souveraineté et de liberté d’action militaire, aboutissant à notre émasculation dans ces domaines,
- Judiciarisation galopante en tous domaines, via Conseil de l’Europe, institutions « européennes », ONU, au bénéfice final de la finance apatride,
- Institutions « européennes », déjà citées, qui devraient être à notre service pour veiller à ce que l’application des traités soit bénéfique pour tous, et qui ne cherchent qu’ à imposer la loi des lobbies, donc « la loi du plus fort », en nous imposant des voies sans issue comme celle de l’Euro et de la BCE.

J’en ai assez dit, je vous souhaite un bon déroulement de vos travaux avec en vue un seul objectif : la grandeur de la France, pour le bien des Français, qui ne peut qu’être bénéfique au monde, comme ce fut toujours le cas dans le passé.
Vive la France !


Michel DEBRAY

78 ans dont 37 ans dans la Marine nationale
Père de famille nombreuse (7 enfants, 33 petits-enfants)

 

REUNION PREVUE JEUDI 4 OCTOBRE A 14H : BRASSERIE LE FRANCOIS COPPEE - 1 BLD MONTPARNASSE, PARIS

 

 

AUX AMIS DU

FORUM POUR LA FRANCE
DESORMAIS NOUS POUVONS AFFIRMER QUE ...............


Nous en parlions dans un précédent papier Connaissez vous? et nous citions le nom des trois plus gros fonds d’investissements au monde – Et bien justement l’un d’eux, le plus for semble t-il, qui gère 6 328 milliards de dollars d’actifs, plus de deux fois le PIB de la France; vient de répondre à quelques questions de journalistes – le résumé de ses interventions : JE CROIS FERMEMENT EN LA MONDIALISATION – ensuite E. MACRON VA DANS LE BON SENS puis JE L’AI DIT A E. MACRON........... Qui veut toujours connaitre ceux qui ont favorisé l’arrivée à l’Elysée de l’élève de Ricoeur le philosophe mondialiste? 


Suite à un travail de recherche de notre chargée des affaires extérieures, nous avons en notre possession le projet de Loi PACTE –Lecture harassante, sur des promesses qui possèdent une qualité : elles noient le poisson – l’Etat contrôlera mieux ses entreprises , surtout celles qui ont été vendues. Nous travaillons ce sujet important, dont les premiers éléments nous amènent à penser, que les marchés financiers en sortiront les vainqueurs et que pour le reste, E. Macron, comme D. Trump cherche à effacer tout ce qu’ont fait ceux qui les ont précédés surtout F. Hollande l’un et Obama pour l’autre -


Nous y retrouvons : une proposition : les PME n’auront plus à faire certifier leurs comptes – Tient bizarre, écoutons Donald Trump : les entreprises cotées n’auront plus à publier leurs comptes trimestriels – Disparue la volonté de transparence, plus de plan, plus de renseignements commerciaux, plus de cptes certifiés, d’où l’obligation pour un financement de se tourner vers les marchés, plus d’analyses, nous y reviendrons, arrêt des investissement surtout en ce qui concerne la R et D, donc que ce soit aux USA ou en France, on privilégie le court terme, on navigue à vue, on évite les écueils et si le gros temps est trop fort , on quitte le navire, la finance d’abord et mort aux vaincus
SIMPLIFICATION DES DEMARCHES POUR LA CREATION D’ENTREPRISES, avec l’arrêt du stage obligatoire pour les artisans. Alors là, c’est aussi bête que le capital à 1 Franc proposé par R. Barre, prof des sciences économiques, mais certainement pas gestionnaire d’entreprise.


Le but effacer pour l’entrepreneur la dépense occasionnée par ce stage – et bien sûr afin de ne pas accabler l’auto entrepreneur. Vous savez celui qui par ses non impositions peut émettre des prix qui défient toute concurrence et qui tuent l’artisan-
Quel est le but à atteindre? Retirer des noms de la liste des chômeurs, les faire s’installer à leur compte – tant pis pour les échecs nombreux, tant pis pour les dégâts collatéraux IL FAUT A TOUTE FIN FAIRE DIMINUER D’UNE FACON OU D’UNE AUTRE CE BON SANG NOMBRE DE CHOMEURS
Un article de loi pour permettre au gouvernement à prendre par voie d’ordonnance les mesures nécessaires pour créer un registre dématérialisé des entreprises (mais il ne pourra toucher au répertoire principal LE SIRENE de l’INSEE ) Selon le N° qui vous est attribué vous êtes classé Coiffeur ou Coupeur de cheveux en quatre . Très honnêtement, il a pas autre chose à faire le Gouvernement? annonces judiciaires et légale – tout sera contingenté ( comme auparavant et comme la taille des poules décidée par Bruxelles)
On va aider le petit auto entrepreneur en faisant de la publicité pour l’artisanat – bravo, sauf que l’artisan sérieux ne peut satisfaire à toutes les demandes et que sûr il faudra financer cette opération, alors là le génie de Bercy a imaginé une formule : TFA (Taxe fiscale affectée) il va être content l’artisan qui demande plus de simplification et moins de contraintes administratives et fiscales, il fallait créer un mécanisme de substitution, compatible avec les règles du droit européen –donc désormais, la FNPCA sera remplacée par un organisme privé qui reposera sur une contribution privée –(La seule chose qui soit claire) ce qui a été fait par l’Etat, contrôlé par l’Etat doit être passé par pertes sans profits (un nouveau poste) et refilé en douce au secteur privé, qui sera racheté par un organisme étranger qui défendra les intérêts de ses actionnaires ou clients


La seule chose positive, enfin espérons le, la modification (nommée rationalisation) des seuils pour ce qui concerne le nombre de salariés – qui seront désormais onze – cinquante et deux cent cinquante – mille excuses, je ‘avais pas déchiffré la suite, le nombre de 20 est réduit à 11 quelles erreur- l’article parle de je ne sais quoi et lui non plus juste un terme : agence Business France chargé de défendre production et langue à l’étranger, ensuite il est traité des soldes : le Haut fonctionnaire qui a écrit cela va être récompensé : Ancien texte : durée 6 semaines. Nouveau texte : entre 3 et 6 semaines. Cela vaut le coup de suivre des études- Nous allons demander à notre ami Jean Roux , commissaire aux comptes ce qu’il pense de l’art 9 qui traite des commissaires aux comptes. Jusqu’à présent les SA et les stés en commandite par actions devaient désigner un commissaire aux comptes dans tous les cas. Les autres types de stés ne devaient le faire qu’à partir d’”un certain CA et du nombre de salariés (ce qui normalement les faisaient passer en SA mais bon. Désormais on partira du CA et du nombre de salariés – Quel CA, quel nombre de salariés? Là un décret fixera ces seuils AU NIVEAU BIEN SUR DES NIVEAUX EUROPEENS –Alors pourquoi un décret? Alignement sur les exigences minimales du droit européen des affaires -
art 10 – une merveille – il faut simplifier : reforme territoriale de l’ordre des experts-comptables (conseils régionaux) le département lui il disparait une fois de plus – donc conseil régional des experts comptables CROEC – donc les conseils passeront de 23 à 16, comprenne qui pourra ET LE NOMBRE D’ELUS SERA REDUIT EN CONSEQUENCES – il veut tout diminuer le Président – déjà le nombre de conseillers ministériels on voit aujourd’hui le résultat – ministères qui ne peuvent plus sortir les dossiers, ou ces derniers sont mal ficelés, cela ne fait rien, on diminue le nombre des Parlementaires, des conseillers régionaux etc etc –Diminuer le nombre de C... est un trop vaste programme, sans cela IL DEGRAISSERAIT, le Emmanuel M.
Réservons les 48 articles qui suivent pour de prochaines fois, j’ai transmis le dossier à des hommes de l’art, attendons leur expertise;
PREMIERS IMPRESSIONS : travail pour pas grand chose- bâclé, effectué par des gens bardés de diplômes mais dépourvu de la connaissance du terrain. Par contre obéissance aux ordres venus d’ailleurs de là où a été probablement financé certaines campagnes électorales. De partout mais certainement pas de chez nous.


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B I P E

En 1958 , des hommes de l’art, souvent Mendésistes, où Gaullistes, hauts, très hauts et vrais fonctionnaires, aidés de grands patrons d’entreprises créés un cabinet de conseil. BIPE , devenu LA référence en matière d’études économiques
il a accompagne les 30 glorieuses, François Bloch Lainé à sa tête , BIPE accompagnera tous les grands projets industriels des années 60 – en 70 il accompagne la tertiarisation de la société 80 il se spécialise dans les prévisions à moyen terme en 90 dans le positionnement des entreprises – il devient dans les années 200 un outil numérique d’évaluation et d’analyses de la solidité financière des entreprises. BIPE fait partie avec le Plan et la COFACE des institutions qui ont fait la France puissance économique mondiale- La globalisation a fait que le court terme, partout a été privilégié et donc l’analyse et la prévision ont perdu de l’importance, erreur qui coute énormément et qui fera sombrer nombre d’Etat. Pour les entreprises, il s’agit d’autre chose ; les petites qui n’ont pu conserver des prévisionnistes, se feront absorber par les grandes.


BIPE tout comme – le renseignement commercial, la COFACE sont les analyses étaient à la pointe de ce qui a pu se faire, le Plan tué par de Villepin, et nombre d’entreprises ex françaises, tombe dans l’escarcelle d’une société étrangère Belge, drôle d”histoire
Ce qui fait que les milliards de données accumulées depuis 60 ans, les analyses, les projets viennent de tomber entre les mains de la BDO 5è cabinet mondial d’audit. BDO et ses actionnaires font une excellente affaire. En effet, vu la politique court termiste
menée par les places financières et les entreprises, l’audit perd de son importance et ses cabinet du chiffre d’affaires. La loi PACTE par exemple peut lui supprimer en France 25% de son CA (non certification des comptes) alors c’est la récolte des comptes et l’analyse des données chiffrées qui vont prendre le dessus. Aussi nous nous dépèchons d’offrir sur un plateau une pépite française à un ogre étrange


Henri Fouquereau
Secrétaire Général du Forum Pour la France

INTERVENTION 10 JUIN 2018 

FETE DE LA COURTOISIE 
 

Quel bonheur d'être ici présent, de passer entre nous cette journée qui nous réunit dans la paix et la sérénité après une année de tempêtes, alimentées par des vents contraires, animés par des esprits chagrins.

 

Tout d'abord remercions  notre Présidente : Madame Dominique Paoli pour avoir su résister 
Nous pouvons aussi la féliciter pour l’œuvre accomplie – installer un cap-

Nous voici donc repartis dans une grande aventure : qui n'a qu'un objectif : 
défendre la France, sa langue, sa culture, excusez moi de ce gros mot mais aussi  ses intérêts – un pays n'a pas d'amis, il n'a que des intérêts

Remercions l'esprit : «  Radio Courtoisie » qui nous permet d'exprimer, sans aucune contrainte,  les valeurs auxquelles nous sommes attachées.


Applaudissons la famille Radio Courtoisie, avec ses bénévoles, présentes aujourd'hui aussi.

 

Remercions les techniciens, hommes de l'art s'il en est, qui savent réparer les erreurs des « Patrons d'émission » que nous sommes, 

Je disais sans contrainte, non il en existe deux : la courtoisie obligatoire, et la diffusion de vraies nouvelles.

 

Notre radio Courtoisie à l'inverse de beaucoup d'autres, est la radio de la liberté. Toutes les familles qui composent la droite  peuvent s’exprimer sans contrainte. 

 

Notre Radio Courtoisie, à l'inverse de toutes les autres, est la radio de l'égalité , : Aucune émission n'est privilégiée par rapport à une autre. A  chacun d'inviter des gens de qualité afin d'attirer le plus grand nombre d'auditeurs possible.

 

Notre Radio Courtoisie à l'inverse d'une presse souvent  égoïste a su constituer une grande famille soudée par la solidarité c'est à dire par la fraternité. 

 

Écarter la fausse nouvelle, éloigner toute discussion type café du commerce, apporter l'information vraie, celle qui construit , qui ne détruit jamais, défricher le terrain, proposer. Au contraire de  ce que pensent beaucoup, Radio Courtoisie est écoutée, par nos auditeurs bien sûr, mais aussi par le monde qui décide et nous en avons souvent la preuve.


Mardi dernier,  à l'Assemblée nationale, je suis arrêté par un député, dont l'attaché parlementaire me connaît bien. Je suis heureux de mettre un visage sur une voix, car  je vous écoute sur Radio Courtoisie. Nous ne nous rendons pas  compte de l'impact que nous possédons – Un dossier que nous avons souvent traité  au micro de Radio Courtoisie, avec Jacques Myard, avec Philippe Folliot, avec Julien Aubert, et qui a été propulsé sans cesse par votre serviteur : Celui des eaux territoriales qui a fait gagner un million de km 2 à la France, nous pouvons l'affirmer : l'impact des auditeurs de Radio Courtoisie fut énorme.

 

Radio Courtoisie, sert au combat mené par des gens de bonne volonté contre les projets funestes qui visent à remplacer la MAISON France  et de la dissoudre dans une purée de marrons dans laquelle Madame Truie n'y retrouverait pas les siens.

 

L'antenne nous sert à  guérir nos dirigeants, tous atteints d'une maladie, donc transmissible ; celle de la repentance perpétuelle -C'est la faute de mon pays , c'est sa très grande faute, d'avoir été souvent trop bon, trop généreux, d'avoir voulu faire le bien, éduquer, guérir , d'avoir aidé les peuples à obtenir de droit de disposer d'eux même. QUELS CRIMES !

 

Je me souviens de Charles Pasqua, mon premier invité à l'antenne, de Ph de Villiers qui ont mené, en Afrique, l'un au Sénégal, l'autre au Bénin, des politiques de coopération qui auraient du permettre,  aux populations de vivre sur leurs territoires, si tous les États s'étaient engagés dans cette voie.

 

Nous nous battons et Radio Courtoisie est le plus bel outil pour que des apprentis sorciers cessent d'échafauder des inepties telle la dernière : qui ferait que la France quitte son poste de représentant permanent à l'ONU.

 

Mesdames et Messieurs, chers amis, tant que vivra Radio Courtoisie, l'élimination du cœur de la France, sur le sol de la France, ne sera pas possible.


Tant que vivra la famille Radio Courtoisie, l'élimination de la France sur la Planète Terre ne sera pas possible. 


L'Occident est actuellement en danger et  nous avons un devoir sacré défendre notre histoire, nos valeurs, peut-être aussi que demain nous serons dans l'obligation de défendre nos territoires. Notre rôle, le rôle de Radio Courtoisie est tout tracé : éviter le désastre, construire un meilleur avenir.

 

Notre France, la grande France, France puissance et non puissance moyenne comme l'assènent sans relâche trop d'économistes, de politiques, de pseudos philosophes. Elle va de Paris à Nouméa, de Mayotte à Pointe à Pitre, de Saint Denis de la réunion à Saint Pierre et Miquelon, elle est présente sur tous les Océans : >France le seul pays sur lequel le soleil ne se couche jamais 

Alors nous avons là aussi un devoir : rappeler que nous sommes une grande puissance,  et qui d'autre que Radio Courtoisie OSE l'affirmer
France : capitale Paris et non Bruxelles, Francfort sur le Main ou Washington

Grâce à nos efforts à l'antenne et grâce au travail de notre présidente, nous faisons connaître ce combat que nous menons contre ceux qui s'évertuent à trahir notre peuple, à piétiner son histoire, à salir son passé.


Grâce à notre micro, nous pouvons tout entreprendre pour sauvegarder l'indépendance culturelle, linguistique et politique de notre patrie.

 

Qui d'autres que  nous possèdent ce pouvoir si précieux  ? Peu, par contre d'autres antennes déversent des flots d'arguments qui servent à détruire la France et cela est inacceptable – faisons le savoir.

 

Je suis serein, je pense qu'en élargissant notre audience et cela c'est à chacun de nous qu'il importe de le faire, nous sauverons l'essentiel, ce qui fait notre vie, ce qui fait notre âme, le sang de notre chair et la chair de notre sang.

 

Alors pour conclure je dirai :Vive Radio Courtoisie l'outil admirable et nécessaire qui nous permet que VIVE LA FRANCE    

 

Henri Fouquereau

ALLOCUTION DU 8 MAI 2018

de Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République

 

Le 12 mai 1940, après une drôle de guerre, les Panzers allemands bousculent l’armée française à Sedan.

Ils ont traversé la forêt des Ardennes qualifiée par le haut commandement français de quasi infranchissable.

Maurice Gamelin, généralissime des Armées, pensait et croyait dans la répétition du Plan Schlieffen de 1914.

Il envoya la 7ème armée du général Giraud au Nord, en Belgique, c’est le plan Dyle Breda. Mais, les Allemands avaient adopté le Plan jaune, Fallgelb : traverser le Luxembourg belge et attaquer à Sedan.

La percée des Panzers appuyée par des bombardements d’aviation ouvre la voie vers Paris.

En quelques semaines, malgré des combats héroïques, les armées françaises sont défaites.

Le 17 juin, un homme de 84 ans, Philippe Pétain, parle aux Français à la radio : « Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire pour lui demander s’il est prêt à rechercher avec moi entre soldats, après la lutte et dans l’honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités ».

Le lendemain à Londres à la BBC, le général de Gaulle appelle à continuer la lutte, il invite « les officiers, les soldats... les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement à se mettre en rapport avec lui ».

« Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. » Général de Gaulle.

Peu de Français ont entendu son appel. Sa mère, à laquelle on rapporte que son fils avait parlé à la BBC, dit simplement :

« Charles ne se trompe jamais ».

La flamme de la résistance ne s’éteindra pas, il fallait avoir la vision géostratégique du général de Gaulle pour garder l’espoir ; en juin 1940, la France est à genoux.

C’est alors que du fond de l’abîme,
Du fond du désespoir,
Du fond de la défaite,
Malgré les souffrances,
Par-delà la répression,
En dépit du martèlement des bottes de l’occupant,
La France du refus fait alors face à l’ennemi au prix du sang.

Le 20 juin 1940, Etienne Achavanne, ouvrier agricole, saborde les lignes téléphoniques de la Feldkommandantur de Rouen, dénoncé, il sera fusillé le 6 juillet.

« Je meurs pour la Patrie, je jeux une France libre et des Français heureux ». écrit Henri Fertet fusillé à 16 ans.

« J’écris dans ce pays que le sang défigure,
qui n’est plus qu’un monceau de douleurs et de plaies
une halle à tous les vents que la grêle inaugure
une ruine où la mort s’exerce aux osselets. » Louis Aragon

Malgré les exécutions, la France du refus s’est levée.

La France du refus qui, depuis des temps immémoriaux, dit toujours NON à l’envahisseur.

Ils étaient des hommes et des femmes partis de rien, des hommes et des femmes simples agissant seuls, sans ordre coordonné.

Ils ont senti par eux-mêmes l’ardente obligation de « ramasser le tronçon du glaive » tombé à terre pour combattre l’ennemi.

Ils savaient alors qu’obéir à Vichy, c’est trahir.

Désobéir, c’est servir la France libre.

La France libre qui, de Londres, à la BBC, rappelle que « Radio Paris ment, radio Paris est allemand, ».

Du tréfonds de l’âme de la Nation, la vague de la résistance monte en puissance.

- chrétiens issus de la JEC
- militaires d’active
- réfractaires au STO
- syndicalistes militants
- royalistes de l’Action française ou républicain de l’internationale socialiste.

Ils s’engagent non parce qu’ils estiment que le Reich est voué à la défaite mais parce qu’une voix intérieure les pousse à agir.

« Partir contre l’ennemi les armes à la main, c’était pour un combattant de l’Armée secrète une joie qui confinait à l’ivresse » écrit Pierre Bénouville après la guerre.

C’était le sentiment de revenir dans la course du temps et de restaurer le primat de la volonté sur l’impérialisme du destin.

Il y a ceux qui se lancent dans le combat en France, les FFI, il y a ceux qui décident de se battre auprès des Alliés, les FFL.

Tous les hommes de l’île de Sein rejoignent l’Angleterre en quatre voyages entre le 20 et le 26 juin 1940.

Le 17 juin 1940, le jeune Lieutenant Jean Simon apprend la capitulation des armées françaises dans un petit village de l’Allier en compagnie d’un autre lieutenant Pierre Messmer qui mena nombre de coups de main dans la Warndt en octobre 1939 sur les arrières des lignes allemandes.

Ils décident ensemble de poursuivre le combat et de rallier Marseille à moto.

Après de multiples péripéties, ils rencontrent le capitaine au long cours, Humbert Vuillemin.

Ensemble à Marseille, ils s’emparent du Capo Olmo, un navire italien sous séquestre depuis le 10 juin 1040, date funeste où l’Italie fasciste déclara la guerre à la France, un véritable coup de poignard dans le dos.

Ils rallient l’Angleterre et demandent au général de Gaulle d’être affectés à la légion, à la 13ème demi brigade de la légion de la 1ère DFL, la division française libre.

En février 1942, la 1ère DFL est en Libye commandée par le général Koenig. Il reçoit l’ordre de défendre Bir Hakeim afin de permettre aux Britanniques de reconstituer leurs forces bousculées par Rommel, sur El Alamein.

Les Allemands du 26 mai au 11 juin 1942 pilonnent et attaquent sans relâche.

La 1ère DFL repousse tous les assauts et refuse de se rendre. Elle décroche, mission accomplie, du 11 au 12 juin dans la nuit.

La 1ère DFL a perdu 1500 hommes sur 3700.

Le journal clandestin Libération titre :

« Bir Hakeim n’est qu’un épisode de la guerre, qu’un combat de la guerre, mais pour la France, c’est une résurrection ».

Dans son ordre général aux troupes, le général Koenig déclare :

« Bir Hakeim est une victoire française ».

Et partout dans le monde, elle fut reconnue comme telle !

Jean Simon, futur chancelier de l’ordre de la libération, rapporte même dans ses mémoires que Hitler aurait dit : « Les Français sont les meilleurs soldats d’Europe après nous, Bir Hakeim en est la preuve. »

Mais Jean Simon relève surtout dans son livre La saga d’un Français libre.

« A Bir Hakeim plus encore que les forces matérielles, ce sont les facteurs psychologiques qui l’ont emporté ».

Les forces psychologiques, ce sont elles qui, après cette victoire, poussent nombre de Français à rejoindre la résistance intérieure.

La résistance, elle est encore souvent désorganisée, souvent désordonnée.

Jean Moulin, Préfet de la République, est parachuté dans la nuit du 1er au 2 janvier 1942.

Le général de Gaulle lui a donné des instructions simples : fédérer et rallier sous le chef de la France libre les réseaux :

Libération
Franc-Tireur
et Combat.

Grâce à son action, ce qui n’était alors que « désordre de courage de Français résistants, devint la Résistance française, une véritable armée secrète. ( ...) Jean Moulin a été le Carnot de la Résistance ». André Malraux.

Combattants des FFI et FFL ,

. Vous nous avez redonné la liberté au prix de terribles épreuves dans le soleil exaltant d’Afrique ou dans l’hiver glacial d’Alsace et des Ardennes.

. Vous avez relevé l’honneur de la France au prix du sang versé.

Après des tempêtes si lourdes d’épreuves, de larmes et de sacrifices, réapparut, dit le général de Gaulle « Le soleil de la grandeur» de la France libre.

La France libre qui, aux côtés de ses Alliés, le 9 mai 1945, à Berlin, signa – à la surprise du général nazi Keitel - la capitulation sans condition du Reich orgueilleux et millénaire, vaincu !

Combattants des FFI et FFL, plus encore que les armes,

. Vous avez porté « une certaine idée de la France ».

. Vous avez porté une certaine idée de l’Homme « la seule querelle qui vaille ».

Cette querelle, le colonel Arnaud Beltrame l’a portée lui aussi face au terrorisme islamique, il l’a défendue jusqu’au sacrifice suprême.

Voilà pourquoi en ce 8 mai comme vous, FFI et FFL, nous sommes débout pour faire face au fanatisme, au nihilisme.

Debout pour prêter le serment de la France libre dans le concert des Nations.

Vive nos Alliés, vive les Nations d’Europe réconciliées,
Vive la République,
Vive la France !

BONNES FETES A TOUS
BONNE FIN D’ANNEE 2017
NOS SOUHAITS POUR

UNE BONNE ANNEE 2018

 

Fin 2017, nous voyons se dessiner une légère embellie, sur le plan économique, sauf que : personne ne sait sur le taux de croissance ne provient pas du fait que les Français ont puisé dans leur épargne. . MAIS c’est quand même un signe de confiance dans l’économie.
Sur le plan des affrontements guerriers, l’année 2017 aura été une année horribilis. Des sectes religieuses se sont affrontées tuant, pillant, violant l’autre, celui de l’autre camp. Elles ont été aidées sur le plan financier et de l’armement par des Etats de partout.
Résultats en dehors des morts et des blessés, des millions de gens  se sont déplacés et qui sont partout très mal supportés  pour ne pas dire rejetés par des populations apeurées
 
Il faudra bien, un jour,  mettre les responsables : Etats et décideurs, financiers et prêcheurs,  devant leurs responsabilités. 40 années aprés des faits de tortures et de tueries, un tribunal d’un Etat, en Amérique du Sud, juge des Chefs d’entreprises qui avaient organisé au sein de leur entreprise, une salle de tortures; Ceux qui n’ont pas à l’époque, accepté de travailler comme des forcenés sont portés disparus. Ce jugement est élément positif, aucun monstre n’est plus à l’abri de rien
 
2018 sera l’année, espérons le, des négociations.  Il est indispensable que les frontières entre Etats soient infranchissables par toute bande armée qui viendrait d’ailleurs pour punir, régenter, où convertir. Il faut laisser à chaque homme sur Terre, le droit de penser, de croire, de s’exprimer, mais aussi, de se nourrir et de s’abreuver. Toute personne qui pense que l’autre à tort est un horrible personnage qui se cache derrière une histoire, un livre, où le plus souvent, des fadaises racontées au café du commerce ou sous un arbre à palabres quelconque.

 

Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation, la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles aux sociétés, MAIS DOIT LE FAIRE LORSQUE NECESSAIRE. Nul ne doit être non seulement inquiété,  pour ses opinions, tant qu’il ne tente pas de les imposer aux autres par la force où tout autre moyen
Il suffirait  de faire respecter ces quelques principes pour que  ce monde se porte mieux
 
La paix est une chose, mais le droit des hommes à accéder à la nourriture et à l’eau une autre encore plus importante. Les hommes peuvent bien arroser des contrées entières  avec des tapis de bombes,  ils ne dépasseront jamais les chiffres des morts par la faim – 5 millions de gamins meurent de faim chaque année dans le monde – qui peut parler de démocratie, de religion ou de je ne sais quoi devant cette vérité : 5 millions de gosses meurent de faim chaque année –  inadmissible, le monde possède aujourd’hui les moyens d’arrêter ces misères , l’eau appartient à tout le monde, chaque barrage qui en retient , doit la redistribuer à tous, aucun pays, aucune force militaire économique ou autre ne doit pouvoir piller la terre des autres.  Actuellement, un Etat pille les terres, les forêts en Afrique uniquement pour son bien personnel. Le même Etat vient faire son marché en France en achetant tout ce qui est à vendre.
– Demain 1 milliard d’Africains ne pourront plus manger chez eux parce qu’un Etat lui vole ce qui est sur son sol et son sous sol – Tous , décideur politique , décideur financier, économique,  partisan d’un Dieu  doivent clamer leur indignation, personne ne doit mourir pour qu’une monnaie supplante d’autres monnaies, pour qu’une économie tue les autres économies, personne ne doit plus pourvoir s’emparer de la terre des autres, de son eau.
Nous nous battons pour ces principes pour ces valeurs que nous ne pouvons laisser être bradées par des individus souvent avinés et qui sortent de tous les café du commerce installés entre la banque et le pouvoir politique . La souveraineté commence par le respect de soi, de ses concitoyens, de la nation et de l’Etat. Le jour ou nos valeurs gagneront il n’y aura plus besoin de se battre, le respect des autres nous sera acquis
 
Nous aurons cette année, à dénoncer l’injustice américaine qui vient jusqu’à la porte de nos entreprises pour les égorger. Ce pouvoir que s’est accordé ce pays ne provient que d’une chose :  Nos dirigeants des Etats ont signé  des traités, accords et autres, qui sont internationaux et que nous ne pouvons respecter tellement ils sont contraires à nos intérêts. Oui mais ils sont signés. Un traité signé doit être ratifié par nos représentants, à nous électeurs de séparer le bon grain de l’ivraie. Alors nous pourrons dire zut aux rois qui règnent  sur la Chine où  les USA,
 
2018 sera une année charnière : soit la toile, les 3 où 4 D , les algorithmes transformeront le monde laissant la moitié de la population sur le bord du chemin, soit les hommes deviennent raisonnables en prenant en charge leur destin au sein de vraies nations qui coopèreront entre elles toutes. Plus question de désigner tel ou tel bloc – Trinquons partout aux alentours
Qui a compris ce qui venait de se passer lors des fêtes de noël? L’euro a baissé parce que des cabinets spécialisés, défendant les intérêts  particuliers, avaient fait JOUER la baisse par des machines – ordres passés alors que le monde Occidental mangeait la dinde. Des millions de contribuables, sans le savoir, ont perdu ce jour là beaucoup d’argent pour que quelques-uns se goinfrent sur leur dos – Dormez braves gens, quelqu’un veille- Cette affaire passée sous silence est pourtant un frein installé contre la démocratie ; ce n’est pas de ma faute, je n’étais pas là, c’est la machine. Ne soyons plus des naïfs, la machine, elle est bien programmée par quelqu’un
 
Pour les plus anciens, F. Loppe avait proposé d’éteindre le paupérisme à partir de 19 heures. Il serait quand même plus facile d’éteindre les bourses, la nuit et les jours fériés et de mettre ces instances qui gouvernent le monde, sous le contrôle des peuples représentés par des gouvernements qu’ils ont installé démocratiquement  pour les représenter
 
Nous aurons à combattre une presse devenue l’adepte inconditionnelle du système qui s’est mis en place en 2017 – Essayons d’imaginer, le Président de la commission des finances de la dernière législature, ne pas connaitre la différence entre loi et décret, ne pas connaitre les jours et horaires d’ouverture pour sa commission et déclarer que ce jour là il fallait qu’il ou qu’elle acompagne ses gosses à l’école – Pendant des semaines, chaque jour, à chaque journal, nous aurions eu droit à une déferlement d’invectives. Là rien, silence, quelques rires étouffés. C’est grave docteur, OUI, demain si le Président par erreur appuyait sur le mauvais bouton , il n’aurait plus qu’à dire : excusez moi, je ne savais pas – NOUS DEVONS TOUT CONTROLER
Nous aurons donc à poser les bonnes questions, de façon à avoir en face de nous (le Président ayant déclaré les souverainistes français comme ses ennemis) des gens responsables
 
Je voudrais rendre hommage à des hommes courageux. Nombre d’entre eux étaient des amis du Forum, ils se sont rendus à une certaine époque en Irak et ont osé dire devant des caméras
IL N’Y A PAS D’ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE DANS CE PAYS – ils ont été l’honneur de la  France, voilà les actions que nous devons poursuivre


Bonne année à tous, bonne année à vos familles, vos proches, vos amis

 

BONNE ANNEE A LA FRANCE

Henri Fouquereau
 

AUX AMIS DU

FORUM POUR LA FRANCE
Emission du Libre journal de la France Libre
mardi 5 décembre 2017
RADIO COURTOISIE
en direct 18 à 21 h

 

Il y sera traité de sujets très importants :
 
L’industrie ! Mon invité : Alain Boublib
qui fut le Conseiller de François Mitterrand à l’Elysée de 1981 à 1988
où il  était en charge de l’industrie
Chacun le sait notre industrie qui représentait 24% du PIB n’en représente plus que 12%, des erreurs ont été commises, l’ancien Conseiller de l’Elysée nous expliquera lesquelles
et surtout pourquoi.
Long entretien hier ou nous avons décortiqué ensemble  l’affaire Alstom. La situation actuelle est due à une succession d’erreurs, mais le pire : un ancien Premier ministre pour une question d’égo, à limogé un patron qui était à la hauteur de sa tâche pour installer à sa place, un homme qui n’était pas du métier mais qui présentait un avantage, il acceptait que les bilans soient falsifiés; mon invité nous parlera de cette affaire.
Alain Boulblil fut aussi le directeur de cabinet de Pierre Beregovoy au ministère des finances
(mon invité est l’auteur de ; Le siècle des chinois (Le Rocher) – Le Monde comme il est (Michalon) – Le nouvel Etat stratège (l’Archipel)
donc sujets qui seront traités : l’industrie : elle va mal – Les grands groupes français sont partis à l’étranger –Affaire Alstom et deux mots sur l’affaire STX
pour débattre avec notre invité, Jacques Myard,  auteur d’un rapport parlementaire sur l’industrie
Professeur Alain Cotta, sciences économiques
 
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La seconde partie de l’émission sera consacrée à ce qui se passe en Arabie Saoudite
Nous aurons la chance d’avoir dans les studios, l’homme qui connait parfaitement le sujet : Pierre Conesa qui a écrit : Dr Saoud et Mr DJihad
entre le wahhabisme forme musulmane du totalitariste religieux, le salafisme qui respecterait les textes sacrés dans leur forme la plus littérale (Daesh serait plus salafiste qu’autre chose): nous ne connaissons pas assez ces branches du sunnisme,pas plus que nous ne connaissons suffisamment   les chiites et leurs 66 branches différentes , ennemis des sunnites, cela nous le savons, mais pour le reste- Qui sait que Ryad a dépensé autant d’argent pour la diffusion de sa religion que pour son armement et pourtant de l’armement il y en a
Un Prince Saoudiens est désigné pour assurer le prochain pouvoir à Ryad. Il interne d’un coté, il libéralise de l’autre – Sacrée situation que seul un fin connaisseur peut décrypter
Quel avenir pour ce pays, quelles sont ses responsabilités dans le radicalisme religieux qui s’est développé dans le monde
Nous aurons là un sujet passionnant que nous devons connaitre avant de porter un jugement et de chercher une solution
 
Pierre Conesa a été haut fonctionnaire au ministère de la défense. Cette ancienne situation lui permet de comprendre les enjeux et les solutions possibles que le monde politique devra apporter à une situation compliquée -
 
VOUS POUVEZ INTERVENIR PENDANT L’EMISSION EN TELEPHONANT AU 01 46 51 00 85 POUR Y POSER VOS QUESTIONS
Emission sera retransmise le lendemain matin de 07h30 à 10h30

AUX AMIS DU

FORUM POUR LA FRANCE


Honte aux groupes MODEM et REM qui ont bradé hier la souveraineté de la France
Merci à Messieurs Julien Aubert et Jean-Luc Mélenchon et à tous ceux  qui ont tenté de sauver NOTRE drapeau tricolore
 
le 10 07 1940 - 569 Parlementaires accordèrent les pleins pouvoirs à pétain – malgré les pressions de Laval, la présence toute proche de l’occupant et de groupes d’agitateurs 80 Parlementaires dirent non et furent l’honneur de la France  Rappelons que les 569 parlementaires félons durent rendre compte de leur comportement contre la France à la Libération
Le 28 novembre 2017, ils ne furent une fois de plus que quelques-uns à s’opposer à la mise sous tutelle de la France


Il faudra bien que ceux qui ont abandonné la France  rendent des comptes un jour–

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Assemblée nationale ~ Deuxième séance du lundi 27 novembre 2017
Discussion d’une proposition de résolution sur la promotion des symboles de l’UE
 
 
Julien Aubert : La souveraineté est nationale, elle appartient au peuple français. Il n’y a pas de peuple européen, comme il ne saurait y avoir de liste transnationale européenne, ni d’Union européenne souveraine. La souveraineté nationale ne peut se mélanger avec la souveraineté européenne. Il ne saurait y avoir de souveraineté européenne.

 

Julien Aubert : Je ne mets pas sur le même plan le drapeau bleu-blanc-rouge, porté depuis Louis XVI, et qui flotta sur Koufra et Strasbourg, avec un drapeau dessiné par un fonctionnaire européen
 
M. Jean-Luc Mélenchon. On est mort pour ce drapeau-là, monsieur, pas pour votre machin !
 
La parole est à M. Julien Aubert.
............ nous avons l’obsession d’Emmanuel Macron qui se drape dans le drapeau européen pour se donner une contenance.

J’ai l’impression que cette obsession et ce symbole relèvent du psychologique, mais pour reprendre Lacan, l’ordre symbolique n’explique pas tout. En l’occurrence, l’attachement ne se légifère pas. Ce n’est pas parce que nous adoptons cette résolution que les Français aimeront davantage ou moins l’Europe.


M. Jean-Luc Mélenchon. Très bien !


M. Julien Aubert. Le vrai sujet est de savoir ce que nous voulons signifier en plaçant un drapeau européen derrière le perchoir de l’Assemblée nationale. J’y vois une déclaration d’Emmanuel Macron, et je retrouve dans votre résolution ce terme : vous parlez d’une Union européenne souveraine. C’est là que nous divergeons. La souveraineté est nationale, elle appartient au peuple français. Il n’y a pas de peuple européen, comme il ne saurait y avoir de liste transnationale européenne, ni d’Union européenne souveraine. La souveraineté nationale ne peut se mélanger avec la souveraineté européenne. Il ne saurait y avoir de souveraineté européenne.

Et ce qui m’interpelle, c’est que cette résolution surgit, comme par hasard, juste après le discours d’Emmanuel Macron, dans lequel il a décrit l’idée d’une souveraineté européenne et d’une souveraineté nationale. Il en ressort que nous pourrions additionner les souverainetés comme nous le faisons des drapeaux ou des hymnes. Permettez-moi de vous le dire : quel que soit mon attachement aux symboles européens, je ne mets pas sur le même plan le drapeau bleu-blanc-rouge, porté depuis Louis XVI, et qui flotta sur Koufra et Strasbourg, avec un drapeau dessiné par un fonctionnaire européen.


M. Jean-Luc Mélenchon. Très bien !


M. Julien Aubert. Je ne mets pas sur le même plan la Marseillaise, chantée à Valmy ou sur les champs de bataille de la Première guerre mondiale, et la neuvième symphonie de Beethoven, fût-elle dédiée au roi de Prusse.


M. Jean-Luc Mélenchon. Très bien !


M. Julien Aubert. Je ne mets pas sur le même plan le 14 juillet, qui vit la liberté remporter la mise contre l’autocratie, et le 9 mai, date d’une conférence de presse au Quai d’Orsay.


M. Alexis Corbière. C’est bien dit !


M. Julien Aubert. Non, je ne les mets pas sur le même plan, ce qui ne signifie pas que je ne respecte pas les symboles européens. J’attire simplement votre attention sur le fait que l’addition des souverainetés est un non-sens, qui pose un problème juridique pour trois raisons.

Tout d’abord, c’est l’article 2 de la Constitution qui définit les symboles de la République. Si l’on veut modifier les symboles de la République ou les enrichir, il faut modifier la Constitution, et non pas passer par une résolution.
 (Applaudissements sur les bancs du groupe FI et parmi les députés non inscrits.)

Ensuite, en 2005, le référendum européen a rejeté le projet supranational et les éléments qui avaient trait à ce symbole européen. Le traité de Lisbonne ne les reprend pas. Vous faites donc entrer par la fenêtre ce que le peuple a évacué par la porte.

Vous me parlez de symboles, mais je vous citerai Victor Hugo. Il ne faut pas insulter le peuple. « Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On marche dessus, jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête ».


M. Ugo Bernalicis. Très bien !


M. Julien Aubert. Dernier argument juridique : la présence du drapeau dans l’hémicycle. Vous pourriez me dire qu’il a toute sa place, puisque 80 % de la législation nationale est d’origine bruxelloise. Il serait donc normal que le drapeau européen apparaisse là où est élaboré l’essentiel d’une loi influencée par la législation européenne.

Mais c’est aussi le symbole, malheureusement, d’une forme de déni démocratique, en ce que le principe de séparation des pouvoirs est bafoué. C’est en effet le Président de la République qui a demandé que ce drapeau européen soit placé dans l’hémicycle. Or, il n’a pas à déterminer comment l’Assemblée nationale organise ses travaux.

Mes chers collègues, je regrette que vous obéissiez sur injonction. Ce n’est pas votre proposition, mais une injonction du Président de la République.


M. Alexis Corbière. Il a raison !


M. Julien Aubert. Pour toutes ces raisons, je voterai contre ce projet de résolution, même si cela conduit certains à me ranger dans la catégorie des extrêmes. Nous devons sortir de ce débat manichéen. Nous avons un vrai sujet sur la démocratie nationale.
La République, la démocratie et la souveraineté sont indissolublement liées.

Aujourd’hui, notre démocratie est malade car nous sommes incapables de répondre aux besoins de nos concitoyens. Tant que nous n’aurons pas compris que cet aveuglement supranational conduit à la disparition de la démocratie, nous aggraverons le phénomène.

Je conclurai par cette citation de Malraux : « Cambrioler des mythes est inutile, parce qu’un mythe devient sans action lorsqu’il se sépare de ce qui lui a donné naissance. » (Applaudissements sur les bancs du groupe LR.)
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Explication de vote
Mme la présidente. La parole est à M. Jean-Luc Mélenchon, pour une explication de vote au nom du groupe La France insoumise.


M. Jean-Luc Mélenchon. Je voudrais tout d’abord remercier nos collègues d’avoir permis à chacun d’entre nous d’exposer ce soir son point de vue sur une question aussi centrale.


M. Gilbert Collard. Pas nous !


Mme Marine Le Pen. Nous, nous n’avons pas eu le droit de le faire !


M. Jean-Luc Mélenchon. Il n’est jamais dérisoire de débattre de symboles, puisqu’ils finissent par représenter ce que nous sommes.

Je ne reprendrai naturellement pas les arguments qui nous conduisent à voter contre la proposition de résolution, mais je voudrais insister sur un point qui était présent dans toutes les explications. Si nous voulons que les peuples se rapprochent, il faut leur en donner les moyens : matériels – on les a évoqués – et symboliques. C’est pourquoi notre argument contre ce drapeau est son caractère et son origine confessionnels. Nous ne le confondons pas avec celui de la patrie, qui, certes, n’était pas plus clair au début qu’un autre drapeau, mais que l’histoire, La Marseillaise, les victoires et les défaites ont chargé, pour toujours, d’un sens ineffaçable.

Voilà pourquoi vous commettez une erreur en essayant de passer en force, au sujet d’un symbole qui a déjà été rejeté. Et il n’est pas du pouvoir du Président de la République de signer tout seul la déclaration no 52, parce que le Parlement réuni en congrès s’étant exprimé contre elle, il faudrait un autre vote de sa part pour s’exprimer en sa faveur. Dès lors, cette proposition de résolution doit être prise pour ce qu’elle est : une proclamation politique.

Nous avons donné notre position ; maintenant, que le vote vienne. Il montrera ce que sont nos rapports de force, mais il ne dira pas ce qu’est la conviction profonde du peuple français – du moins je le crois. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI.)


Vote sur la proposition de résolution

Mme la présidente. Je mets aux voix la proposition de résolution.


(La proposition de résolution est adoptée.)

(Applaudissements sur les bancs des groupes REM et MODEM.)
http://www.assemblee-nationale.fr/15/cri/2017-2018/20180072.asp

L'honneur de la France

Par M. Michel Pinton
L-honneur de la France 2017.pdf
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Colonel Corvez : la polémique de Villiers «laissera des traces dans la mémoire du pays tout entier»

Pour RT France, le colonel Alain Corvez, ex-conseiller du ministère de l’Intérieur, s’épanche au sujet des coupes budgétaires dans la Défense et de l’affaire de Villiers, qui restera selon lui «une tache» dans le début du quinquennat de Macron.

Pour le colonel (en retraite) Alain Corvez, la polémique liée à la démission du général Pierre de Villiers est «très dommageable pour les relations entre l’armée et le chef de l’Etat».

Selon lui, «le pays tout entier» se souviendra de «l’attitude humiliante» qu’a eue Emmanuel Macron envers le chef d’état-major des armées, à la veille du 14 juillet. Le président de la République avait vertement recadré le haut responsable militaire, après que celui-ci avait exprimé, lors d’une réunion à l’Assemblée nationale, sa désapprobation concernant les coupes dans le budget de la Défense de 2017 – il avait alors déclaré qu’il refusait de se faire «baiser» par Bercy.

Si la terminologie des propos du général de Villiers était «un peu excessive», estime le colonel Alain Corvez, ceux-ci avaient été prononcés, rappelle-t-il, «à huit-clos, devant des députés faisant partie de la commission de la Défense».

Le colonel regrette également qu’Emmanuel Macron ait, à plusieurs reprises, martelé qu’il était le chef des armées. «D’un côté c’est évidemment vrai, mais cette façon de dire aux militaires « allez faire la guerre et risquez votre vie pour défendre le pays, mais c’est moi qui décide », n’est pas satisfaisante, dans la manière de la dire».

Une opération Sentinelle peu pertinente pour lutter contre le terrorisme ?

Interrogé par RT sur la menace terroriste pesant sur la France, et sur les conséquences des coupes budgétaires sur la prévention de ce péril, le colonel Corvez confie qu’il considère peu pertinente l’opération Sentinelle dans le cadre de cette lutte.

«La menace terroriste se combat par une présence policière et des services de renseignement accrus, mais aussi par une diplomatie intelligente, qui sait déterminer où se trouvent les soutiens du terrorisme», assure-t-il. Le militaire estime même que l’opération Sentinelle devrait être supprimée car coûtant beaucoup trop cher, en hommes et en budget.

«Le matériel de l’armée devrait être renouvelé depuis des années»

Enfin, s’il voit d’un très bon œil certaines orientations diplomatiques décidées par Emmanuel Macron, telles que le rapprochement avec la Russie dans le cadre du conflit syrien, Alain Corvez déplore que le budget de l’armée ne continue à diminuer – et ce depuis Jacques Chirac.

Les Opérations Berkhane en Irak et Serval au Mali sont d’après lui «des opérations lourdes et coûteuses», dans le cadre desquelles l’armé emploie du matériel «fatigué», qui devrait être renouvelé depuis des années. «On est sur la corde raide et la corde pourrait casser […] c’est ce qu’essayent d’expliquer les militaires aux politiques depuis longtemps», met en garde le colonel Corvez.

De manière générale, Emmanuel Macron a selon lui «sûrement de très bonnes idées» en matière militaire… mais, insiste le colonel, il a eu «tort» de traiter le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers de la façon qui a été la sienne. «C’est sur le plan moral que la faute a été commise [et] cela restera une tache dans le début du quinquennat d’Emmanuel Macron», conclut-il.

source: https://francais.rt.com/france/41271-colonel-corvez-polemique-villiers-laissera-traces-memoire-pays-tout-entier

AUX AMIS DU

FORUM POUR LA FRANCE


Finance de l’ombre = celle qui finance les activités non bancaires = 92 000 milliards = + de 12 000 milliards que le PIB mondial
 
 
La "finance de l'ombre" a encore enflé au niveau mondial
la Tribune  Par Delphine Cuny  |  10/05/2017, 18:48  |  385  mots
 
La finance de l’ombre au sens strict a augmenté de 3,2% à 34.000 milliards en 2015, auquel il faut ajouter les autres intermédiaires financiers (OFI), par exemple les fonds de capital-risque ou de capital-développement, les entreprises de leasing et les captives. Ce graphique permet de comparer aux acteurs financiers non-bancaires (MUNFI, c’est-à-dire assurances, fonds de pension, soit 149.000 milliards de dollars) et à l’ensemble des actifs financiers (321.000 milliards). La finance parallèle peu ou pas régulée, atteint 92.000 milliards de dollars fin 2015, selon le rapport du Conseil de stabilité financière.
 
Depuis la crise financière mondiale de 2007-2008, l'ampleur prise par la finance de l’ombre,  formule inquiétante désignant les financements issus d'établissements non bancaires, peu ou pas régulés, est surveillée de près par le Conseil de stabilité financière (FSB), un organisme mandaté par le G20. Or le dernier rapport du FSB, publié ce mercredi, qui dresse un bilan de cette « finance de l'ombre » dans 28 pays représentant 80% du PIB mondial - dont, pour la toute première fois la Belgique et les îles Caïmans - nous montre qu'elle a continué de croître.
 
Les sommes brassées dans ce système financier « parallèle », qui fait peser des risques de stabilité du fait de son intrication avec le système bancaire traditionnel, ont augmenté de 3,2% à fin 2015, pour atteindre 34.000 milliards de dollars. Cela représente 13% de l'ensemble des actifs financiers et l'équivalent de 69% du PIB des pays concernés.
 
Si l'on y ajoute les autres intermédiaires financiers (OFI), par exemple les fonds de capital-risque ou de capital-développement, les entreprises de leasing et les captives (auto), la finance de l’ombre au sens large a progressé de 3.000 milliards pour s'élever à 92.000 milliards de dollars fin 2015.
 
[Composition du système financier en Belgique et aux îles Caïmans. En rouge : les banques. En bleu : les assureurs et fonds de pension. En jaune : les autres intermédiaires financiers, fonds de capital-risque ou développement, hedge funds, etc. En violet : les banques centrales. En orange : les institutions financières publiques.  
« La finance de marché apporte une diversification importante des sources de financement qui soutiennent l'économie réelle », relève Mark Carney, le président du FSB, par ailleurs gouverneur de la Banque d'Angleterre, dans un communiqué.
 
« La surveillance coordonnée et améliorée par les autorités continuent d'améliorer notre compréhension des activités financières non bancaires et les risques pour le système financier. Cela nous aide à forger notre opinion sur les mesures appropriées pour transformer la finance de l’ombre en finance de marché résistante. »
 
[Répartition et croissance annuelle des intermédiaires financiers non bancaires et non assureurs tels que fonds de private equity, courtiers, fonds obligataires, de placement, sociétés d'immobilier cotées, etc. Crédits  
 
 
Voilà le grand problème, celui que le Forum Pour la France dénonce depuis des années. L’argent créé sans aucune contre partie, disons normale , dépasse la production mondiale

Question? A quoi sert-il?
Il faut aller plus loin : cette somme de  92 000 milliards  n’intègre pas dans ses comptes l’argent déposé (caché) dans les paradis fiscaux (au dessus de 30 000 milliards)
                                           
Elle ne représente que I/4 des actifs financiers
                                                                                        la moitié des système bancaire 
Certains avancent un chiffre de 600 000 milliards pour l’argent qui existerait dans le monde, sans bien évidemment parler de patrimoine immobilier ou autre, sans comptabiliser l’argent installé au fond des lessiveuses
Pratiquement quand l’homme produit 1, l’argent produit 10 –
Est-ce grave?  La crise de 2008  a démontré la dangerosité de la dérégulation en matière financière et obligé les pouvoirs publics et financiers à lancer des règles (Volker Vickers – Accords de Bâle 1 – 2 – 3) Bien et il le fallait – OUI MAIS, DEUX CHOSES :
Cette masse gigantesque produite par la finance de l’ombre échappe à cette remise à plat de la régulation. Si désormais, les institutions internationales, les banques centrales et les pouvoirs publics, arrivent à comprendre, à mesurer et à gérer les fonds officiels, ce qui doit permettre de prévoir les secousses et de prévenir des crises et bien la plus grosse partie de la finance mondiale échappe à ces contrôles et donc aux mesures imposées pour éviter les crises.
De plus, cette finance de l’ombre, est surtout dirigée vers les endroits risqués : pays fortement endettés et que personne ne veut plus financer, entreprises et toute spéculation. Contre ces risques elle prend de forts intérêts ce qui multiplie le risque
Rappelons que le premier détenteur de ces fonds, gère un portefeuille de 5 100 milliards (prés de deux fois le PIB de la France 5ème puissance économique mondiale)
 
Donc 1/6è seulement de la masse monétaire commence timidement à être régulée, pour les 5/6è qui ne le sont pas – et bien n’empêche, que les responsable de la finance de ‘l’ombre veut empêcher toute régulation – Que peut-elle faire? Et bien financer la campagne de quelques candidats : Comment peut-on déceler le nom et le nombre des candidats : Pour l’instant juste en lisant les programmes  : Trump l’ennemi des banques impose quand même une dérégulation des produits financiers et chez nous , caché dans un coin les propositions de E.Macron qui a déclaré : LA TAXE SUR LES TRANSACTIONS FINANCIERES (TTF)  n’est pas la priorité
600 000 milliards d’argent contre 80 000 milliards de production, qui peut gagner?  La démocratie est en danger, les élus seront ceux de la finance de l’ombre
Pierre Conesa a délivré le même type de message : entre 7 milliards déversés chaque année par l’Arabie Saoudite pour financer le radicalisme religieux et les 250 millions qui composent le budget du Vatican, qui peut gagner?

 

ATTENTION DANGER

 

Henri Fouquereau
Secrétaire Général du Forum Pour la France

 

AUX FRANCAIS LIBRES ET QUI ENTENDENT LE RESTER

 

A quand le peloton d’exécution?

 

Jamais la presse, la justice, n’avaient condamné de manière aussi violente et soudaine  UN CANDIDAT. Ce n’est pas un homme qui est attaqué, mais l’espoir de millions de Français de voir enfin  accéder au pouvoir un élu compétent
La presse on connait, elle est dans les mains de quelques familles, plus chèvres que boucs, très “en gauchés” malgré leur fortune et leur façon de vivre. Mais la justice?  l’empressement des juges, leur manque de retenue LEUR MANQUE DE PROFESSIONNALISME, je n’ose dire d’injustice, de peur d’être fusillé demain à l’aube. Parce que quand même, ils  attendent qu’une certaine presse désigne une victime pour et, au moment où elle le désigne,  le clouer au pilori.
Ce n’est pas F. Fillon qui est attaqué, mais un programme, si c’était le contraire, la justice n’aurait pas choisi l’instant d’une échéance électorale. On ne veut pas faire tomber un homme, mais un candidat, un programme,  ce qui reste de la France Gaullienne, ce qui reste de femmes et d’hommes qui veulent que la France reste la France. Ils préfèrent leur machin européen qui ne sert qu’à masquer leur impuissance à gouverner la France
 
Si nous laissons faire, la justice des ;  hitler, Staline, Mao,  Pol Pot et autre dictateur argentin, va être installée à nouveau : on fusille d’abord, on juge après, sans parler de la torture. Aujourd’hui on a recommencé à torture, pour l’instant il ne s’agit que de torture morale. On torture la famille pour peser sur la victime, l’obliger à partir, à laisser le champ libre au camp d’en face, qui devait être condamné par les URNES, tellement il a créé d’injustices. Mais jusqu’om ira t-on si le “condamné” n’obtempère pas? On passe à l’acte?
 
Le juge n’aurait pas pu attendre à cause d’un risque de prescription? FAUX : face à un candidat élu, les délais de prescription sont suspendus (art 67  de notre constitution  : Alinéa 3 : Les instances et procédures aux quelles il est ainsi fait obstacle peuvent être reprises ou engagées contre lui à l’expiration d’un délai de I mois suivant la cessation des fonctions). C’est clair, net et précis, pas besoin de simagrées, il suffit de lire la Constitution
 
ALORS, si le juge ne connait pas la loi, et l’affaire d’Outreau en a apporté la preuve, où si le juge veut imposer SA loi, l’affaire d’Artuay en Artois en a apporté la preuve. Où si le juge veut salir la France en accusant, non seulement les candidats, mais les élus. Il n’a cessé de vouloir condamner les Présidents en exercice : J. Chirac, N. Sarkozy, alors que le démoniaque  pouvait fort  bien attendre la fin du mandat.  Quel risque? Celui  de voir les Président se sauver à l’étranger?
 
On doit quand même se poser une question : Qui du  candidat ou de l’homme la justice veut-elle se débarrasser? Le fait que  l’homme attaqué, ait traité de menteur celui qui gouverne EFFECTIVEMENT la France pose là aussi question –vengeance?
Mais le candidat était gênant : Il allait gagner. Or par un retournement complet de situation, suite à des manœuvres millimétrées et fort bien orchestrées avec l’appui d’une presse servile , le pouvoir totalement discrédité par 5 années de mauvaise, très mauvaise gestion,  est entrain d’apparaitre comme pouvant laver plus blanc que blanc.  Allons Français n’ayez pas la mémoire courte : en plus du perruquier teinturier de F. Hollande qui a couté 9 895 euros par mois, le cireur de pompes qui se déplaçait à l’Elysée tous les jours,  6 affaires ont touché des membres du gouvernement.   Pas blanc, gris et même gris sale.
 
Oui mais, de toutes ces magouilles, c’est l’électeur qui en est la victime : on lui enlève SON candidat pour le remplacer par une gravure de mode, financée par on ne sait qui, habillée par on ne sait qui et couvée par on ne sait qui, sauf peut-être l’Elysée- Comme une demoiselle a été l’enfant caché de qui vous savez, le candidat Mac - hin doit être l’enfant caché de F.H, c’est quand même le Président qui l’a imposé à la famille socialiste alors que l’illégitime venait d’ailleurs
 
Je crois très sincèrement qu’un pouvoir politique a instrumentalisé le pouvoir judiciaire, influencé par le pouvoir médiatique. Tous  étaient prêts à se jeter à la mer en voyant les écueils se rapprocher, tous se raccrochent désormais  à l’idée que peut-être ils pourraient se sauver  grâce  à une  mise à mort instrumentalisée avec compétence. On peut d’ailleurs se demander pourquoi cette compétence n’a pas été mise au service de la France lors de ces 5 dernières années. Car rappelons à ceux qui vont voter le triste bilan de cette équipe :  l’agriculture se meurt;  l’industrie  disparait, même le portefeuille du capitalisme à la française a été divisé par plus de deux. Rappelons  que la pauvreté, le chômage ont augmenté que RIEN n’a été mené de façon à défendre les intérêts de la France, sa grandeur, son indépendance, ne parlons pas ici d’honneur.
 
Le candidat que l’on veut exécuter a des idées, il  propose un programme, qui prend en compte la situation du pays. Il veut  parler de la France. Ah oui, mais  il aurait démontré l’incapacité des ex à gouverner la France. Pïre  ces derniers auraient été privés de pouvoir et d’élus, c’est à dire d’argent qui ne serait plus entré dans les caisses du parti  et pour  longtemps
 
Alors F. Fillon que vont-ils en faire? Le fusiller demain à l’aube parait déraisonnable, sauf que, dernièrement, le demi frère du dictateur Nord Coréen a été assassiné pour ne pas faire d’ombre à qui l’on sait. Des méthodes que l’on aurait cru d’un autre temps, mais qui refont surface : Français attention, lorsque la justice devient le valet d’un pouvoir fabriqué par la presse, le peloton d’exécution n’est pas loin. L’affaire Fillon est bien une exécution dont les victimes sont  la Démocratie et la République
 
Henri Fouquereau


AUX AMIS DU FORUM POUR LA FRANCE
 
JEUDI PROCHAIN 9 MARS – REUNION DU FORUM POUR LA FRANCE – 14h30 3 rue A. BRIAND (Assemblée nationale)
Romain Rochas : le CETTA
Alain Corvez : retour de Téhéran
Votre serviteur : travaillons sur la disparition de l’euro

 

Porte Avion en question

 

J'observe avec intérêt l'apparition ces temps-ci de quelques articles soulignant l'importance de faire sans tarder un choix en matière de PA. Il est en effet grand temps d'aborder cette question. Et on lit de bons et de mauvais textes, et une majorité d'opinions en apparence favorables à la construction d'un "deuxième" (voire aussi d'un autre, qui ne serait pas "le troisième" mais "le deuxième deuxième" après la fin du "Charles de Gaulle"), c'est à celles-ci que je veux apporter ce qu'a à dire un "homme de l'art".


   On voit suggèrer par des plumes plus ou moins autorisées la suppression pure et simple d'un type d'armement suranné, dépassé à l'époque du ravitaillement en vol "massif" et de la prolifération des drones...je n'entrerai pas dans ce débat, me contentant d'inciter les rédacteurs à observer ce que font ceux "qui ont les moyens de leurs ambitions ou prétentions": Américains, Russes et Chinois, ou qui voudraient les avoir: Indiens et Japonais.

 

 En revanche j'entre dans le débat quand je lis dans un texte important, soutenu peut-être par le complexe militaro-industriel français (s'il y en a un), qu'une fois admise l'idée de rester en possession d'une aviation embarquée et des navires correspondants, on pourrait, voire devrait, s'affranchir de tous les ennuis qu'entraîne la propulsion nucléaire. LA JE DIS NON ! Il m'est déjà arrivé d'écrire qu'une telle idée est une HERESIE en matière militaire. J'invite ceux qui émettent une telle idée à regarder combien les E.U. ont de porte-avions à propulsion "fossile"... et à se demander pouquoi la réponse est: zéro. La liberté d'action d'un PA disparait s'il est dépendant d'un flux de ravitaillement en carburant : le "Foch" en 1982 devant le Liban devait ravitailler tous les QUATRE JOURS - et encore fallait-il que le ravitailleur et son indispensable escorte fussent là en temps et en heure. Je ne m'étendrai pas davantage, mais je demande au Forum pour la France d'indiquer à ceux qui voudront bien l'entendre que si l'on prétend maintenir une force navale comprenant des P.A. il n'est pas question de priver ceux-ci de la propulsion nucléaire ( je crois avoir déjà écrit, ou lu, que cela reviendrait à faire déplacer des rampes de lancement d'armes stratégiques par des moyens hippomobiles...).

 

Michel DEBRAY (Amiral 2 SR)

 

La France vient de gagner une grande bataille. L’ile de Tromelin reste entièrement française !

La France vient de gagner une grande bataille. L’ile de Tromelin reste entièrement française !

 

Sur le pont depuis ce matin pour défendre selon nos capacités l’ile de Tromelin et l’unicité de la République, nous sommes heureux d’apprendre la nouvelle : Suite aux coups de boutoirs donnés contre le projet, le Gouvernement vient de décider de retirer le projet de loi qui aurait permis la ratification d’un accord de co-gestion de l’ile signé par Mitterrand et qui avait été adopté par le Sénat ancienne mouture.

 

Nombre de députés de la nation sont montés au créneau, les signataires du papier ci dessus, dont Philippe Folliot dont nous connaissons les combats pour nos territoires d’Outre Mer et nos eaux territoriales. Mais citons aussi le combat de Monsieur Lelouche, autre député de la nation, toujours présent, lorsqu’il s’agit de TOM de COM.


Jacques Myard, Président de CNR tentait d’obtenir un temps de paroles pour défendre la France Une et Indivisible.

 

Grand merci à notre chargée des affaires extérieures, qui ne dort plus depuis le début de cette affaire. Merci à tous ceux qui ont oeuvré à la défense de la souveraineté de la France.

 

Vive la République et vive la France

 

Nous aurons une belle réunion jeudi, avec de belles nouvelles à commenter.

 

Henri Fouquereau
Secrétaire général du Forum Pour la France

L'accord des Etats membres est-il requis pour valider un traité de libre échange négocié par l'Union européenne?

 
L'article du 21 décembre 2016 de la revue "Challenges" intitulé "UE: un droit de veto pour les Etats membres sur les traités de libre-échange?", reproduit en pièce jointe,  tire sa substance du Communiqué de presse n° 146/16 du 21 décembre 2016 de la Cour de justice de l'Union européenne donnant connaissance de la position prise par l'Avocat général sur cette question. A ce jour, le texte même des conclusions de l'Avocat général n'est pas disponible sur le site de la Cour de justice de l'Union européenne. Mais le communiqué précité est à la fois bref et très clair. Il mérite donc d'être placé également en pièce jointe.
 
Voici quelques remarques sur l'affaire en cause.
 
1°) Une lecture un peu rapide de l'article de Challenges peut faire illusion.
 
Il pourrait donner à penser que, selon l'Avocat général, tous les traités de libre échange de l'UE doivent être approuvés par tous les Etats membres. Or il suffit de lire les deux premières lignes du communiqué de presse pour comprendre qu'il n'en est rien. Voici ces deux premières lignes:
"Toutes les parties de l'accord ne relèvent pas de la compétence exclusive de l'Union, de sorte que l'accord ne peut être conclu sans la participation de tous les Etats membres." Ces deux lignes constituent à elles seules un bon résumé de la position de l'Avocat général. Elles laissent supposer que, selon lui, il peut exister deux sortes de traités de commerce de l'Union: ceux qui ne comportent que des dispositions relevant de la compétence exclusive de l'Union, et ceux qui comportent à la fois des parties relevant de la compétence exclusive de l'Union et des parties relevant de la compétence des Etats membres. Les premiers ne feraient pas intervenir les instances nationales pour leur conclusion, cependant qu'en sens inverse, les seconds nécessiteraient "la participation de tous les Etats membres". Cette distinction est celle qu'ont faite bon nombre d'Etats membres, qui ont distingué les traités purement commerciaux et les traités "mixtes". C'est la position que j'ai moi-même défendue au moins depuis juillet 2014 (voir ma note en pièce jointe). Reconnaissons que l'article de Challenges, après avoir démarré en fanfare de façon trop journalistique, précise quand même en fin de texte que la position de l'Avocat général ne porte que sur les cas pour lesquels les traités comportent des clauses relevant des Etats.
 
N'oublions pas qu'une cour de justice, y compris un avocat général, dont l'intervention constitue une phase nécessaire de toute procédure judiciaire, ne raisonnent que sur des cas d'espèce, dont la généralisation jurisprudentielle doit être faite avec beaucoup de prudence, car elle n'est légitime que pour des affaires présentant les mêmes caractères ayant motivé la prise de position des magistrats. En ce qui concerne le communiqué n° 147/16, il s'agit de répondre à une question posée par la Commission en ce qui concerne l'accord de libre échange avec Singapour. Selon l'Avocat général, cet accord est de nature mixte. Il n'exclut pas que d'autres accords puissent être de nature strictement commerciale.
 
Il est vrai que, dans la pratique, la plupart des accords dits "commerciaux" comportent probablement au moins quelques clauses relevant de la compétence des Etats membres, supposition qui autoriserait à affirmer que les conclusions précitées de l'Avocat général sont presque généralisables.
 
2°) A quel stade de la procédure les Etats membres devraient intervenir si l'opinion de l'Avocat général était confirmée?
 
On peut imaginer que les Etats membres interviennent soit au stade de la signature du traité - le traité est "paraphé", selon le terme employé par l'Avocat général -, soit, par ratification, au stade du feu vert à donner pour son entrée en vigueur. Les longues discussions sur la reconnaissance ou non du pouvoir des Etats membres de se prononcer sur les traités à caractère mixte ont envisagé surtout cet éventuel pouvoir au stade final de la procédure de ratification. Pourtant les commentaires donnés par la presse au sujet de l'aboutissement de l'accord de libre échange avec le Canada (Accord économique et commercial global, AECG en français, CETA en anglais) semblaient incompatibles avec ce schéma. On nous disait que la Wallonie, et donc la Belgique, refusaient
d'approuver l'accord. Et la conséquence était que l'accord ne pouvait être signé. Puis, Wallonie et Belgique ayant finalement accepté d'approuver l'accord, celui-ci pouvait enfin être signé. Ce qui fut fait le 30 octobre 2016. S'agissait-il de la ratification par la Belgique? Et puisque la Belgique avait été montrée du doigt comme le dernier obstacle à l'adoption de l'accord, fallait-il entendre que tous les autres Etats membres avaient, eux, déjà ratifié l'accord? Pourtant les mêmes organes de presse ajoutaient que désormais s'ouvrait la phase de ratification par les Etats membres, et que cette phase pourrait bien durer deux ans ou davantage. Dans ces conditions, à quel titre la Belgique avait-elle pu bloquer pendant un certain temps la signature de l'accord avant toute procédure de ratification?
 
Il faut remonter vraiment aux sources documentaires pour répondre à cette question. Contrairement aux termes du traité TFUE, qui ne prévoit pas que les Etats membres aient éventuellement à co-parapher avec la Commission les accords, le texte de l'accord AECG avec le Canada a été signé, d'une part par le  Canada, d'autre part par M. Juncker, au nom de la Commission, et par les 28 Etats membres, qui sont de ce fait constitués parties au traité. Autrement dit, il y a 30 parties au traité AECG: le Canada, l'Union européenne et les 28 Etats membres. Et le texte de l'accord précise qu'une partie peut le dénoncer ultérieurement. Dans ces conditions, il est permis de se demander si l'AECG est un traité de l'Union, comme ce concept est défini par le traité TFUE, ou ne serait pas plutôt un traité classique de droit international.
 
3°) L'intervention des Etats membres au sein du Conseil ne suffirait-elle pas pour protéger efficacement leur liberté?
 
Le traité (TFUE) prévoit en effet l'intervention du Conseil à tous les stades de la procédure. "Le Conseil autorise l'ouverture des négociations, arrête les directives de négociation, autorise la signature et conclut les accords" (article 218 TFUE, § 2). Cette disposition est applicable tant pour les traités exclusivement commerciaux que pour les traités "mixtes".
 
La réponse est négative: non! l'intervention des Etats membres au titre de leur participation au sein du Conseil ne suffit pas pour assurer le respect de la souveraineté nationale des Etats membres. Et cela pour deux raisons. La principale raison est que le  Conseil se prononce en ces affaires à la majorité qualifiée, sauf quelques exceptions, et cela tant pour les accords purement commerciaux que pour les accords mixtes. Cette participation des Etats membres comme membres du Conseil ne sauraient donc être considérée comme assortie d'un "droit de veto" pour un Etat membre donné. Un Etat membre en désaccord avec le traité pourrait fort bien être mis en minorité dans les procédures de vote du Conseil. Il en va autrement avec la procédure de ratification  nationale: il suffit qu'un Etat membre refuse de ratifier pour que le traité soit bloqué.
 
Il y a une deuxième raison de réclamer la mise en œuvre d'une procédure de ratification nationale des traités de libre échange. C'est que les instances nationales qui se prononcent au sein du Conseil et dans le cadre de la procédure de ratification ne sont pas les mêmes. Au Conseil, ce sont les Chefs d'Etat ou de gouvernement qui interviennent. Dans une procédure de ratification, les Parlementaires donnent ou refusent l'autorisation de ratifier. Des considérations de saine démocratie, en tout cas de répartition des pouvoir entre les institutions nationales, peuvent éventuellement pousser à souhaiter que les parlementaires aient leur mot à dire en ces affaires.
 
4°) Quelle est l'attitude de la Commission au sujet de l'éventuelle participation des Etats membres à la conclusion des accords de libre échange?
 
Elle est complexe. Elle a d'abord été intransigeante, excluant totalement la participation des Etats membres. Le Commissaire compétent à l'époque Karel de Gucht avait déclaré en 2013: "Il faudra ... que le collège des vingt-huit Commissaires européens donne son feu vert au texte définitif que je lui présenterai avant de passer à la ratification par le Conseil des ministres et le Parlement européen" (citation tirée de Libération du 28 octobre 2013). Dans le prolongement de cette position, la Commission a demandé son avis à la Cour de justice sur la question de la participation des Etats membres, et cela au sujet du projet de traité avec Singapour, espérant bien rallier la Cour à sa position. La position exprimée par l'Avocat général à la suite de cette demande d'avis a dû bien désappointer la Commission.
 
Toutefois, sans renoncer à sa position doctrinale, la Commission a le 5 juillet 2016 accepté de considérer que l'accord UE-Canada était un "accord mixte", et c'est sans doute en raison de cette reconnaissance qu'elle a prévu dans le texte même de l'accord la signature de tous les Etats membres aux côtés de celle de l'Union européenne et du Canada. Dans le choix de cette solution, il y a probablement l'espoir de rendre plus difficile par la suite le refus de ratifier d'un pays dont les parlementaires sauraient que leur gouvernement a déjà accepté d'approuver et de signer l'accord.
 
5°)  Un développement jurisprudentiel intéressant
 
Beaucoup de dispositions des traités européens sont suffisamment précises  et détaillées pour limiter la portée des développements jurisprudentiels susceptibles d'être élaborés par la Cour de justice de l'Union. Mais cette fois, la position prise par l'Avocat général s'aventure sur un terrain qu'il était impossible de déduire avec certitude à la lecture des traités UE. Si cette position est confirmée par la Cour elle-même, qui doit donner son avis dans le courant de 2017, elle mettra un terme à la polémique opposant les tenants de la ratification nationale et les tenants de la compétence exclusive de l'Union.
 
Et il faut saluer un avis qui, une fois n'est pas coutume, ne va pas comme d'habitude dans le sens d'un accroissement constant de l'intégration européenne, mais au contraire souligne et renforce les droits des Etats membres. Nous sommes loin des tendances illustrées notamment par l'arrêt de la Cour du 13 septembre 2005, qui reconnaissait au législateur communautaire le droit d'intervenir dans des matières ne relevant pourtant pas des compétences reconnues à l'Union par les traités européens, dès lors que cette intervention s'avérerait indispensable pour "garantir la pleine effectivité" des mesures prises par l'Union dans un autre domaine relevant, lui, de la compétence de l'Union!
 
Peut-on espérer qu'il y ait là un véritable infléchissement jurisprudentiel plus respectueux de la souveraineté nationale? Une hirondelle ne fait pas le printemps, et surtout un avis d'avocat général ne constitue pas encore une décision de justice. Restons donc attentifs jusqu'à la survenue de l'avis que donnera dans quelques mois sur cette affaire la Cour elle-même!
 
Romain ROCHAS
Chef de division honoraire
de la Cour des comptes de l'Union européenne.
 
Article de Challenges sur un droit de ve[...]
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Ratification des accords UE Accords comm[...]
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Communique de presse n- 147-16.doc
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Adieu Michel Rocard

Par le Général (2S) Jean Menu
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Ils ont osé et pris la direction du grand large

 
Première chose ; les sondages n’apportent plus aucune information, le moment T ne désigne plus la vérité
Seconde chose ; espérons qu’il s’agisse d’un sursaut identitaire, l’immigration en provenance des Etats membres de l’Ue a servi de  détonateur, comme le Forum le soulignait hier
 
Troisième chose : la city a perdu une bataille, attention danger : elle a gagné sa bataille contre     Wall Street, elle va vouloir gagner la guerre et sa guerre, c’est de faire du Yuan une monnaie internationale, dont elle devrait gérer les intérêts dans  le monde occidental
Quatrième chose : nous allons voir dans les jours qui viennent, si les articles 50 et 208 du traité de Lisbonne permettent une sortie dans le calme du machin
 
Le Principal : L’Europe de Jean Monnet, de Schumann et des démocrates chrétiens est morte. Le problème : nous ne possédons pas le monde politique compétent pour sortir du machin par le haut
Madame Merkel, ce matin, a donné ses ordres à Junker pour qu’il fasse cesser l’hémorragie – L’Allemagne et sa dame de fer, ne feront qu’une bouchée de qui vous savez, attention danger
 
Le Forum : nous poussons les pions de la souveraineté et de l’indépendance, il nous faut sortir du machin, prouver aux Français que le grand large est notre seul ami
Le Royaume-uni, porte certaines responsabilités dans l’effet nocif de l’Ue, vouloir étendre le machin pour en faire un grand marché, vouloir imposer son idéologie néo libérale, mondialisme et moindre cout, voilà ce que nous devons combattre
 
Le combat est loin d’être terminé, il prend une autre dimension, une autre direction. Nous devons au plus vite, nous réunir pour en discuter
 
Henri Fouquereau
Communiqué du Réseau France
Docteur Jack Petroussenko
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Une promesse de candidat...

Par le docteur Jack Pétroussenko
UNE PROMESSE DE CANDIDAT QU-ON AURAIT PU[...]
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Interview de Jacques MYARD par Henri FOUQUEREAU

Politique pour la France: Réunion des gaullistes de conviction (20/02/2016)

Politique France - Réunion des gaullistes de conviction (20/02/2016)
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Les priorités pour les gaullistes de conviction

Aux amis du Forum pour la France 
Aux gaullistes de conviction
 
 
Suite à la réunion du F. Coppée : samedi 20 février 2016
 
La Constitution : notre ami Etienne Tarride a, depuis samedi, pris la plume pour nous offrir le papier sur la constitution que vous trouverez en téléchargement sur notre site à la page Constitution 
 
ce papier, suite à son intervention magistrale a été trés demandé.
-=-=
 
Un ami du Forum, Gaullistes de conviction : le docteur Pétroussenko, m'a demandé ce matin qu'elles étaient les priorités pour des Gaullistes de Conviction.
 
Nous avons : le monde, l'Europe et l'Euro, la France
 
Les priorités ont été annoncées samedi dernier : Le monde : sans un système monétaire international, il n'y aura jamais rien à faire RIEN.
 
Si le dollar s'enrhume, tout le monde tousse, il faut arrêter le tir, une monnaie nationale ne peut servir d'étalon monétaire international.
Un système monétaire qui serait basé sur un panier de monnaie n'apporterait aucune solution les monnaies étant toutes aussi fausses les unes que les autres
un système basé sur une valeur telle que l'or, serait maintenant inadapté : 1) la production d'or étant désormais  plus faible que le taux de croissance mondial et que la croissance démographique cela n'aurait aucun sens : Sans compter le fait qu'un étalon rigide, pour financer une économie souple, est une absurdité.
 
Le dossier sur un SMI est fait, il sera mis en forme et envoyé.
 
Europe et Euro, même chose : dossier sur l'Euro est fait, il reste à le mettre en forme et à le diffuser- Point qui n'est plus à discuter : nous voulons quitter TOTALEMENT L'euro
 
France :( Etat -Nation) - nation - Etat - société
Avant d'aller plus loin : Le mondialisme disparait , des blocs se constitutent avec chacun un patron : Asie = La Chine. Eurasie = la Russien Amérique du Nord USA , Europe de l'ouest = Allemagne. La France n'a pas à passer sous domination des gens d'Outre Rhin alors constitutons une plaque francophone. Présente dans le monde entier, cette plque ne sera jamais aggressive, elle pourra au contraire, attirer les non partisans inconditionnels d'autres plaques
 
Avec cet arrêt de la globalisation, l'idéologie mondialiste ne peut continuer. UN CHOIX de SOCIETE va donc être débattu, il l'est actuellement en Chine entre partisans du tout marché et partisans du tout Etat
 
Le Gaullisme est clair net et précis sur ce sujet :  Un Etat nation avec un équilibre savant entre Etat et marché, une sorte de troisième ou d'autre voie. Pour l'Etat, la chose obligatoire : le Plan, le service public, la protection sociale - Etat arbitre, Etat protecteur, et marché qui doit oeuvrer de concert.
 
Un plan pour le renouveau d'une économie Gaulliste est en cours d'élaboration par le Professeur émérite : Alain Cotta, une réunion est prévue
 
Cela fait un : vaste programme - d'abord définition de l'Etat nation avec les ingrédients obligatoire : territoire délimité,  la tribu qui vit dessus, avec une volonté d'y vivre ensemble, selon des règles établies pour tous et qu'il faut faire appliquer
 
 
Donc en priorité : définition de l'Etat nation et un dossier sur ce dosage difficile entre tout Etat et tout marché
 
Certains amis du Forum et des gaullistes de conviction se sont proposés pour diffuser ce que nous devions diffuser.
 
Nous possédons pour l'instant : Nos réunions : à diffuser, nos contacts, certains ne peuvent l'être, nos émissions de télévision, les éditos prononcés chaque mois à la radio sont la synthèse de nos travaux effectués.
 
ils sont publiés dans un livre :" Pour la France" qui doit être diffusé, ce qui nous évitera de monter à nouveau certains dossiers 
l'Agriculture : notre programme y est largement exposé
 
Nos émissions de télévision, qui seront sur nos sites : Nos sites que nous devons faire connaître
-=-=
Pour l'instant : le travail du FPF servait à établir des dossiers et à les remettre en mains propres à des élus   de la nation, ceux que nous connaissions. Certaines de nos interventions ont débouché sur des projets de loi ou des lois, j'ai été  choisi  pour animer une association d'élus Gaullistes et souverainistes : je suis amené à constater, que dés que des Présidentielles se profilent : chaque  député choisit un camp, ce qui détruit l'association ou la réduit à sa plus simple expression- Nous attendrons que ce simulacre de démocratie se tasse, pour reprendre nos présentations -
Quoi que : celui sur les territoires d'outre mer doit être terminé pour le 1er mars
Les politichiens.
 
Des fuites, ont été organisées pour ce qui concerne, notre député ami : -photos où on le voit avec Fillon : sa candidature pour les primaires.
 
Sa déclaration lors de ma dernière émission a alimenté les bavardages : dés le lendemain : chez certains députés : il est temps qu'il prenne sa retraite etc
 
Entre nous, il n'y a aucune décision, accord ou quoi que ce soit qui ait été  déterminé entre Fillon et notre ami. Nous sommes à 14 mois des Présidentielles,il faut laisser le temps au temps D'ici janvier prochain, (lancement des campagnes) tellement de choses peuvent se passer, les deux candidats proclamés par les clients du café du commerce pourraient même  disparaître des affiches.
 
Attendons aussi nous à une candidature surprise, qui pourrait rassembler , Gaullistes et Souverainistes -j'en ai été averti ce matin.
 
Les jours et mois à venir seront  difficiles : alors travaillons, mettons nos propositions en avant : faisons nous connaître : Mais surtout ne rentrons pas dans les stratégies aussi bêtes qu'inopportunes : Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas  '18 juin 1940"
 
Henri Fouquereau

Les morts de Ghouta

 Les faits que je vais évoquer ici, ne sont pas anciens. Ils se sont produits il y a un peu plus de deux ans. Mais, après avoir fait la « une » de la presse, ils sont tombés dans un puits de silence et d’oubli. Ramenons-les brièvement à la vie.


                                    En juin 2013, notre gouvernement, emboîtant le pas à  Washington et Londres, lance soudain une mise en garde solennelle à Bachar El Assad. Il lui fait publiquement savoir que la retenue que la France s’est imposée depuis le début de la guerre civile, n’est pas intangible. Si le « dictateur syrien » s’avise à réprimer le soulèvement populaire par l’emploi d’armes chimiques, une « ligne rouge » sera franchie. En représailles, nos « Rafales » bombarderont les bases et dépôts de son armée, ce qui conduira à son effondrement rapide. 


                                   Deux mois plus tard, le 21 août 2013, les médias annoncent que Ghouta, un faubourg de Damas tenu par les insurgés, vient d’être attaqué au gaz sarin. On compte, selon les sources d’information, de 280 à 1720 victimes, presque toutes civiles.


                                   Des commentaires horrifiés s’étalent dans la presse parisienne. L’opinion générale des éditorialistes, universitaires et porte-paroles de partis est que le « boucher de Damas » a voulu narguer la conscience universelle. Sa provocation est insupportable. Dans un appel retentissant, la directrice du journal « Le Monde » réclame une riposte armée. François Hollande fait aussitôt connaître sa détermination : il convoque nos chefs militaires à l’Elysée, approuve le plan de bombardements qu’ils ont établi et ordonne aux pilotes de Rafales de se tenir prêts à voler vers la Syrie en coordination avec les avions de nos alliés.


                                    Mais l’expédition ne parvient pas à décoller. Les députés britanniques, qui n’ont pas oublié que Tony Blair leur avait menti dix ans plus tôt pour leur arracher l’autorisation d’envahir l’Irak, flairent la manipulation et refusent la participation anglaise. Barack Obama tergiverse. Le pape François, qui en sait plus long qu’il ne peut le dire, s’oppose à l’attaque occidentale avec vigueur. Finalement les Américains renoncent  à la guerre. Hollande et Fabius se retrouvent seuls. Ne pouvant plus infliger à Bachar El Assad le châtiment promis, ils multiplient contre lui les condamnations morales et les sanctions politiques .


                                        Pourquoi rappeler cet épisode ? Parce que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OPCW), instance internationale qui regroupe la quasi totalité des Etats du monde, vient de terminer un rapport sur le massacre de Ghouta. Il est le fruit de deux ans de travail. Les experts de l’OPCW ont analysé la nature du gaz qui a tué tant d’innocents, notamment par des prélèvements sur les corps des victimes. Leur conclusion est formelle : la composition de ce gaz est différente de celle que l’on trouve dans les stocks de l’armée syrienne. Bachar El Assad est innocent du crime  qui lui a été imputé. 


                                       Le rapport ne s’arrête pas à ce constat. Il en fait un autre. Il s’intéresse aux armes chimiques que le colonel Kadhafi avait jadis fabriquées et entreposées dans le désert libyen. Une importante partie de son stock a été, après sa mort, vendue à des « groupes anti-Assad » , transportée en bateau vers des ports turcs puis acheminée par la route jusqu’aux fiefs rebelles de Syrie. La composition du sarin libyen est la même que celle du sarin jeté sur Ghouta.


                                        Voici nos dirigeants pris à contre pied. Non seulement ils se sont trompés sur l’identité du coupable mais ils sont dans une position moralement intenable. Si vraiment l’utilisation d’armes chimiques  contre des civils est un crime contre l’humanité et si vraiment celui qui s’en rend responsable franchit la ligne rouge de la punition, qu’attend notre gouvernement pour dénoncer des rebelles qui ont aggravé leur cas en empoisonnant une population qui était sous leur autorité dans le but cynique de nous entraîner à nous battre à leur profit ? 


                                       Mais notre gouvernement semble ne rien savoir. Hollande et Fabius continuent de reconnaître les chefs des insurgés comme seuls représentants légitimes du peuple syrien ; ils les reçoivent à Paris et leur prodiguent un soutien sans faille ;  ils vouent toujours Assad aux gémonies. Quant à l’opinion publique, elle reste dans l’ignorance de ce qui s’est réellement passé à Ghouta en août 2013.


                                        Peut-être nos dirigeants sont-ils trop accaparés par des tâches pressantes pour lire le rapport de l’OPCW ; peut-être estiment-ils qu’il n’ont pas de temps à perdre dans une affaire presque oubliée ; peut-être jugent-ils inutile de lire ce document parce qu’il ne leur apprend rien : ils ont su à quoi s’en tenir depuis le début.  En toute hypothèse, il est clair que, pour eux, la vérité et la justice n’ont pas leur place dans la politique étrangère de la France. 


Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen  
                                               

Voeux du Forum Pour la France

AUX AMIS DU FORUM POUR LA FRANCE, AUX GAULLISTES DE CONVICTION, A TOUS LES FRANÇAIS
 
Nous présentons nos voeœux, à la France
 
2015, Situation, difficile, trop de misère, de chômage, d'actes délictueux. La France est malade, le diagnostics a été mille fois établi. Un  vrai problème : que nous pouvons traiter de suite :  chacun d'entre nous repousse la faute sur l'autre, alors que sont d'abord les Français, dans leur ensemble, qui sont responsables de ce déclin.
 
Chacun a trop pris l'habitude de dénigrer la façon de faire des autres, les parents et les élèves jugent leurs profs, les malades, ou pas, les médecins, la police, la justice, le monde politique, nul ne trouve grâce à leurs yeux, sauf que si l'économie va mal, c'est parce que le consommateur français achète les productions étrangères, que le citoyen français a acheté l'ultra libéralisme proposé par un monde interlope, parce que affairiste, que la France a voté OUI à Maastricht et qu'elle a accepté qu'on lui vende un slogan : Tout ce qui vient d'ailleurs est meilleur.

 

Personne ne se rappelle comment vivaient nos grands parents, personne ne semble se rappeler qu'ils étaient dans l'obligation de retrousser leurs manches. La société n'était pas à l'époque si généreuse que aujourd'hui.
 
Chaque fois que nous dénigrons la France, son pouvoir politique, nos responsables économiques, nous abaissons l'image de la France. Les élus ne sont pas responsables de tout, où s'ils l'étaient, la majorité des Français seraient responsables, car les élus le sont justement par cette majorité. Pas la peine de crier, de hurler, de trépigner, un élu représente la partie la plus importante de la société. A nous de choisir et d'élire nos représentants, non pas à cause du clan, camp, ou parti, mais sur leurs compétences et un programme.


Il en est de même dans d'autres domaines : 4 grosses sociétés français, du CAC 40, ont été achetées cette année par des cies étrangères.

 Nous devons nous poser des questions sur le pourquoi, du comment de la chose.

 

Les épargnants cette année encore ont battu des records, en déposant dans des cies qui financent l'étranger, dans le même temps, nos entreprises françaises manquent d'argent et d'actionnaires
Rencontre cette semaine avec un cadre d'une énorme société française : Je vais visiter mes sous traitants en Italie et la semaine prochaine en Allemagne. Mais pourquoi à l'étranger? Parce que nous ne trouvons plus un certain savoir faire en France.

 

Est ce que nous nous rendons compte : l'argent file ailleurs, le savoir faire de même, nos cerveaux aussi
Nous nous coupons de notre histoire économique et financière : le Colbertisme c'était aussi, le beau, la qualité dus aux savoirs faire de nos gens : Nous les appelions Maîtres. A force de dénigrer, nous abaissons notre pays.
 
Alors, impossible de vivre en se vidant volontairement de son sang.
 
La France, représente 1% de la population mondiale et reste 6è puissance économique mondiale. Actuellement des PIB, de pays, partout dans le monde, baissent de 20 à 40% celui de la France reste stable pour le moins. Nous avons tout pour réussir, il suffit simplement de se regarder dans la classe et de se dire si cela ne va pas, ce n'est pas forcément la faute de l'autre,  c'est aussi ma faute.
 
Demain une nouvelle année va voir le jour, nous ne pouvons que souhaitez une chose, qu'elle soit à la hauteur de notre pays, qui est grand.
 
La France est à l'honneur, personne n'en parle :  le meilleur entrepreneur mondial est Français, Syrien d'origine, il a été interrogé ce matin. Il a déclaré son amour pour la France
Seuls les Français n'aiment pas leur grand et beau pays etc
 
Nous pourrions nous poser une question : qui va sauver la France? Les Français de souche? Nous pouvons craindre que ceux qui arrivent d'ailleurs ne prennent la direction de nos affaires qui deviendront forcément les leurs.

 

Il est temps de reprendre la direction de nos affaires en y croyant.

 

Suspendons la main mise des oligarchies et des corporatismes, redevenons des Citoyens, heureux de vivre en France, soucieux de l'avenir du pays   
Arrêtons de rendre les autres responsables : Bruxelles Washington, Francfort et l'Empereur de Chine. S'ils dominent c'est que nous nous sommes laissés faire; la Chancelière éclaboussée par ses erreurs, fait toujours la loi, parce que son peuple est derrière elle.
 
Si nous  écoutons les savants du café du commerce: l'euro était  trop fort : il a perdu de sa superbe et  rien ne se passe. Le baril de pétrole a perdu 50% de son prix, rien ne va mieux, les taux d'intérêts sont négatifs, une véritable richesse, et bien personne n'emprunte. Ces handicaps sont dépassés par le manque de proposition et aujourd'hui de qualité dans nos productions.

Il va falloir faire attention, des systèmes vont exploser, il est urgent que les Français retrouvent leur instinct et que sortent des élites à la hauteur, sans cela la situation sera pire que celle d'aujourd'hui. L'indépendance à laquelle nous sommes attachés : cela se mérite, cela demande des efforts.  
 
La France :" j'ai d'instinct, l'impression que la Providence l'a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires........Mais le coté positif de mon esprit me convainc que la France n'est réellement elle même qu'au premier rang. Que seules de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les FERMENTS de la DISPERSion QUE SON PEUPLE porte en lui même. La France ne peut être la France sans la grandeur, Charles de Gaulle.

 

Des craquements sinistres montent des soutes du Paquebot France , il n'est plus temps de désigner les responsables, le temps est venu de calfeutrer, de remettre la France en état de naviguer et d'ouvrir à nouveau des routes.

 

Nous formons des voeux pour que la France, épaulée par les Français, retrouve ce chemin de la grandeur que beaucoup ont abandonné.

 

Henri Fouquereau
Secrétaire Général du Forum Pour la France

Le droit français de la nationalité: Une fabrique de terroristes made in France 

Le droit français de la nationalité
Une fabrique de terroristes made in France 


    Beaucoup de Français ont le sentiment qu'il y a trop de personnes possédant légalement la nationalité française, mais qui ne sont pas vraiment des "Français", avec tout ce que cela implique de maîtrise de la langue française, de connaissance et de pratique des modes de vie français, de racines françaises, et surtout d'amour viscéral de la patrie française.

    Chaque Etat définit ses nationaux. Examinons donc en vertu de quelles dispositions on est ou devient français, et d'apprécier si telle ou telle règle à cet égard aboutit à reconnaître la nationalité française à des personnes qui ne devraient pas posséder cette qualité. Pour en juger, il ne suffit pas d'étudier nos règles légales et leur évolution en matière de nationalité, il faut aussi observer comment elles ont été appliquées.

    L'évolution du droit français de la nationalité étant très complexe, sa description complète a été rejetée dans des annexes que chacun pourra consulter s'il en a le courage, la note en elle-même se limitant à un résumé. La présente étude porte non seulement sur l'état actuel de notre droit de la nationalité, mais sur son évolution. Le législateur a-t-il été de plus en plus strict? Ou de plus en plus laxiste dans la définition des nationaux français? La période d'évolution couverte par la présente étude commence avec l'adoption du Code de la nationalité en 19451 pour aboutir à l'actuel Code civil. Le Code de la nationalité a en effet disparu en tant que tel, ayant été incorporé dans le Code civil en 1993.2

*

A.- Description

    Parmi les titres à posséder la nationalité française, le droit distingue des cas où la nationalité française existe dès la naissance, et des cas où elle est obtenue au cours de l'existence: l'individu naît étranger, mais devient français plus tard. Dans le premier cas, on parle d'attribution de la nationalité, dans le deuxième cas d'acquisition de la nationalité. Le sens du mot "attribution" peut prêter à confusion, et notamment sa différence avec le terme "acquisition" peut ne pas apparaître évidente. Mais acceptons cette terminologie qui est celle de la loi.

    Enfin, outre les cas d'acquisition et d'attribution de la nationalité, qui constituent la base du droit de la nationalité française, la loi distingue des cas particuliers, on pourrait dire exceptionnels, dans lesquels un individu est déchu de la nationalité française, ou tout au moins la perd, et à l'inverse des cas où un individu qui avait la nationalité française mais l'a perdue pour une raison ou une autre, est réintégré dans cette nationalité. Déchéance, perte et réintégration doivent donc être signalés à part, en plus des deux catégories essentielles de possession de la nationalité française, à raison, pour les uns, d'une acquisition, pour les autres d'une attribution de cette nationalité.

 


I.- L'attribution de la nationalité française

Il y a attribution tantôt du fait de la filiation,  tantôt du fait de la naissance en France. Pour parler de façon sommaire, on dira que le premier cas applique le droit du sang, le deuxième, le droit du sol. Les bénéficiaires de ces deux modes d'attribution sont dits "français d'origine". Nous verrons bientôt que ces affirmations ne sont pas tout à fait justes, et réclament d'être affinées.

 

1.- Attribution par filiation

 

    Les règles en vigueur peuvent se résumer en une phrase: tout enfant, garçon ou fille, de Français ou de Française est Français. C'est le droit du sang. Et c'est la règle principale définissant qui est français.

    Il suffit donc qu'un seul des deux parents soit français pour que l'enfant le soit aussi. A noter qu'une telle règle peut être source de cas d'individus à double nationalité. Imaginons en effet un autre Etat ayant établi la même règle. Les enfants d'un couple dont l'un est de la nationalité de cet autre Etat et l'autre est français auront les deux nationalités. A noter aussi que cette règle est un facteur d'accroissement automatique du nombre des Français. Si un couple engendre deux enfants, du point de vue démographique, il y a stabilité: à deux géniteurs d'une génération succéderont deux personnes à la génération suivante. Mais du point de vue du nombre des nationaux, lorsqu'un seul des parents est français, à un seul géniteur français succéderont deux Français à la génération suivante.

    Dans le Code de la nationalité de 1945,  il existait quelques restrictions à cette règle si simple pour un enfant naturel, pour un enfant dont c'est la mère qui était seule française, enfin dans certains cas pour un enfant nés hors de France. Dans l'une ou l'autre de ces hypothèses, l'enfant pouvait répudier la nationalité française. Ces discriminations à l'encontre des enfants naturels et des femmes ont disparu. Seule demeure aujourd'hui une faculté de répudiation pour les enfants nés hors de France si un seul des parents est français. C'est une trace du droit du sol dans la définition du droit du sang.


(Pour plus de détail, voir l'annexe I)

 

2.- Attribution par naissances en France

 

    Que les naissances en France constituent des titres à être français, c'est ce qu'on appelle le droit du sol. Mais c'est intentionnellement que nous avons mis au pluriel le mot "naissances". En effet la naissance en France d'un individu ne suffit pas à lui conférer la nationalité française. La règle, plus exigeante, est: tout enfant, garçon ou fille, né en France, de parents dont l'un au moins est né en France, est français.

    C'est la mise en œuvre de l'idée d'assimilation. La loi a admis qu'une famille qui s'enracine en France devient peu à peu française. Si un enfant est né en France et que son père ou sa mère y est né aussi, cela veut dire, qu'un grand-parent, sans y être né forcément, a au moins un jour, et avant la naissance de son enfant, établi son foyer en France. C'est donc, disons, deux générations et demie d'enracinement en France qui ont été considérées comme nécessaires et suffisantes pour assurer l'assimilation.

    Cette définition, sans doute raisonnable pour des populations très proches culturellement des Français, populations issues de civilisations européennes, occidentales, chrétiennes, est-elle suffisante à l'égard de populations appartenant à des cultures et des religions radicalement étrangères à nos convictions et à notre être? Il y a là une grave question, de plus en plus actuelle, mais qui n'a pas entraîné une modification de la règle.

Cette règle, très simple, était assortie, dans le Code de la nationalité, de quelques assouplissements en faveur d'enfants qui, si elle leur avait été appliquée, en aurait fait des apatrides, par exemple enfants trouvés, ou encore nés de parents eux-mêmes apatrides.

    En sens inverse, le code de la nationalité, comme pour l'acquisition de la nationalité par filiation, établissait des discriminations à l'encontre des enfants naturels et lorsque le parent français était la mère. Ces discriminations ont disparu. Subsiste cependant encore aujourd'hui la répudiation possible de la nationalité française par un enfant dont un seul des deux parents est né en France.


(Pour plus de détail, voir l'annexe II)


II.- L'acquisition de la nationalité française

 

    En plus des personnes qui ont la nationalité française dès leur naissance, en vertu de l'un ou l'autre des modes précités d'attribution de la nationalité française, d'autres personnes acquièrent de différentes façons cette nationalité au cours de leur vie.

Les cas d'acquisition de la nationalité française se répartissent en cinq modes:
- 1) par filiation;
- 2) par mariage
- 3) par naissance et résidence en France;
- 4) par déclaration de nationalité;
- 5) par décision de l'autorité publique.

 

1.- L'acquisition de la nationalité française par filiation

 

    L'acquisition par filiation est une rubrique vide. En effet, elle ne traite que des conséquences de l'adoption sur la nationalité de l'adopté. On sait qu'il y a deux sortes d'adoptions: l'adoption simple et l'adoption plénière. Or "l'adoption simple n'exerce de plein droit aucun effet sur la nationalité de l'adopté".3 Quant à l'enfant adopté par adoption plénière, il est assimilé complètement à un enfant biologique et légitime, y compris en matière de nationalité, c'est-à-dire qu'il sera français s'il répond à l'un des critères d'attribution de la nationalité déjà examinés. En particulier, l'enfant sera considéré rétroactivement comme français depuis sa naissance, comme il est de règle dans les cas d'attribution de la nationalité. L'adopté est un "Français d'origine".

    Ces règles sont restées stables depuis au moins 1939.


(Pour plus de détail, voir l'annexe III)

 

2.- L'acquisition de la nationalité française par mariage

 

    Une personne étrangère ou apatride qui se marie avec une personne de nationalité française peut devenir française.

    L'évolution des règles depuis 1945 à cet égard a été marquée par des allers et retours continuels. Tantôt on institue des restrictions, tantôt on libéralise. Aucune tendance d'ensemble ne se dégage de toute la période. Il y avait en 1945, là encore, une discrimination homme-femme, qui a disparu depuis lors (libéralisation). D'abord de plein droit, l'acquisition n'est maintenant accordée que sur déclaration de l'intéressé, donc sur la base d'un acte volontaire. On ne devient plus français en dormant (restriction). L'acquisition, d'abord effective sans délai après le mariage, intervient par la suite après un délai d'ailleurs fluctuant: après 6 mois, puis 2 ans, puis 1 an, puis de nouveau 2 ans, puis 4 ans, et même 5 ans dans certains cas. (restriction). La faculté est laissée au Gouvernement de s'opposer à l'acquisition, d'abord de façon discrétionnaire, puis limitée à certains cas définis (libéralisation). On introduit en 2003 une condition de connaissance suffisante de la langue française (restriction). On n'y avait donc pas pensé avant? La nullité du mariage  aboutissait logiquement en 1945 à exclure l'acquisition. Eh bien, aujourd'hui, un mariage nul, s'il a été contracté de bonne foi, n'empêche plus l'acquisition de la nationalité (libéralisation).

    On sent que des motivations antagonistes se sont affrontées au Parlement en un combat indécis au cours de toutes ces années.


(Pour plus de détail, voir l'annexe IV)

 

3.- L'acquisition de la nationalité à raison de la naissance et de la résidence en France

 

    Tout enfant né en France de parents étrangers acquiert la nationalité française à sa majorité.

    Toutefois cette acquisition est soumise à des conditions. Il faut que l'intéressé ait sa résidence habituelle en France. Il faut de plus qu'il ait eu sa résidence habituelle en France pendant une certaine durée, qui a fluctué. Depuis l'âge de 16 ans (1945); pendant les 5 années qui ont précédé sa majorité (de 1974 à 1993); pendant au moins 5 ans (encore aujourd'hui).

    Ces conditions étant remplies, l'acquisition a d'abord été automatique; puis subordonnée à une manifestation de volonté de l'intéressé; puis de nouveau automatique. Toutefois l'intéressé peut décliner l'acquisition offerte par la loi.

    Pour un mineur engagé dans l'armée française, les conditions d'acquisition de la nationalité française, déjà plus libérales que pour les autres, se sont encore libéralisées au cours de la période. Toutefois, pour lui, la nécessité d'une manifestation de volonté subsiste encore aujourd'hui.


(Pour plus de détail, voir l'annexe V)

 

4.- L'acquisition de la nationalité par déclaration

 

    Dans certains cas, l'intéressé, pour obtenir la nationalité française, doit non seulement remplir certaines conditions, mais encore effectuer une "déclaration" par laquelle il réclame la qualité de Français.

    L'enfant mineur né en France de parents étrangers peut réclamer la nationalité française à partir de l'âge de 16 ans s'il a sa résidence en France, et s'il a eu sa résidence habituelle en France pendant au moins 5 ans depuis l'âge de 11 ans. Quand il est plus jeune, dès l'âge de 13 ans, ses représentants légaux peuvent faire en son nom la même démarche, le temps de résidence habituelle en France étant décompté alors à partir de l'âge de 8 ans.

    En 1945, il n'y avait pas d'âge minimal pour le décompte des années de résidence habituelle en France. Le bébé au berceau était donc déjà en train de devenir français du seul fait que son berceau se trouvait en France…

    Autre cas de déclaration de nationalité: l'enfant ayant fait l'objet d'une adoption simple par un adoptant français peut jusqu'à sa majorité réclamer la qualité de Français. Disposition semblable pour l'enfant recueilli en France par des personnes ou institutions françaises. Les dispositions de 1945 pour les adoptés et les enfants recueillis étaient très semblables à celles en vigueur actuellement.

    Autre cas encore. "Peuvent réclamer la nationalité française par déclaration … les personnes qui ont joui, d'une façon constante, de la possession d'état de Français, pendant les dix années précédant leur déclaration".4 La possession d'état de la nationalité est une apparence forte de nationalité résultant d'une série de faits objectifs donnant à penser de bonne foi, tant à l'intéressé lui-même qu'aux tiers, que l'individu est français. Cette disposition a été introduite en 1993.

    En sens inverse, il arrive que des personnes perdent ou se voient refuser la nationalité française au motif qu'elles et leurs ascendants n'avaient pas réellement la possession d'état de Français. Mais le Code civil organise pour eux une "session de repêchage". Ces personnes peuvent en effet "réclamer la nationalité française par déclaration" si elles ont conservé ou acquis des liens manifestes dont la nature peut être très diverse, ou encore servi dans les armées françaises ou alliées. Ces dispositions ont pareillement été introduites en 1993.


(Pour plus de détail, voir l'annexe VI)

 

5.- L'acquisition de la nationalité par décision de l'autorité publique

 

    Pour conférer la nationalité française, l'autorité publique dispose d'un pouvoir discrétionnaire, mais encadré par des limites, le bénéficiaire d'une telle mesure devant remplir certaines conditions. Ces conditions sont:

    - avoir sa résidence en France au moment de la signature du décret de naturalisation;
    - avoir eu sa résidence habituelle en France pendant les cinq années précédant le dépôt de la demande;
    - avoir atteint l'âge de 18 ans;
    - être de bonnes vie et mœurs, et ne pas avoir été l'objet de condamnation pour crimes et délits constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation; ou pour acte de terrorisme; ou d'une condamnation assortie d'une peine égale ou supérieure à six mois d'emprisonnement; ou pour celui qui a fait l'objet d'un arrêté d'expulsion ou d'une interdiction du territoire français encore en vigueur; ou pour celui dont le séjour en France est irrégulier;
    - justifier de son assimilation à la communauté française, notamment "par une connaissance suffisante … de la langue, de l'histoire, de la culture et de la société françaises, … et des droits et devoirs conférés par la nationalité française ainsi que par l'adhésion aux principes et aux valeurs essentiels de la République."

    Des conditions identiques ou semblables existaient déjà dans le Code de la nationalité de 1945. Toutefois, en ce qui concerne la dernière condition, le Code n'exigeait que la connaissance de la langue, celle-ci n'étant pas complétée par cette longue liste d'exigences éthiques et culturelles qui existe actuellement.

    Mais ces conditions apparemment exigeantes sont assorties de nombreuses atténuations et exemptions qui en fragilisent notablement la portée. Et en 1945, il y avait aussi une liste très semblable d'exemptions.

    Ce qui vient d'être analysé, c'est le régime des naturalisations. Mais outre ces situations régies par un pouvoir discrétionnaire de l'autorité publique limité par certaines conditions plus ou moins élastiques, il existe un cas où l'autorité peut conférer la nationalité française, et un cas où il est obligé de le faire. Elle peut la conférer à l'étranger francophone qui contribue au rayonnement de la France et à la prospérité de ses relations économiques internationales (disposition introduite en 1993). Elle doit la conférer en faveur de tout étranger engagé dans les armées françaises qui a été blessé en mission à l'occasion d'un engagement opérationnel et qui en fait la demande.


(Pour plus de détail, voir l'annexe VII)

 

6.- Dispositions communes à certains modes d'acquisition de la nationalité française

 

    Deux dispositions méritent d'être notées à cet égard.

a) Certains séjours hors de France sont assimilés à la résidence en France5

Il s'agit de l'exercice hors de France d'une activité professionnelle pour le compte de l'Etat français ou d'un organisme dont l'activité présente un intérêt particulier pour la France; du séjour dans un pays en union douanière avec la France. La disposition, qui existait déjà en 1945, a été depuis lors  restreinte: l'assimilation se limite à ceux de ces pays qui sont "désignés par décret"; de la présence hors de France dans une formation de l'armée française; ou en qualité de volontaire du service national (cette dernière assimilation a été introduite en 1959).

    Malgré quelques fluctuations, la liste des assimilations à une résidence en France est restée relativement stable.

b) Exclusion des condamnés

Ne peuvent acquérir la nationalité française les condamnés pour crimes ou délits constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour acte de terrorisme; ou encore les condamnés à une peine égale ou supérieure à six mois d'emprisonnement, non assortie d'une mesure de sursis; ou encore les personnes ayant fait l'objet d'un arrêté d'expulsion, d'une assignation à résidence ou d'une interdiction de séjour encore en vigueur; ou encore celui dont le séjour en France est irrégulier.

    En 1945, les dispositions en toutes ces matières étaient à la fois plus et moins rigoureuses que les actuelles. Plus rigoureuses, puisque l'hypothèse d'un sursis n'était pas évoquée, donc n'exemptait pas de l'exclusion. Moins rigoureuses, puisque c'est seulement pour un emprisonnement supérieur à une année (et non six mois) que l'exclusion jouait.


(Pour plus de détail, voir l'annexe VIII)


III.- Perte ou déchéance de la nationalité française; réintégration dans cette nationalité

 

    Le droit distingue la perte de la nationalité française, la déchéance de cette nationalité et la réintégration dans cette même nationalité. Il est nécessaire de distinguer la perte et la déchéance. La déchéance est la conséquence d'actes coupables, crimes ou délits, ou tout au moins d'actes incompatibles avec la qualité de Français. Mais on peut perdre la nationalité sans avoir commis de faute, simplement en raison de la survenue de faits objectifs incompatibles, selon le législateur, avec la qualité de Français.

 

    1.- Déchéance de la nationalité française

 

    Le Code civil prévoit quatre cas possibles de déchéance de la nationalité:
    - condamnation pour crime ou délit constituant un acte de terrorisme ou une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation;
    - condamnation pour crime ou délit commis par des personnes exerçant une fonction publique et portant atteinte à l'administration publique. Il s'agit des abus d'autorité commis contre l'administration, mais aussi contre des particuliers;
    - condamnation pour s'être soustrait aux obligations résultant du Code du service national. Cette disposition subsiste actuellement malgré la suppression du service militaire obligatoire;
    - le fait de s'être livré au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciable à la France.

    En 1945, le Code de la nationalité comportait déjà ces quatre cas, quoique parfois libellés de façon un peu différente. On a ajouté la mention du terrorisme en 1998. Le Code contenait aussi un cinquième cas: condamnation en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par le droit français, et ayant entraîné une peine d'au moins cinq années d'emprisonnement. Etrange mixage de droit français et de droit étranger.

    A noter que la déchéance n'est possible qu'à l'égard de personnes ayant acquis la nationalité française. Elle est donc inapplicable aux Français dits "d'origine".


(Pour plus de détail, voir l'annexe IX)

 

2.- Perte de la nationalité française

 

    Il existe six cas pouvant donner lieu à la perte de la nationalité française:
    - un Français peut demander à perdre la nationalité française s'il possède une autre nationalité. La loi cherche à éliminer les cas de nationalités multiples;
- la perte de la     nationalité française peut être prononcée par jugement si trois conditions sont remplies à la fois, à savoir: l'intéressé n'a jamais eu sa résidence habituelle en France; ses ascendants, dont il tient par filiation la nationalité française résident à l'étranger depuis au moins un demi-siècle; l'intéressé et ses ascendants n'ont plus la possession d'état de Français (sur ce concept, voir supra, section II.4, L'acquisition de la nationalité par déclaration de nationalité, et annexe VI);


    - le Français majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère perd la nationalité française;
    - une personne française qui épouse une personne étrangère et acquiert de ce fait la nationalité de son conjoint perd la nationalité française si en outre la résidence habituelle du ménage a été fixée à l'étranger;
    - le Français qui se comporte en fait comme le national d'un pays étranger peut, s'il a la nationalité de ce pays, être déclaré avoir perdu la qualité de Français. L'incidente "s'il a la nationalité de ce pays" traduit la volonté du législateur d'éviter les cas d'apatridie;
    - perd la nationalité française celui qui occupe un emploi dans une armée ou un service public étranger, ou dans une organisation internationale dont la France ne fait pas partie, ou leur apporte son concours, s'il conserve cet emploi ou poursuit son concours alors que le gouvernement français lui a enjoint de résigner cet emploi ou de cesser ce concours.

    De plus, n'oublions pas que, lors de l'étude sur la nationalité d'origine par droit du sol, nous avons rencontré des cas de répudiation possible de la nationalité française.

    Les dispositions actuelles sur la perte de nationalité française ne s'éloignent guère de ce qu'elles étaient en 1945 dans le code de la nationalité. Toutefois:
    - des dispositions comportaient une discrimination à l'égard des enfants naturels et des femmes. Elles ont été supprimées ou purgées de leur aspect discriminatoire. Une "femme française" devient "un conjoint français".
    - la plupart des autres retouches vont plutôt dans le sens d'une restriction des cas de perte de nationalité, donc d'un libéralisme plus grand dans la définition de la nationalité française. C'est ainsi que, depuis 1973, celui qui acquiert volontairement une nationalité étrangère ou qui l'acquiert par mariage, ne peut la perdre que s'il réside à l'étranger. La femme et les enfants du Français qui se comporte comme un étranger, en 1945 perdait comme lui la nationalité française. Cette extension a disparu;
    - il existe un cas pour lequel, au contraire, l'évolution du droit a plutôt accru le risque de perte de nationalité. A un emploi dans un service public étranger ou une armée étrangère, a été ajouté un emploi dans une organisation internationale. D'autre part le délai fixé pour obtempérer à l'injonction de quitter cet emploi a été ramené de six à deux mois.


(Pour plus de détail, voir l'annexe X)

 

    3.- Réintégration dans la nationalité française

 

    La réintégration dans la nationalité française concerne les personnes qui ont été françaises, mais qui ont perdu cette nationalité pour une raison ou une autre.

    En 1945, la réintégration était accordée par décret de façon discrétionnaire, toutefois seulement lorsque l'intéressé ne se trouvait pas dans certaines situations qui excluaient la réintégration. Les situations d'exclusion étaient:
    - l'intéressé n'a pas de résidence en France au moment où la question de la réintégration se pose;
    - l'intéressé n'a pu apporter la preuve qu'il a eu dans le passé la qualité de Français;
    - l'intéressé a perdu la nationalité française parce qu'il l'a répudiée;
    - l'intéressé est l'enfant naturel qui est devenu français parce que sa mère l'est devenue, mais qui a perdu la nationalité française parce que sa mère l'a elle-même perdue, s'étant mariée à un étranger alors que l'intéressé était encore mineur.

    Toutes ces restrictions ont disparu dans le Code civil actuel. Il est seulement précisé que la réintégration est soumise aux conditions et aux règles de la naturalisation, ce qui  confirme le caractère discrétionnaire de la réintégration. De plus, le code civil institue une procédure de réintégration, cette fois contraignante pour l'autorité publique, par déclaration de l'intéressé, et cela dans deux cas:
    - pour les personnes ayant perdu la nationalité française à raison du mariage avec un étranger;
    - pour les personnes ayant acquis une nationalité étrangère en vertu d'une mesure individuelle.

    Toutefois, dans les deux cas, la personne doit posséder avec la France "des liens manifestes".

    C'est en 1973 que le législateur a ainsi considérablement élargi les possibilités de réintégration.


(Pour plus de détail, voir l'annexe XI)


B.- Evaluation

 

    1.- Le législateur n'est pas devenu de plus en plus laxiste

 

    Lorsque je me suis proposé d'étudier notre droit de la nationalité, je me demandais si notre législateur n'avait pas été de plus en plus démagogue, et si l'évolution de ce droit n'était pas caractérisée par un élargissement inconsidéré de la réponse à la question: "Qu'est-ce qu'un Français"?

    A l'examen de l'évolution des textes, je dois conclure que non, la législation depuis 1945 n'a pas été marquée par une tendance quasi générale à l'élargissement de la définition du Français. Il apparaît plutôt que l'évolution met en lumière de nombreuses hésitations, des allers et retours, des règles que l'on assortit de nombreuses exceptions, dans le sens tantôt de l'élargissement, tantôt de la restriction, bref beaucoup de palinodies, comme si le législateur, après avoir posé un principe, était pris de remords et se croyait obligé ou d'abroger le principe ou d'en atténuer les effets. Le lecteur désireux de vérifier ce fait pourra utilement se reporter aux annexes, dans lesquelles les étapes de l'évolution de notre droit apparaissent de façon plus détaillée.

    Si donc les faits montrent pourtant qu'actuellement, beaucoup de personnes possèdent ou acquièrent la nationalité française sans vraiment la mériter, cela ne peut venir que de trois causes: ou bien c'est constamment, donc pendant toute la période étudiée, que notre droit a été trop laxiste, ou bien c'est l'application des dispositions en vigueur par l'autorité publique qui a été trop extensive, ou encore c'est parce que des règles, acceptables dans un certain contexte historique, étaient potentiellement dangereuses et sont devenues catastrophiques, le contexte ayant changé. Nous allons examiner dans quelle mesure les défauts de notre système relèvent de l'une ou l'autre de ces causes.

 

    2.- Est-il juste de dire qu'en étant français en vertu du droit du sol, on est "Français d'origine"?

 

    Nous avons vu qu'il y a deux catégories de Français de naissance. Ceux qui le sont par filiation – c'est le droit du sang - et ceux qui le sont dès que, sur deux générations il y a eu naissance en France – c'est le droit du sol. L'idée, juste, et traditionnelle en France, est qu'à côté du droit du sang, il faut faire une place à l'assimilation. On remarquera d'ailleurs que le prétendu "droit du sol" est dès le départ mâtiné de droit du sang, puisque la naissance en France d'un individu ne suffit pas pour lui conférer la nationalité française: il faut aussi que son père ou sa mère y soit né aussi.

    Or peut-on dire que le seul fait de deux générations de naissances en France suffit à assurer l'assimilation? La règle était peut-être – et encore! – acceptable à une époque où la quasi totalité des immigrants étaient d'origine européenne et chrétienne – Italiens, Portugais, Espagnols, Polonais -, mais l'est-elle encore alors que le gros des immigrants relève de cultures et surtout de religions qui sont totalement étrangères à notre histoire et notre tradition? Bien plus, n'est-ce pas induire en erreur que de classer ces Français par droit du sol comme des Français d'origine. Est-il juste de dire, comme l'affirme le Code, qu'un tel est d'origine française parce que son grand-père étranger, qui est peut-être encore vivant, est venu s'installer en France? Il y a là, me semble-t-il, un abus de langage. Et à notre époque où les communautarismes ont tendance à proliférer, le caractère d'étranger risque de subsister bien au-delà de deux générations.

    Combien sont-elles par an, les naissances en France donnant lieu à attribution de la nationalité française par droit du sol? Si les statistiques de l'INSEE permettent d'isoler, dans le nombre total des naissances en France, celui des naissances provenant de deux parents étrangers, elles ne permettent pas, à ma connaissance, de chiffrer avec certitude parmi ces dernières celles pour lesquelles au moins un des deux parents est né en France. C'est bien dommage, car ce nombre serait celui des Français dits "d'origine" par droit du sol. Certains calculs me permettent de dire qu'il est largement inférieur à 50 000 par an. Je ne serais pas surpris qu'il soit de l'ordre de 12 000 par an, ceci dit sous toute réserve. 

 

    3.- Les règles d'acquisition de la nationalité  détruisent la sagesse des règles d'attribution de celle-ci

 

    Quoi que l'on puisse objecter à l'encontre du libellé des dispositions relatives aux Français dits "d'origine", c'est-à-dire aux règles d'attribution de la nationalité française, ou encore, pour parler plus clairement, aux règles définissant qui est Français de naissance, il reste que ce premier jeu de règles est marqué par le souci de garantir la continuité historique et intergénérationnelle de la nation.

    Or en examinant les règles traitant des modalités d'acquisition de la nationalité française, donc des règles permettant à certains individus d'acquérir dans le cours de leur vie cette nationalité, on est obligé de conclure qu'elles ruinent les précautions établies par les règles relatives aux Français de naissance. Vous ne pouvez pas vous dire français dès votre naissance? Rassurez-vous et patientez, d'ailleurs peu de temps, car vous allez pouvoir le devenir à bref délai. Telle est l'incohérence de notre droit.

    Mais communiquons sans plus attendre les chiffres officiels relatifs aux différents modes d'acquisition de la nationalité française. Il faut reconnaître en effet que le nombre de personnes bénéficiant de l'un ou l'autre des modes d'acquisition de la nationalité française a fortement diminué au cours des dernières années, après un pic en 2004, avec toutefois une certaine remontée en 2014.  

 

Acquisitions de la nationalité française(1)
par ordre d'importance décroissante

Il faut deux générations de naissances en France pour être français dès la naissance. A défaut, votre naissance en France suffira et vous deviendrez français à votre majorité si vous avez eu et avez aujourd'hui votre résidence en France (cf. supra, A, I, 3). Vous pouvez même l'obtenir avant d'être majeur, dès l'âge de 16 ans, si, dans des conditions semblables de résidence en France, vous en faites, je ne dis pas "la demande", mais "la déclaration" (Cf. supra, A,I,4). Autrement dit c'est un droit. Bien plus, vos représentants légaux peuvent faire à votre place cette même "déclaration" dès que vous avez atteint l'âge de 13 ans. Il vous aura donc suffi de patienter pendant 13 ans pour surmonter le fait que ni votre père ni votre mère ne sont nés en France. Cette fois, nous sommes dans le droit du sol pur: je suis né en France, je suis français.

    Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que l'on puisse lire dans un document de l'INSEE la phrase suivante: "5 % des descendants de deux parents immigrés n'ont pas la     nationalité française".7 Que représente quantitativement ce pourcentage? La même étude de l'INSEE affirme qu' "en 2008, 3,1 millions de personnes âgées de 18 à 50 ans, nées en France métropolitaine, sont enfants d'immigrés."  Et "50 % ont deux parents immigrés". C'est la catégorie qui nous intéresse ici, car dès lors que l'un des parents est français, l'enfant est français dès la naissance (voir supra, A, I, 1). Ces 50 % représenteraient donc environ 1,55 millions de personnes. Et si vous appliquez à cet effectif le pourcentage précité de 5 % restés étrangers, soit 95 % devenus français, on aboutit à environ 1,47 millions d'enfants de 18 à 50 ans nés en France de parents immigrés et qui sont français selon la loi. Retranchez si vous voulez de ce nombre les12 000 ou        même 50 000 enfants d'immigrés par an déjà identifiés plus haut et qui sont français à la naissance en tant que Français dits "d'origine", le gros du bataillon restera une masse d'étrangers devenus français par acquisition de la nationalité au cours de leur jeunesse, et à des conditions moins exigeantes, puisqu'elles ne requièrent qu'une génération de naissances en France au lieu de deux. Pourquoi une telle antinomie, une telle incohérence au sein de la loi? Comprenne qui pourra.

 

     4.- Acquisition de la nationalité sans aucune naissance en France

 

    Avec les cas d'acquisition de la nationalité française autres que ceux que nous avons déjà vus, aucune naissance en France n'est requise. Ni celle d'un parent, ni même celle de l'intéressé. Le caractère "français" des intéressés risque donc d'être beaucoup plus douteux. On trouve là les cas d'enfants adoptés ou recueillis, les personnes ayant la possession d'état de la nationalité française (rappelons que la possession d'état de la nationalité française est une apparence de possession de la nationalité), l'acquisition de la nationalité par mariage, ou encore par naturalisation. Quant aux cas de réintégration dans la nationalité française, tout dépend de la nature du titre à être français que les personnes réintégrées avaient eu précédemment avant de perdre la nationalité française. On peut donc trouver dans cette dernière catégorie des personnes qui avaient été françaises par naissance en France et des personnes qui avaient été françaises sans être nées en France.

    Ces personnes devenues françaises sans être pour la     plupart nées en France sont assez nombreuses: 75 966 en 20148, à quoi il faut, sinon ajouter, du moins associer les réintégrations au nombre de 2 600. Comparées au nombre des naissances en France de 2014, soit 781 167, ces        75 966 personnes devenues françaises sans être nées en France représentent un bonus assez considérable, de 9,7 %. Il y a donc lieu de souhaiter que les conditions dans lesquelles elles ont obtenu la nationalité française présentent des garanties suffisantes d'assimilation. Cela mérite sans doute un examen complémentaire. Il y a essentiellement dans ce contingent les personnes devenues françaises par mariage et les naturalisés (mais aussi sans doute les "autre déclarations").

a) Les personnes devenues françaises par mariage    
          
    On sait que le risque essentiel en ce qui concerne les personnes devenant françaises par mariage est celui des mariages blancs. Le mariage blanc est un mariage de complaisance par lequel une personne française accepte d'épouser une personne étrangère pour lui permettre d'obtenir un titre de séjour ou d'acquérir la nationalité française, la vie commune, une fois cet objectif atteint, apparaissant comme une fiction ou cessant rapidement après passage devant M. le Maire. Un mariage blanc est susceptible d'être frappé de nullité.

    Combien de mariages blancs en France ayant pour résultats une acquisition de nationalité française? Impossible à dire de façon précise. Il n'y a pas de statistique fiable sur le phénomène des mariages blancs. Il nous faut donc tenter de limiter l'incertitude résultant de cette lacune en cernant les groupes dont l'effectif est chiffrable et à l'intérieur desquels peuvent surgir des cas de mariages blancs.  
En 2009, le ministère de l'immigration évaluait à quelque 50 000 individus par an le nombre d'immigrants qui contractaient mariage avec une personne de nationalité française. Ces individus provenaient surtout du Maghreb, d'Afrique et d'Asie9. Bref, ce ne sont généralement pas des Portugais ou des Italiens… Et ce chiffre aurait bondi depuis 1995.

Il est vrai qu'en cas de mariage blanc, la fraude ne tend pas toujours à obtenir la nationalité française. Très souvent, elle vise l'obtention d'un titre de séjour (ou les deux). Toujours en 2009, ces mariages mixtes auraient été à la base de 40 % des titres de séjour de longue durée10. Nous pouvons cependant resserrer l'ampleur du groupe qui nous intéresse: celui à l'intérieur duquel il est possible de trouver des cas de fraude dont l'objet était bien l'acquisition de la nationalité française. En effet si vous vous reportez au tableau de la page 10, vous trouverez qu'en 2014, il y a eu en France 19 725 acquisitions de la nationalité française par mariage d'une personne étrangère avec une personne de nationalité française. Là se trouve le gisement de mariages blancs possibles ayant pour objet l'acquisition de la nationalité française. 

 

b) Les naturalisations

    Qu'en est-il en France? Le fait est que la naturalisation tient de loin le premier rang parmi les procédures d'acquisition de la nationalité française (voir le tableau figurant en page 10). A elles seules, elles représentent plus de la moitié de toutes les acquisitions. A côté des Français par filiation (au moins un parent français), qui constituent en gros la base la plus sûre de mesure des vrais Français, et qui ont été en 1914 au nombre de 716 595, les 55 010 naturalisations représentent un "bonus" douteux de 7,7 %, ce qui n'est pas rien. Douteux car les naturalisations présentent deux inconvénients ou risques. D'abord, elles sont, comme on l'a vu, discrétionnaires, ce qui ne veut pas dire qu'elles ne sont pas subordonnées à certaines conditions, de résidence en France, d'âge minimal, de bonnes vie et mœurs, d'assimilation. Mais ces conditions remplies, qui ne sont  certes pas négligeables, il reste que l'autorité est libre d'accorder ou de refuser la naturalisation. D'ailleurs, certaines de ces conditions laissent une part à l'appréciation: bonnes vie et mœurs, assimilation et connaissance de la langue française, tout cela ne se prête guère à une mesure mathématique!

    Le deuxième inconvénient de la     naturalisation est le fait que ce pouvoir discrétionnaire est accordé au seul pouvoir exécutif: la naturalisation est accordée par décret. Or chacun sait que le pouvoir exécutif, disons pour résumer le gouvernement, peut être tenté d'accorder la nationalité française pour des motifs électoraux à des personnes qui ne mériteraient pas de l'obtenir, mais qui peuvent fournir un vivier d'électeurs favorables au généreux gouvernement qui leur a conféré la qualité de citoyens. Il peut exister aussi des gouvernements tentés de régler l'irritant problème des étrangers en situation irrégulière par la solution la plus simple, à savoir transformer ces étrangers en Français.


    5.- Le démembrement du concept de nationalité

 

    A quoi sert le concept de nationalité? La possession de la nationalité est assortie d'un certain nombre de droits et obligations, de privilèges11 dont les étrangers sont exclus. Dépouillée de ces privilèges, la nationalité perd tout sens et tout intérêt. Or un véritable démembrement du concept de nationalité a été opéré par plusieurs voies. Telle est notamment la concession du droit de vote aux étrangers. Ce projet faisait partie des 110 propositions du candidat François Mitterrand, qui ne l'a cependant pas réalisé. C'est ensuite le traité de Maëstricht qui est revenu à la charge, au profit des ressortissants des autres Etats membres, et cela à un double titre. En ce qui concerne les élections municipales: "Tout citoyen de l'Union résidant dans un Etat membre dont il n'est pas ressortissant a le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales dans l'Etat membre où il réside" (article 8B, § 1). Ensuite pour les élections européennes: "tout citoyen de l'Union résidant dans un Etat membre dont il n'est pas ressortissant a le droit de vote et d'éligibilité aux élections au Parlement européen dans l'Etat membre où il réside" (article 3B, § 2). Ces dispositions font partie du droit positif français, puisque leur substance a été reprise par le traité de Lisbonne (article 20 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). L'idée a ultérieurement été encore élargie. M. François Hollande, dans son programme de candidature à la présidence de la République, avait prévu d'étendre, dans les élections municipales le droit de vote des étrangers aux ressortissants de pays non membres de l'Union. Mais une fois élu, il a renvoyé ce projet à des temps plus favorables. Cependant il demeure dans les intentions officielles de l'actuel Président et du Parti socialiste.

    Dans le même ordre d'idées, il existe un autre démembrement de la nationalité, lui aussi imposé par l'Union européenne. La France – comme sans doute les autres Etats membres – avait réservé certains emplois dans les services publics à ses nationaux. L'Union européenne a considérablement réduit le champ autorisé de ces postes réservés, donnant ainsi le droit à des étrangers ressortissants d'autres Etats membres de briguer des emplois dans des services jusque là réservés aux citoyens français. L'idée est au fond de majorer progressivement les effets de la citoyenneté européenne aux dépens de la citoyenneté nationale.

 

    6.- Lacunes des statistiques de nationalité

 

    L'INSEE donne dans son site internet d'excellentes définitions des catégories de personnes ayant accès à la nationalité française. Définitions certes très résumées mais pertinentes. Et pourtant il est impossible à partir des statistiques de l'INSEE de reconstituer l'état  complet des nationaux français. On peut y trouver l'effectif des personnes ayant acquis la nationalité française. On peut à partir des statistiques de naissance en France, identifier une bonne partie des Français dits d'origine en vertu du droit du sang (enfants nés en France de un ou deux parents français), mais manquent dans cette statistiques les individus nés à l'étranger de un ou deux parents français, puisque ceux-là aussi sont français par droit du sang. On ne peut pas non plus, par les statistiques de l'INSEE, connaître l'effectif complet des individus classés parmi les "Français d'origine" en vertu du droit du sol. Et les quelques études particulières effectuées par des agents de l'INSEE tournant autour des questions relatives aux nationaux, aux étrangers et aux immigrés ne sont pas conçues de manière à apporter une réponse exhaustive au souhait d'identifier de façon complète qui est français et qui ne l'est pas. Reconnaissons qu'il existe sans doute des difficultés techniques pour y parvenir.

 

    7.- Interférences entre la question de l'immigration et celle de la nationalité

 

    La présente note ne traite que de la question de la nationalité, non celle de l'immigration. Il n'est cependant pas possible et il ne serait pas sérieux de ne pas évoquer les liens entre les deux questions. Ces liens sont multiples et complexes. Evoquons-en quelques-uns.

    L'évanouissement progressif de la personnalité et de la spécificité nationales résultent principalement du jeu combiné de l'immigration puis de la plus ou moins grande facilité d'obtenir la nationalité. Séparément, le laxisme éventuel dans l'une seulement des deux politiques en cause, politique de l'immigration ou politique définissant à qui est accordée la nationalité française, est déjà très nocif en soi. Mais s'il y a laxisme dans ces deux politiques, c'est la catastrophe. Une immigration excessive, mais dont les effets seraient contenus par une définition rigoureuse et réaliste du Français, préserverait, au moins en principe, la maîtrise de la nation sur son destin. Mais si, après avoir laissé entrer dans le pays trop d'étrangers non assimilés, on leur accorde ensuite sans retenue les privilèges de la nationalité française, alors tout est perdu.

    D'ailleurs les interférences existent aussi à l'intérieur du bloc législatif sur la nationalité. Le droit du sang semble être la partie la plus sûre du droit de la nationalité, la garantie de poursuite de génération en génération d'une tradition française. Mais si, par un droit du sol impatient et prématuré, vous accordez la nationalité française à des personnes non assimilées qui ne la méritent pas, cette faille se prolongera par le droit du sang sur leurs descendants. Et voilà une des grandes sources du communautarisme: des groupes de prétendus "Français" restant héréditairement des étrangers. 

    Parmi les terroristes auteurs des attentats du 13 novembre 2015, on trouve des individus aux noms typiquement français: Bilal HADFI: il est français. Salah ABDESLAM: pourtant né à l'étranger (à Bruxelles), il est français. Son frère Brahim ABDESLAM est français aussi. Samy AMIMOUR appartient à une famille d'origine kabyle, mais né à Paris, il est français. Ismaël Omar MOSTEFAÏ est né de parents tous deux étrangers (le père algérien, la mère portugaise). Il ne peut donc bénéficier du droit du sang. Il est pourtant français, donc vraisemblablement en vertu du droit du sol dont nous avons dénoncé les faiblesses, à moins que ce soit par déclaration lorsqu'il était encore mineur, ou même automatiquement dès sa majorité, puisqu'il est né en France, à Courcouronnes (Essonne). Mais voici le plus typique exemple de notre gâchis législatif. C'est l'exemple du cousin Abdelhamid ABAAOUD et de la cousine Hasna Aït BOULAHCEN, l'un et l'autre impliqués dans ces mêmes attentats. Le cousin  est belge, la cousine est française. Comment cela se fait-il ? Moi, je suis français et tous mes cousins le sont aussi, parce que nous avons la même filiation. Nos ancêtres communs étaient français. Or les ancêtres communs du cousin et de la cousine étaient marocains. Et ils ne sont sans doute pas nés en France, ces ancêtres. Le père de la cousine a certes vécu longtemps en France, mais il est retourné vivre au Maroc: il a rejoint ses origines. Mais voici l'explication du mystère: le cousin est né en Belgique (à Anderlecht), donc il est belge. La cousine est née en France (à Clichy-la-Garenne), donc elle est française; Ne cherchons pas plus loin les origines de ces deux nationalités.

Voilà de belles illustrations des effets de notre droit de la nationalité, de notre droit du sol!

 

    8.- Projet de réforme annoncé

 

    M. Hollande a annoncé le 16 novembre dernier, au cours de la réunion du Congrès à Versailles, son intention de retoucher le droit de la nationalité. Il voudrait rendre possible la déchéance de la nationalité aux binationaux nés français coupables d'actes de terrorisme. Pourquoi binationaux? Parce que, comme nous l'avons déjà vu plus haut, on ne veut pas faire d'apatrides. Donc les terroristes qui ne seraient que français le resteraient. M. Hollande a donc eu une demi-idée. sa demi-idée n'est sans doute pas mauvaise en soi, mais elle semble très loin de répondre à tous les besoins de réforme de notre droit de la nationalité, beaucoup trop laxiste comme on a pu le vérifier tout au long de notre étude. Recourir à la déchéance, n'est-ce pas le signe que l'on a eu tort d'accorder à certains la nationalité française? Et plutôt que de devoir en dernier recours déchoir certains de la nationalité française, n'eût-il pas mieux valu ne jamais la leur accorder?

*
*   *

    Entreprise sous l'empire d'un sentiment d'inquiétude sur la fragilité de notre droit de la nationalité, la présente étude a été commencée de longs mois avant les derniers événements tragiques qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre dernier. Pourtant ces événements semblent confirmer, hélas, dramatiquement le bien-fondé des sévères réflexions qui la parcourent.


Le 23 novembre 2015
Romain ROCHAS,
Docteur en droit,
Chef de division honoraire
de la Cour des comptes européenne.

Annexes
Par Romain Rochas
Nationalite Evolution du droit francais [...]
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Patriotisme économique et remplacement fusil FAMAS - industrie stratégique

 Le Général PM Gallois, qui a fondé  la doctrine de l'arme nucléaire française sous la Présidence du Général de Gaulle, était nul ne peut l'oublier, Président du Forum Pour la France.

 

Ardent défenseur de l'indépendance et de la souveraineté de la France,  il nous a souvent rappelés ,  la réponse du Général de Gaulle, lorsqu'il  a fallu régler le problème du transport de la bombe nucléaire française et que les américains ont voulu nous vendre les avions capables déffectuer cette mission
Réponse du Général de Gaulle NON .

 

L'indépendance et la souveraineté de la France exigent que : Et bien  la France a su et pu construire les avions nécessaires
Aujourd'hui, il s'agit de NOTRE Fusil d'assaut    ; Une directive européenne nous interdirait de fabriquer nous mêmes fusils, munitions, grenades, parce que nos sociétés spécialisées n'auraient pas réalisé un chiffre d'affaires de plus de 80 millions d'euros l'an pendant 3 ans.
Incroyable : nos fusils et cartouches fabriqués par un autre pays dont nous dépendrons forcément
 
Je tente de joindre le député de la nation : Philippe Meunier pour qu'il intervienne demain lors de l'émission ; Libre journal de la France Libre sur RADIO COURTOISIE, c'est un spécialiste de la question et un politique, qui comme le député Jacques Myard, ne mâche pas ses mots
 
Avant cette démarche, nous avons lu la fameuse directive, que par ailleurs, seule la France respecte; Elle est totalement incompréhensible, nous avons lu les notes pédagogiques d'experts en on ne sait quoi qui l'accompagnent : impossible de lire une quelconque information.
SI QUI NOUS PARAIT en première lecture : C'EST QUE LA FRANCE POURRAIT FAIRE FABRIQUER SES FUSILS, CAROUCHES et GRENADES par l'entreprise française désignée ci-dessous
Si cela se révèle juste, il faut que les Français sachent pourquoi ce choix d'une entreprise étrangère. Il faut que le politique  s'explique


Henri Fouquereau
Secrétaire général du FORUM DU FORUM POUR LA FRANCE


Merci


16 octobre, 2015 Nathan Gain (FOB) RP DEFENSE

 

Verra-t-on la même « pensée gaullienne » apparaître, celle-là même qui, par esprit d’indépendance, avait écarté les HK33, M16 et autres CAL pour favoriser le développement du FAMAS ? Il est sans doute trop tard pour l’industrie de défense française, mais l’affaire aura néanmoins permis de mettre l’accent sur une filière qui pourrait (devrait) maintenant rebondir sur l’exemple des récents succès français à l’export pour favoriser sa renaissance. Et pourquoi pas, lancer le chantier de l’après-AIF

 

Remplacement du Famas :


La saga du remplacement du FAMAS est, une fois encore, revenue sur le devant de la scène ces derniers jours. Fervents défenseurs du « Made in France », Philippe Meunier (Les Républicains) et Jean-Jacques Candelier (PCF) ont demandé au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian de revenir sur sa décision d’acheter un fusil « étranger » pour remplacer les fusils d’assaut français. « Nous comptons sur votre sens de l’État pour revenir sur votre décision d’acheter un fusil d’assaut étranger afin de consolider notre filière nationale de l’armement terrestre du « petit ou gros calibre » », lui ont notifié les deux élus. Si le symbole est fort, cette ultime tentative n’a que peu de chances d’aboutir, tant la possibilité que le fusil d’assaut soit fabriqué en France est mince, voire inexistante.


Petit rappel. En service depuis presque 40 ans, le fusil automatique de la Manufacture de Saint Etienne (FAMAS) modèle F1 fut conçu à la fin des années 1960 autour de la cartouche d’origine américaine de 5,56 x 45 mm. Malgré des qualités certaines, le FAMAS est arrivé aujourd’hui en buttée d’évolution et de développement.


Aussi, une étude fut lancée dès 2009 pour la création d’une Arme Individuelle Future (AIF) à culasse calée capable de tirer l’ensemble des munitions de 5,56 mm OTAN et de recevoir le système FELIN. Une étude suivie, en 2014, par l’appel d’offres lancé par le ministère de la Défense pour renouveler le parc des FAMAS en dotation dans l’armée française. Un marché majeur qui porte sur la production de 90 000 fusils d’assaut dont 21 340 à livrer entre 2017 et 2019, 38 millions de cartouches et 92 000 grenades. Le tout pour un montant global évalué à 400 millions d’euros.


Une perspective à l’origine alléchante pour le marché français. Le hic, c’est que, depuis 2009, l’Europe interdit tout protectionnisme pour ce type de marché et impose à tous les Etats membres de lancer leur appel d’offres à l’échelle européenne ; ouvrant le marché « AIF » à des cadors du domaine, tel H&K ou FN Herstal.


En outre, le cahier des charges imposé s’est révélé particulièrement contraignant pour le seul candidat français, l’entreprise Verney-Carron. Chaque candidat doit en effet présenter des revenus supérieurs à 80 millions d’euros au cours des trois dernières années, alors que Verney-Carron, bien qu’en excellente santé, présente un chiffre d’affaire de 12 millions d’euros. Un critère financier imposé par des contraintes techniques, puisque le fournisseur devra être en mesure de répondre à toute commande imprévue et d’assurer l’entretien et la modernisation du matériel pendant les trente prochaines années.


... la priorité étant mise sur le renforcement d’un marché commun de la défense encore balbutiant et des industries nationales. Un marché européen dont les retombées, dans ce cas-ci, pourraient par ailleurs profiter à de nombreuses entreprises, comme Nexter Mechanics, basé à Tulle (Corrèze), ou Manurhin, basé à Mulhouse.


Cinq fusils d’assaut restent actuellement en compétition : le HK 416 de l’Allemand Heckler & Koch, le SCAR du Belge FN Herstal, l’ARX 160 l’Italien Beretta, le SIG 550 de Swiss Arms et le le VHS2, fabriqué en Croatie par HS Produkt. Les évaluations des armes proposées par ces cinq fabricants ont déjà démarré, le résultat du marché devrait être notifié en décembre 2016 pour un achat courant 2017 complet des forces en 2018.


Verra-t-on la même « pensée gaullienne » apparaître, celle-là même qui, par esprit d’indépendance, avait écarté les HK33, M16 et autres CAL pour favoriser le développement du FAMAS ? Il est sans doute trop tard pour l’industrie de défense française, mais l’affaire aura néanmoins permis de mettre l’accent sur une filière qui pourrait (devrait) maintenant rebondir sur l’exemple des récents succès français à l’export pour favoriser sa renaissance. Et pourquoi pas, lancer le chantier de l’après-AIF

La politique sociale de Charles de Gaulle: Alain Kerhervé

Un livre sur la politique sociale de Charles de Gaulle...

Alain Kerhervé, conseiller municipal d’opposition à Quimperlé est l’auteur d’un ouvrage intitulé Une Révolution en héritage, la politique sociale de Charles de Gaulle. (Ouest-France)  » Ce que l’on connaît de Charles de Gaulle, c’est l’appel du 18 juin, c’est la Ve République, c’est la place de la France dans le monde, explique l’auteur.On parle très rarement de sa politique sociale.

http://www.gaullisme.fr/2015/09/13/un-livre-sur-la-politique-sociale-de-charles-de-gaulle/

Louis XIV et nous

Par Hervé Beaudin
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Travailleurs détachés

Le Parti socialiste, qui tient son Université d'été à La Rochelle du 28 au 30 août a utilisé les services de travailleurs détachés roumains pour la préparation matérielle de cette rencontre. Ce recours à des travailleurs détachés est un moyen de ressusciter le fameux principe du pays d'origine, que la Commission avait tenté d'imposer, finalement sans succès, par la directive Bolkestein. La manœoeuvre du parti socialiste soulève un nouveau tollé. Le PS se défend en affirmant que ce recours est légal. Eh oui, il est légal, puisque le droit européen l'autorise! La question n'est pas de savoir s'il est légal, mais s'il est acceptable. Une fois de plus, nos gouvernants se couchent devant la légalité européenne.
 
Pourtant, lors des débats houleux de 2013 sur cette affaire des travailleurs détachés, M. Sapin, alors ministre du travail, avait déclaré: "Nous ne voulons pas laisser la concurrence déloyale s'installer et précariser les systèmes sociaux des pays avancés". Oui, mais, chez nos hommes politiques, il faut toujours soigneusement distinguer parole et action.
 
Il semble qu'après les protestations qui se sont élevées contre le comportement du Parti socialiste en cette affaire, ledit parti ait demandé à son cocontractant de mettre fin au contrat de ces travailleurs.

Par Romain Rochas
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Que doit faire un pays, pour investir pour le présent et pour l'avenir ?

Simple :
il lui suffit de créer de la monnaie et d'acheter avec des devises étrangères.  Il affaiblit ainsi  sa propre monnaie;  devient plus compétitif, et augmente ses réserves de change.
 
Il faut savoir que depuis la libéralisation des monnaies, depuis la concurrence libre et non faussée, depuis  que l'idéologie libre échangiste a été mise en service par Madame Thatcher et M. Reagan, on créé  de la monnaie sans qu'il y ait pour autant  création d'actif.
 
C'est ce qu'à fait la Suisse face à l'euro. Elle a créé du Franc Suisse, achèté de l'euro avec. Elle a ainsi fait  baisser sa monnaie,  augmenter le cours de la monnaie unique- juste un chiffre : Ses réserves de change en euros, sont passées de 190 à 537 milliards de Francs, sans rien faire d'autre que d'imprimer des billets Nous citons la Suisse à cause d'un (article du journal  Le temps : comment dépenser 537 milliards?), Nous pourrions citer d'autres Etats, sauf ceux de la zone euro, bloqués par un système archaïque "datant d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître".
 
Le seul problème qui vous reste :
Savoir que  faire de cet excédent d'argent et dans quoi l'investir
Cela parait bizarre comme cela, mais la création monétaire est utilisé par tout Etat dont les dirigeants veulent défendre les intérêts. Les Etats-Unis, 4 000 milliards + 85 milliards par mois pendant des années, c'est que fait la Chine actuellement, raison pour laquelle elle permet à l'Angola et à d'autres d'utiliser le Yuan afin de le rendre convertible et de pouvoir le faire accepter par tous (ses réverses en dollars baissent chaque mois, elle va donc entrer dans le système de l'édition des monnaies, la Russie, qui pour l'instant n'a pas le droit d'approcher l'imprimante, fera de même bientôt. Restera la zone euro, campée sur ses certitudes qui datent du temps des cavernes
 
Dans un autre temps,  nous aurions pu fabriquer des Françs, acheter du  DM avec, faire ainsi baisser le cours du Franc en augmentant celui du DM. Nous aurions pu alors rétablir la balance commerciale France/ Allemagne, vendre plus, augmenter nos recettes, augmenter les recettes de l'Etat,  maintenir l'emploi, ne pas nous endetter, ne recevoir d'ordres de personne d'autre que de nous, augmenter nos réserves de change. Nos élites à grosses têtes ont d'abord (VgE) fait exactement le contraire avec les MCM. Ils ont offert aux Allemands de les indemniser et leur ont rendu de l'argent à chaque fois qu'ils nous vendaient quelque chose, afin qu'ils ne soient pas pénalisés par leur monnaie trop forte. Ensuite F. Mitterrand a cru pouvoir  dominer l'Allemagne en lui supprimant sa monnaie. Il a simplement donné une dimension supplémentaire au DM en lui offrant la zone euro
 
Pour rester dans le peloton de tête des monnaies et des puissances économiques,  il aurait fallu conserver notre monnaie nationale, rester maître de notre destin,  et mettre un terme à cette loi imbécile, mais tellement juteuse pour certains, qui a voulu que le Trésor ne puisse plus être présentateur de ses propres effets à l'escompte du Trésor (il aurait peut-être aussi fallu nous mettre à mieux choisir nos élus)
 
Le résultat de nos politiques menées depuis 1976 : Balance commerciale en berne, des millions de chômeurs, le poids de l'Etat qui a diminué, nous ne pesons plus  sur notre avenir, un endettement qui dépasse la raison et que l'on ne pourra jamais rembourser -
Regardons les choses telles qu'elles sont : 1944 endettement de la France : 250% du PIB, seulement,  nous étions  maîtres de notre monnaie, le Général de Gaulle a nationalisé les banques, le crédit , alors l'inflation a remboursé  la dette et permis aux Français, dans le même temps de s'acheter leur pavillon et aux entreprises françaises d'investir. Voilà de la bonne politique, qu'il suffirait de réinstaller
 
Rèvons d'un article dans un journal français :
Mais bon sang que faire de tout cet argent?
Il suffirait pourtant de peu de choses : d'une lucidité, d'un courage politique et que tous ceux qui sont entrés en religion européiste jettent leur soutane aux orties.....................Si peu de choses pour redevenir une grande nation, c'est à pleurer. Des générations vont se demander : comment rembourser plus de 2000 milliards,  pendant que d'autres se demandent  comment dépenser 537 milliards.


Oui mais alors répondront ceux qui n'ont pas encore compris : l'argent ne vaudra plus rien? Va t-on enfin comprendre que l'argent n'est pas une valeur, mais simplement un outil, qu'il n'est pas fait pour être caché et accumulé dans des caves, mais pour circuler : l'économie d'un pays tient à la vitesse de circulation de SA monnaie et de sa redistribution qui ne peut être organisée que par un Etat fort.

 

Henri Fouquereau
Secrétaire Général du Forum Pour la France

Le Président Hollande et l'intégration

 

Dans l'entretien qu'ils ont eu avec M. Hollande ce 14 juillet, les deux journalistes qui l'interrogeaient, Mme Claire Chazal et M. David Pujadas, ont demandé au Président de la République quelles étaient ses intentions en matière d'intégration. C'est le terme qu'ils ont employé. Et M. Hollande a semblé rebondir sur ce terme, comme s'il l'attendait. Qu'est-ce donc que l'intégration?

 

Il y a trois procédés principaux pour avancer dans ce qu'il est convenu d'appeler la construction européenne. Le premier procédé est le transfert de compétences. A partir d'une situation où les institutions européennes n'existaient pas, les traités européens qui se sont enchaînés ont transféré de plus en plus de domaines de compétences des Etats membres vers l'Union. Et ce processus est allé si loin qu'il est difficile de trouver un domaine politique qui ne soit pas, peu ou prou, totalement ou au moins partiellement, du ressort des institutions européennes. Ce premier procédé suffit à priver les nations de l'essentiel de leur liberté propre.

 

    Le deuxième procédé, c'est la supranationalité, c'est-à-dire le fait que des décisions peuvent être prises par l'Union européenne même si certains Etats membres y sont défavorables, et en pareil cas, cela n'empêche pas lesdites décisions de s'imposer même aux Etats qui leur sont hostiles. On voit comment les procédés s'enclenchent de l'un à l'autre. On commence par vous dire: "Oui, certains domaines relèvent de l'Union, mais ces compétences européennes sont mises en œuvre par coopération entre les Etats membres. Ce que nous construisons, c'est "l'Europe des nations".

 

Or avec l'extension des cas de décision supranationales, c'est-à-dire par procédure de majorité qualifiée ou même parfois de majorité simple, cette prétendue "Europe des nations" devient une fiction. Elle introduit en fait un clivage entre les Etats majoritaires et les Etats minoritaires, entre les puissants et les faibles, et on le voit déjà bien dans l'Europe actuelle, avec au sommet l'Allemagne et tout en bas la Grèce. La France qui fait semblant de jouer le duo d'amour égal avec l'Allemagne, dans ce système ne fait vraiment pas le poids… Or le procédé de la supranationalité a été généralisé par les traités successifs, et tout particulièrement par le traité de Lisbonne qui nous régit actuellement.

 

    Mais les apparences subsistent. Nous avons des diètes qui représentent encore les Etats membres de l'Union – le Conseil européen et le Conseil -, et pour ne considérer que la forme, les décisions majeures sont encore prises en partie par les Etats. Reste alors pour parfaire le système le troisième procédé, celui de l'intégration. Pour faire comprendre ce qu'est l'intégration, je recourrai à une image. Vous avez plusieurs pièces métalliques qui, en combinant leurs mouvements respectifs, constituent un mécanisme opérationnel. Dans ce mécanisme, chaque pièce garde une marge de manœuvre, une certaine liberté de mouvement, une fonction propre. Mais vient un moment où l'on soude les pièces les unes aux autres, qui désormais ne constituent qu'un seul bloc solidaire. Et de plus, on lime si parfaitement les soudures que les pièces composantes cessent d'être identifiables une par une. Elles ont en fait disparu, étant remplacées par un bloc unique. C'est l'intégration.

 

    On fait de l'intégration en Europe lorsque les organes de décision cessent d'être représentatifs des Etats pour devenir des organes directement européens, sans la médiation des nations membres, sans racines nationales. Parmi les institutions, hormis le Conseil européen et le Conseil, toutes les institutions sont intégrées: Commission (les Commissaires ne représentent en aucune façon la nation dont ils sont originaires), Cour de justice, Cour des comptes, et même le Parlement européen qui se croit "démocratique", mais qui ne représente en fait aucunement les peuples, puisque tous ses votes se font sur la base d'affinités politiques européennes, jamais à partir de considérations nationales. Mais les "constructeurs" de l'Europe nouvelle ayant presque épuisé les ressources des deux premiers procédés - transferts d'attributions et supranationalité -, ont tendance depuis quelque temps à multiplier les tentatives d'intégration accrue. En voici quelques exemples. La présidence semestrielle tournante du Conseil, assurée à son tour par chaque Etat membre, a été doublée avec le traité de Lisbonne par une présidence du Conseil européen de deux ans et demi assurée par une personnalité non pas élue mais nommée et sans attaches nationales ("ne peut pas exercer de mandat national" 1). Le même traité de Lisbonne a créé une sorte de ministre des affaires étrangères de l'Union sans le titre (le titre, le projet de Constitution européenne de  M. Giscard d'Estaing le lui avait bel et bien donné, mais à Lisbonne, on a préféré créer la même fonction sans aller jusqu'à lui donner le titre explicite), doublant les diplomaties nationales. Intégration encore, avec le rôle accru conféré au Parlement européen, notamment avec la procédure de codécision, devenue de droit commun dans le traité de Lisbonne, et par laquelle les règlements, directives et décisions ne sont plus adoptés par le Conseil seul, mais par le nécessaire accord du Conseil et du Parlement européen. Exemple supplémentaire d'intégration, et non des  moindres, la création de la monnaie unique et du système européen de banques centrales, la politique monétaire cessant d'être le fait des Etats nationaux, les banques centrales nationales subsistant certes, mais dans un état d'étroite subordination à la Banque centrale européenne.

    Le terme "intégration" employé par nos deux journalistes, et repris avec gourmandise par le Président Hollande, était-il judicieusement choisi? Les intentions formulées par M. Hollande en réponse à la question des journalistes auraient en partie un effet d'accroissement de l'intégration, mais en partie aussi une portée plus intergouvernementale, lorsqu'elles relèvent surtout des deux premiers procédés évoqués ci-dessus. Deux procédés qui, soulignons-le, sont suffisants pour exténuer et déliter les nations! Comment serait composé ce "gouvernement économique de la zone euro"? Serait-il confié au Conseil ou au Conseil européen, organes non intégrés? Mais n'assisterait-on pas, comme il est habituel, à la confiscation pour l'essentiel du pouvoir par la Commission, ou même par la BCE et le FMI? De toute façon, ce serait soustraire la politique économique à la sphère propre aux Etats, et la transplanter au niveau européen, surtout lorsqu'il s'agit "dans une seconde étape", d'aboutir à un "budget de la zone euro". Et comme en ces temps d'austérité, les dépenses ne sont guère extensibles, cela devrait signifier un transfert de masses budgétaires des budgets nationaux vers le budget de la zone euro! Dans cette mesure, les choix budgétaires ne seraient plus nationaux, mais directement européens. Ces propositions prolongeraient ce qui a déjà été institué en 2011 et 2012 avec le "semestre européen" et l'obligation imposée aux Etats de soumettre leurs projets de budget annuel aux instances européennes avant leur adoption parlementaire. L'Europe a ainsi pénétré et pénétrerait encore plus dans le domaine de la souveraineté budgétaire, dernier carré de la souveraineté et de la démocratie nationales! Enfin que peut signifier la création d'un "Parlement de la zone euro"? Quelles seraient, là encore, les tâches qui seraient par là soustraites aux Parlements nationaux et transférées au niveau européen? Toutefois M. Hollande s'efforce de nous rassurer. Il veut conférer à l'Europe "des moyens d'action plus forts", mais "dans l'intérêt des peuples, pas pour les brider, pas pour brimer." C'est encore la fallacieuse "Europe des nations" qui veut nous séduire, ou plutôt nous endormir. C'est ainsi que son nouveau "Parlement de la zone euro" comporterait "une présence plus forte des parlementaires … qui représentent les nations". Faut-il comprendre que ce prétendu "Parlement de la zone euro" comporterait une composante intégrée de parlementaires européens et une composante non intégrée de parlementaires nationaux délégués de leur parlement national? Et dans quelle proportion? Et les uns et les autres désignés par qui? Ce serait donc un apparent retour partiel vers une organisation non intégralement intégrée, si l'on me passe ce jeu de mots. On conférerait à ce Parlement bâtard des compétences européennes (le premier procédé identifié plus haut); il y a tout lieu de penser que, comme toute assemblée, il prendrait ses décisions à la majorité (le deuxième procédé de la supranationalité); mais pour faire illusion, on insinuerait que les intérêts nationaux y seraient pris en compte du fait de l'origine d'une partie (ou de la totalité??) de ses membres. Il faut bien comprendre que ce caractère non totalement intégré ne suffit pas à redonner vie aux nations.

 

Le Conseil et le Conseil européen nous en donnent la démonstration. Ces organes sont devenus dans une large mesure des instances qui ne pensent qu'en termes européens, ayant largement perdu le souci des intérêts des peuples qu'ils sont censés représenter. Rappelons-nous aussi que le TSCG2 est un traité purement intergouvernemental, donc qui échappe en apparence aux contraintes propres à l'Union européenne. Pourtant cela n'a pas empêché à la dictature de la troïka - Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI - de peser de tout son poids sur les politiques des malheureux Etats subissant la crise financière. 

 

    Intégrés ou pas, les organes européens  ne cessent de pousser à ce qu'ils appellent "l'harmonisation", ou encore "la convergence". "Harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des Etats membres", "Convergence des performances économiques des Etats membres, "Respect des critères de convergence" comme conditions de l'accession à la monnaie unique, ces expressions sont utilisées un grand nombre de fois par les derniers traités européens. M. Hollande, quant à lui, retient le terme de "convergence". Il assure que "les initiatives vont être prises" pour assurer "une convergence fiscale" et "sociale", et d'abord avec l'Allemagne.

 

    Harmonisation et convergence, termes en apparence rassurants, sont parmi les procédés les plus radicaux de l'intégration. Une image va là encore nous aider à le comprendre. Lorsque vous avez plusieurs plans d'eau communiquant par des écluses, vous pouvez maintenir dans les différents plans des niveaux d'eau différents à condition que les écluses soient fermées. Si l'on veut ouvrir les écluses, il est absolument nécessaire d'égaliser d'abord strictement les niveaux. Alors les écluses peuvent être ouvertes et plusieurs plans d'eau n'en font désormais plus qu'un. Dans l'Union européenne, on a prétendu supprimer toutes les frontières, qu'elles soient douanières (libre échange) ou migratoires (espace Schengen), on a ouvert les écluses. D'où les catastrophes auxquelles on assiste maintenant, les niveaux n'étant pas identiques dans tous les pays. Désindustrialisation: à l'instar de l'eau qui se précipite des niveaux élevés vers les niveaux plus bas, les activités industrielles se précipitent des pays à hauts salaires vers les pays à bas salaires; mais aussi des pays à forte fiscalité vers les pays à fiscalité plus modérée ou faible. Pression migratoire: afflux des ressortissants de pays sous-développés vers les pays à niveau de développement plus élevé. Si obstinés que soient les européistes fanatiques, ils ont bien perçu ces phénomènes. Aussi clament-ils que pour éviter ces inconvénients, il est nécessaire et suffisant de promouvoir harmonisation et convergence.

 

Lorsque tous les pays ont exactement les mêmes systèmes dans tous les domaines – salaires, fiscalité, système social, système de santé et de remboursement des soins, etc. -, en d'autres termes, lorsque tous les écarts de niveaux sont annulés, on ne doit plus craindre aucune turbulence aux frontières. Mais c'est au prix de l'interdiction de toute spécificité nationale des politiques. Chaque pays ne peut plus rien faire de spécifique et d'original, il compromettrait "l'harmonie" générale. On voit très bien que c'est comme cela que pensent les européistes. C'est la mort des nations, c'est l'intégration.

 

    Les intentions de M. Hollande soulèvent une autre question. N'assiste-t-on pas à un dédoublement de toutes les structures et politiques de l'Union, les unes s'appliquant à l'Union entière, les autres à la seule eurozone? M. Hollande veut un budget de l'eurozone. Mais n'existe-t-il pas déjà un budget important de l'Union européenne? M. Hollande affirme que ce serait "pour pouvoir agir en termes d'investissements". Mais le budget de l'Union n'est-il pas déjà bourré de crédits d'investissements, notamment avec les Fonds structurels? M. Hollande veut un Gouvernement économique de la zone euro. Les traités existants ne prévoient-il pas déjà une étroite coordination des politiques économiques, et cela au niveau de l'Union entière?


M. Hollande voudrait créer un Parlement de l'eurozone. N'avons-nous pas déjà un Parlement européen? Imagine-t-on un seul instant que l'on ait deux Parlements européens, l'un pour l'Union entière, l'autre pur la seule eurozone?3 Mèneraient-ils au moins des politiques convergentes? A quel gâchis, à quel surcoût, à quelle cacophonie n'assisterait-on pas?

 

    Enfin une dernière considération, mais qui risque d'être la plus déterminante. Imaginez-vous sérieusement Mme Angela Merkel applaudissant des deux mains à une pareille usine à gaz, à un projet qui va dans le sens  de ce que l'Allemagne a toujours refusé jusqu'à présent et ne peut que refuser, à savoir l'Europe de la péréquation financière entre Etats riches et Etats impécunieux? L'égoïsme allemand peut avoir du bon s'il nous empêche de sombrer dans des utopies meurtrières.


Meylan, le 29 juillet 2015,
Romain ROCHAS,
Chef de division honoraire
de la Cour des comptes européenne.

Un impératif pour la France : prendre la bonne direction

La globalisation voulue et décidée par les Américains depuis Bretton-Woods, FMI, Banque mondiale, suprématie du dollar sur les autres monnaies, puis GATT devenue OMC, tout cela aux ordres des Etats-Unis, trouve actuellement ses limites.


D'autres puissances : Chine, Russie, Etats émergents se sont levés non seulement pour dire NON, mais pour faire turbuler le système et peut-être même tenter de le faire exploser. La  Chine propose une banque d'investissement. Les BRICS proposent une banque d'investissement, la route de la soie, nouveau genre, inquiète l'Amérique. Bref cette globalisation se fracture, des plaques se forment, avec à leur tête un Etat champion : Etats-Unis avec ses alliés, Chine avec ses voisins,Russie avec l'eurasie, reste l'Ue qui reste quand même loin derrière avec depuis quelques temps son champion : l'Allemagne de Madame la chancelière qui nous range au rang des accessoires
 
Dans ce monde qui émerge, les seconds couteaux ne trouveront pas leur place, un petit strapontin pourra être offert, à condition de mettre le petit doigt sur la couture du pantalon, d'être bien obéissant et de dire OUI notre bon maître. Dans cette redistribution des cartes, la France n'a plus sa place, sauf à devenir l'ombre de l'Allemagne, l'ombre de son ombre, l'ombre de son chien. Un subalterne voici l'avenir décidé pour la France et accepté par ses gouvernants
 
Pouvons nous, nous fils de résistants, mais non seulement, nous Français, accepter un second rôle pour notre pays? Non, la flamme de la résistance ne s'éteindra jamais, nous sommes assez nombreux pour dire NON aux abandons, OUI pour remettre le pays dans la bonne direction, nous devons lui faire quitter la période des immenses douleurs, et le propulser à nouveaux vers celle des fécondes grandeurs.
 
Quelle peut-être cette direction? Simple, clair et pratique : notre langue, utilisée par des centaines de millions de personnes à travers le monde, notre grand large avec ses 11 millions de km2 d'eaux territoriales, nos territoires d'outre mer  ET ISSU d'une  histoire partagée ;  le monde francophone.


ce monde francophone : c'est 16,5 millions de km2, 4 fois le machin européen, 33 Etats, 450 millions de personnes, des milliers de km2 d'eaux territoriales, première puissance maritime mondiale. Position qui permet d'assurer partout de par le monde, nos lignes d'approvisionnement. Nos relations privilégiées en matière de diplomatie, de défense avec les Etats membres de ce monde francophone nous permettent de pouvoir aller partout, d'être présents partout afin de défendre nos intérêts, ceux de nos amis et puis

il y a les échanges

 

France des années 90 : part de la France dans le marché mondial = 6,5%
France 2014                  : part de la France dans le marché mondial = 3,1%

 

Nous avons perdu plus de la moitié de nos parts de marché pour avoir été les dupes d'une Europe à l'Allemande et d'une naïveté extrême pour les autres partie du monde - Chine Allemagne = + de la moitié de notre déficit commercial, le Président de la République a décidé : d'aider la première à mieux s'installer en Afrique et de se mettre à l'abri derrière la seconde en continuant à lui acheter ses productions. 1990, 2015 nous avons perdu 1500 milliards     avec le déficit de notre balance commerciale . Depuis 1974 jusqu'en 2013 nous avons perdu par rapport aux chiffres de croissance des 30 glorieuses ) 80,7 % de croissance En 2013 notre PIB 2113,7 milliards devrait s'élever à 3 803,7 milliards (les travaux de Monsieur M. Allais que je m'étais engagé auprès de lui à poursuivre)

 

Les dépenses de l'Etat actuellement 57% du PIB, ne représenteraient plus que 31% du PIB.

 

Rendons nous compte de ce que nous pourrions faire avec cette manne, pas d'endettement et de l'investissement. Et bien non depuis 1974, il a fallu casser le moule France et installer le pays dans un moule Europe, trop étriqué pour une puissance comme celle de notre pays.


Alors reprenons les rênes : c'est vers le monde francophone qu'il faut nous tourner, à nous de créer notre plaque et de la partager avec des peuples amis 


Le dernier rapport sur ce monde francophone dit ceci : toute richesse créée par la France, au bénéfice d'une économie locale dans un pays francophone revient toujours en partie dans le circuit économique français. Jamais plus pour la globalisation et jamais pour le machin européen, pompe aspirante qui ne retourne jamais rien
Le monde francophone c'est aujourd'hui 16% du PIB mondial et c'est aussi 7% de croissance - 7% aucune d'entre nous n'a jamais connu une telle croissance et si nous continuons avec l'Ue personne ne le connaîtra jamais? L'avenir le moins sombre avec l'Ue : la stagnation perpétuelle


Rien que l'Afrique francophone est lancée dans un rattrapage économique. C'est à la France de l'aider, pas pour prendre la part de tel ou tel, mais pour développer les deux économies : celle de l'Afrique, celle de la France


Toujours le dernier rapport : si deux pays partagent la même langue ses échanges peuvent être supérieurs de 50%


Voilà ce que propose le Forum Pour la France, une nouvelle voie, un nouveau choix. Un retour à notre politique ancestrales, à ce colbertisme bien de chez nous qui privilégiait l'excellence, la politique du Général de Gaulle basée sur un Etat fort, un plan une comptabilité nationale claire
Alors bien sûr, il va falloir trouver celui qui patronnera cette politique.


Pour l'instant le rôle du Forum est de dire, qu'il existe une autre voie que celle de la soumission à l'oncle SAM ou à la cousine Germaine.


C'est l'honneur la grandeur de la Franc qui est en jeu, c'est aussi le bonheur de son peuple


Henri Fouquereau
Secrétaire Général du Forum Pour la France
 

 

                                             

Construire l'union Francophone...

CONSTRUIRE L’UNION FRANCOPHONE

POUR CONSOLIDER
LA PLAQUE LINGUISTIQUE DE LANGUE FRANCAISE


Cette idée a été relancée récemment, notamment par Jacques Attali et Pouria Amirshami. La France devrait s’y engager ; c’est un grand projet dont elle a besoin pour rester une Nation, affirmer son universalisme spécifique et bâtir sa grandeur de demain. 


La « Globalization » met en contact, en frottement, pacifiquement ou non, des « plaques » de puissance et d’influence économiques, culturelles  mais aussi linguistiques. Les unions géoculturelles qui rassemblent des peuples partageant une même langue sont de telles plaques d’influence linguistiques. La Francophonie constitue donc la plaque linguistique de langue française. La France a vocation à en être le chef de file comme la Chine l’est pour une grande partie de l’Asie, la Russie pour  l’Eurasie. C’est une opportunité à ne pas «laisser filer » au moment où, par ailleurs, l’Allemagne joue de fait, de plus en plus, ce rôle en Europe
Son liant, c’est la langue française, son ciment l’agir, le vivre ensemble qu’elle permet.  
La plaque linguistique francophone sera d’autant plus importante et visible dans la mondialisation, qu’elle rassemblera un plus grand nombre de pays et comportera un plus grand nombre de locuteurs parlant français. Elle sera d’autant plus soudée qu’elle sera utile, bien réticulée, source de développement et de progrès et traversée par de grands réseaux fédérateurs de coopération et d’agir ensemble.


C’est dire l’importance de défendre et promouvoir la langue française et de développer la coopération et le vivre ensemble francophones. Les vents contraires sont nombreux. Les plus forts, ce sont ceux venant de la France du fait du renoncement actuel de ses élites, à son identité, à sa langue et à la Francophonie comme facteur de puissance.


Construire l’Union francophone c’est certainement le meilleur moyen voire le seul pour relancer la Francophonie et assurer sa pérennité dans un monde dominé par la puissance uniformisante anglo-saxonne, mais qui veut la diversité. Il s’agit de donner un contenu d’avenir à la plaque francophone, la troisième francophonie, la francophonie mondialisée, caractérisée par le dialogue des cultures et la solidarité qui prend la suite logique de la Francophonie d’Onésime Reclus et de la Francophonie de Léopold Sedar Senghor.
Voilà le défi posé, le chantier offert à la nouvelle Secrétaire générale Madame Michaëlle JEAN qui vient d’être nommée, fin 2014, au dernier Sommet de la Francophonie de Dakar, à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).


Que faire ?
D’abord un énorme et moderne travail de communication surtout en France où la Francophonie n’est connue de personne ni comme entité, ni comme concept. À titre d’anecdote significative, un haut fonctionnaire de l’Organisation internationale de la Francophonie se voyait demander récemment les statuts loi 1901 de son « association » alors qu’il cherchait à louer à Paris un appartement au nom de l’OIF. ONU, Union européenne et même Commonwealth connais, mais OIF connais pas. Voilà la triste réalité. Il faut s’attacher à mettre la Francophonie dans les têtes. Autre exemple, toutes les Écoles de Commerce françaises abandonnent leur nom en français pour un nom en anglais. C’est inacceptable. Une démarche de l’OIF au plus haut niveau auprès de leur Association pour y mettre fin est urgente et indispensable. C’est une question de bon sens.
En termes de communication, à l’interne, TV5MONDE doit être plus que maintenant, la télévision qui parle de la Francophonie et rend compte de ses activités. À l’externe, il faut que la Francophonie participe sur les plateaux de télévision nationaux aux grands débats politiques, économiques et culturels et noue des partenariats avec les associations, les fédérations et autres organisations … qui structurent les sociétés civiles. Faire connaitre l’Organisation internationale de la Francophonie est une nécessité.


Tout en assurant la continuité des actions déjà menées en matière de francophonie politique et de francophonie de solidarité, il faut de nouveaux programmes visibles et utiles. Mais pour qu’ils atteignent la masse critique et pour tenir compte des restrictions budgétaires, le partenariat doit être la règle ainsi que la mutualisation.


En matière de liant on pourrait se laisser aller à l’optimisme béat vu les projections démographiques africaines de 700 millions ou plus de francophones en 2050. Faut-il encore que pour y parvenir, certains pays africains n’abandonnent pas, comme le Rwanda, le français pour l’anglais et ceci est d’autant plus possible que les Français vont largement dans ce sens. 


Une bataille, une guerre est à mener d’urgence contre l’« anglobal » appelé aussi « anglobish ». Citant le livre de réflexion sur la langue française d’Alain Borer,  De quel amour blessée, Bernard Pivot a décrit dans le JDD du 14 juin cette maladie envahissante qui consiste à truffer les phrases de mots, d’expressions anglaises même lorsque l’équivalent français existe. Celui-ci est vite délaissé, oublié, jugé ringard. « La vitesse de propagation de l’anglais constitue un phénomène jamais vu dans l’histoire de la langue ».


Le partage du français étant le liant de la plaque francophone, la Francophonie et en particulier la Francophonie en Afrique, a besoin d’un grand nombre de professeurs de français pour enseigner le français aux jeunes francophones issus du « boom » démographique en cours. Un gros effort de formation a déjà été fait en particulier par l’OIF avec le programme IFADEM et le bilatéral français, mais on est très loin du compte. Il faut mettre en œuvre dans ce domaine en mutualisant les efforts, en multipliant les partenariats, en particulier avec les Collectivités locales, un grand réseau fédérateur de formation des enseignants de français.  


Pour cimenter la plaque francophone, d’autres grands réseaux de coopération   utiles et visibles sont à portée de main en s’appuyant sur l’existant dans les sociétés civiles.


Un réseau sportif en partenariat avec les fédérations sportives nationales et internationales. Quel francophone ne rêve-t-il pas, par exemple, d’une coupe francophone de football ? 


Un réseau universitaire de formation à l’excellence et aux métiers en partenariat avec l’AUF, l’Université Senghor d’Alexandrie, les établissements et leurs regroupements. Soyons le creuset de la formation des élites francophones en particulier dans le cadre du LMD. Les briques de ce réseau existent, il faut les rassembler et donner ampleur et cohérence à l’ensemble.
Un réseau économique impliquant les entreprises, s’appuyant sur les Chambres de Commerce et d’Industrie avec l’obsession de faire prendre conscience aux entreprises francophones de leurs forces et de leur faire connaitre la réalité économique de la Francophonie et ses potentialités.


Cette première énumération n’est pas exclusive, le champ des possibilités est large mais il faut pour que les réseaux réussissent s’assurer, outre leur utilité, de l’existence de grands partenaires forts et visibles dans les sociétés civiles.
En conclusion, la plaque linguistique francophone est une réalité pleine de potentialités.


 Il faut espérer que la nouvelle Secrétaire générale, Madame Michaëlle JEAN, pourra convaincre les pays francophones et la France en particulier, de se saisir de l’opportunité géopolitique et de développement qu’elle représente pour eux. 

 

Recteur Michel Guillou
Saint-Maur
Le 12 juillet 2015
 

Interview d'Henri Fouquereau

Interrogé par une télévision iranienne, Henri Fouquereau a répondu aux 3 questions qui lui ont été posées :

 

I) la France peut-elle toujours se dire souveraine

 

Henri Fouquereau: oui sans hésitation, parce qu'elle en possède toujours les moyens, qu'elle se situe toujours dans le peloton de tête des nations
Bien évidemment, la souveraineté des Etats s'est transformée, nous appartenons tous plus où moins à des institution internationales : droits de l'homme, OMC etc mais pour l'essentiel, la France reste souveraine
Deux carcans : OTAN et Ue, pour le premier, le Général de Gaulle a prouvé qu'il était possible de le quitter, qu'il suffisait d'une volonté politique, pour le second, il s'agit d'un traité, qui comme tous les traités peut être défait par un autre traité

 

2) Peut-on sortir d'une impasse économique venant des accords européen

 

HF: C'est l'euro qui nous mène dans une impasse, parce qu'une monnaie ne peut être que le poumon d'une économie et qu'il n'existe pas d'économie européenne, pas plus qu'il n'existe de peuple européen

Regardons les différences : Allemagne 1,5% de la population mondiale, vend pratiquement autant que la Chine 1,4 milliards d'habitants et la Grèce autre Etat membre ne vend rien. S'il existait une économie européenne, les Etats bénéficiaires devraient reverser aux Etats déficitaires, ce qui n'est pas le cas
Il n'existe donc pas d'économie européenne. Trois des Etats membres de l'Ue sont classés séparément dans les six puissances économiques mondiales.
L'impasse économique ne peut donc toucher que des Etats membres

 

3) Peut-on soutenir l'idée d'une Europe unie alors que la régionalisation et les langues régionales favoriseraient plutôt le communautarisme ?

 

HF: Je m'oppose à cette expression d'Europe-Unie, car elle supposerait la disparition des Etats. Or chaque Etat existe, la preuve sur le plan de la politique étrangère chacun mène sa propre barque
Madame Merkel ou F. Hollande, lorsqu'ils se rendent en Chine, séparément bien sûr, défendent chacun ses intérêts nationaux, jamais des intérêts européens.


En ce qui concerne les langues régionales, elles ont apporté un plus bien sûr, mais soyons lucides, elles ne sont jamais apprises, connues, utilisées par 2% de la population.
La langue de la République est le français et le restera.

 

Juste pour terminer ; les dernières élections, deux grands partis PS et UMP se partagent toujours l'essentiel de la vie politique française, les Français donnent quelques fois un coup de semonce, mais ils ne confieront jamais les clés de la maisons France à des partis populistes.

Le monde va changer...

AUX AMIS DU FORUM POUR LA FRANCE   
 
Le monde va changer : trois dates importantes : 1974 ; année de toutes les ruptures, 2007 la ,grande crise, 2015, la reconquête?
1973, abandon du système des changes et libéralisation à outrance voulus par les libéraux, cela s'est traduit en France par la loi du 3 janvier, "désormais le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets". En 1974 tout cela se met en place, avec la fin des 30 glorieuses et de la période de l'Etat fort; Les effets de la crise financière due au quadruplement du prix du baril du pétrole,  permettront aux Etats-Unis de conforter leur place de première puissance financière, grâce à la multiplication des dollars, et enfonceront les pays de l'Europe de l'Ouest dans une crise qui n'est toujours pas terminée
2007/2008; la grande crise due justement aux systèmes mis en place dans les années 73/74 qui ont permis aux banques privées de faire passer le métier de banquier derrière celui de spéculateur, de créateur de produits compliqués, dérivés d'autres produits et même de produits déjà dérivés, dont la finalité sera la tritisation, ce système qui permet de créer des liquidités, d'enrichir quelques banques et individus, mais aussi, en cas de pépin de contaminer le monde entier en quelques instants
Troisième étape : 2015.
Nous recevons d'abord  le rapport du FMI, curieusement  préparé par la banque Golman sachs. Tout est noir, les Etats industrialisés prennent les dernières places suite à une base de calcul bizarre qui consiste, pour mesurer  le PIB, à utiliser le système PPA. (pouvoir d'achat des ménages)
Les chiffres utilisés  sont ceux du passé récent, reportés sur les temps à venir. on  utilise une règle de Trois -pendant les dix dernières années le panier de la ménagère ayant évolué de X, il en sera de même lors des prochaines années, donc le  PIB de tel Etat sera de tant, celui de tel autre de tant etc.
Résultat  l'Allemagne  disparaît des  écrans,  les  émergents prennent   la tête du classement mondial, et les pays  industrialisés suivent péniblement. Sauf que la vraie vie économique n'est pas prise en compte: découvertes, créations, accidents, cycles, rôle de l'investissement sur le long terme, ainsi que celui des réformes et les crises possibles. Que deviennent les institutions internationales, non rien, seules les banques et les multinationales peuvent être satisfaites
 
Le prochain édito de votre serviteur posera la question  : Qui gouverne le monde actuellement? or nul ne peut être sûr de la réponse. Seule certitude : ceux qui ne gouvernent pas. Alors, oser établir un classement pour 2050 relève de la science fiction. En mars 1958, personne n'aurait misé le moindre petit sou sur le retour du Gal de Gaulle, et donc sur le retour de la France sur le devant de la scène, alors les prévisions pour 2050, c'est du grand n'importe quoi.
eN 2004 un rapport de la CIA est sorti, pour les années 2010, 2015, 2020. Pour l'instant pronostics exacts, mais le raport a été établi par des diplomates des agences de renseignements, des officiers généraux, bref des Gens qui ont cherché  la vérité sans vouloir protéger une catégorie socio professionnelle
 
Vient de sortir  le rapport de la COFACE. Organisme français   beaucoup plus sérieux , qui assure contre les risques de non paiement que peuvent rencontrer nos entreprises à l'extérieur, risques pouvant provenir des Etats ou des entreprises ou d'autres éléments
L'étude porte sur le risque et ses conséquence,  méthode qui a  toujours été privilégiée par le FPF 
C'est en partant du pourcentage d'impayés, de défauts de paiement, de faillites ou de défauts souverains, que l'on peut, sans crainte de se tromper, prévoir les éléments de l'économie de demain, ( pas sur le long terme, ce que  les suites d'une crise ne le permettent pas ainsi que  la possibilité d'autres crises 
La COFACE est  la meilleure source de renseignements. Son  rapport est optimiste, ce que nous sommes depuis quelques semaines. Nous pouvons observer un élément depuis le début de 2014, nos entreprises et nos ménages se sont désendettés. Le problème la capacité de production de nos entreprises est loin d'être performantes, nous manquons de créativité et de savoir vendre, pour ce qui concerne l'investissement il doit repartir, beaucoup de nos entreprises ayant pris 25 années de retard
 
Le monde change, le monde bouge, une étape se déroule actuellement, l'économie qui a été  à la Une des journaux depuis 2008, va disparaître, pour  laisser place à la politique. 2015 sera donc l'année du retour du politique.
Bien évidemment  si la Grèce faisait défaut, ce qui est tout à fait possible économiquement, mais beaucoup moins certain politiquement, les choses seraient bouleversées. Autrement, rien de spécial en matière économique ne devrait venir troubler ni les Etats membres de l'Ue, ni les Etats-Unis, il n'en est peut-être pas de même sur le plan politique
Oui mais, nous répondra t-on, l'euro et la création monétaire, qui vient d'être décidée, sujet hautement économique et financier? 
Non, Mario Draghi,  a commis un acte politique. Il a mené bataille contre Madame Merkel  et les Chefs d'Etat et de Gouvernement des Etats memebres de l'Ue, personnalités politiques. Il n'a pas attaqué l'entreprise, même pas la banque : une idéologie a battu une autre idéologie. Keynes a battu Friedman, la relance par la création monétaire a battu l'austérité à la germanique. De cette politique, Il y aura une victime : l'Allemagne, qui ayant accepté, en rouspètant mais quand même, les propositions de M. Draghi, se retrouve le plus grand garant des dettes des Etats.
 
La question de savoir qui va gagner à la fin entre Draghi et les Allemands,  est un autre problème. De toute façon, ce ne sera ni l'euro, ni l'Union européenne, ni les européistes béats , ni l'Allemagne, ni M. Draghi.
 
Continuons notre enquête afin de savoir si elle colle à celle de la COFACE
Monde : contrairement à ce que exprime le rapport du FMI, 2015 sera l'année du retour (timide) sur le devant de la scène de nombre de pays occidentaux
La croissance mondiale devrait retrouver quelques couleurs,  dont bénéficieront les pays industrialisés, plus que les émergents 
Reprenons notre théories des risques : Lorsque nous nous trouvons en cycle de vaches grasses, des risques sont pris, des mauvais font  impression, montent des affaires et empruntent. Mais dés le moindre coup de vent. Tout cela se  dégraisse, les moins bons disparaissent entraînant malheureusement d'autres dans leur chute. Nous nous retrouvons alors dans le cycle des vaches maigres. Or, que ce soit dans les pays du Sud de l'Ue, en France et même en Belgique et aux Pays Bas, le nombre de faillites a diminué en 2014, le cycle des vaches maigres semble s'éloigner .
La situation s'est  inversée, alors que dans les pays émergents, les mauvais sont devenus trop nombreux créant une forte bulle qui  commence  à exploser.
Reprenons les BRICS, sur lesquels le FPF écrivait il y a peu, qu'il fallait supprimer le "S" l'Afrique du Sud ayant disparu des écrans. Dans les pronostics du FMI, le PIB de la Russie augmentait de deux ou trois fois, alors que le Rouble a perdu 40% de sa valeur, que 150 milliards de dollars ont été dépensés pour le soutenir. Ses recettes en provenance du pétrole ont baissé de moitié et ses échanges avec la Chine se soldent en or, mauvais signe, il lui faudra du temps pour retrouver la période 2013
Pour tous les émergents: l'offre des Etats ne satisfait pas la demande locale, d'ou une explosion des importations. Les taux de change sont devenus volatiles et incontrôlables ce qui met en péril les entreprises.
2014 Tous les pays émergents ont été confrontés à des crises dues aux problèmes de change. Avec une hausse des taux d'intérêts et une fuite programmée des capitaux. En 2014, la Chine, le Brésil, la Russie ont rencontré des difficultés
Proche et moyen orient, trop de difficultés pour espérer un retour à la normale
Amérique du Sud, Argentine elle replonge, Vénézuella au bord de la crise, le Brésil s'enfonce, beaucoup de difficultés, l'argent à tendance à sortir plutôt que de rentrer
Australie : pays à risque à cause de la baisse du prix des matières premières et du changement climatique
Il reste les Etats-Unis, en pleine croissance, retour de ses entreprises et de son argent,   baisse du chômage, taux d'utilisation des capacités des entreprises 90% Tout semble aller pour le mieux : SAUF que, la suprématie du dollar est remise en cause, ce qui va contraindre les USA à trouver des amis, ce qui coûte toujours cher et surtout, la baisse des salaires qui se paie toujours un jour. Sa production de gaz et de pétrole de schiste sera freinée par le manque d'investissements et la hausse du dollar fait baisser les marges des entreprises et leurs ventes, mais l'Amérique s'est dre"ssée sur ses ergots, elle ne se laissera pas faire, ce qui pourrait entraîner quelques secousses
 
Donc retour du politique, la baisse des économies du monde occidental semble avoir été freinée, la France possède des atouts, peut-être les meilleurs
il lui manque : une réforme en profondeur de sa fiscalité, une simplification de sa bureaucratie et surtout :  une décision politique importante doit être prise : Voulons nous entrer le monde ultra libéral et le tout marché ou retourner à l'Etat fort? Pour l'instant tous les gouvernements depuis celui de Chirac en 74, mènent la politique du NI NI. Or, la France c'est autre chose, c'est oui ou c'est non, c'est zut au Roi d'Angleterre ou aux autres lorsqu'ils nous déclarent la guerre,ce que font les Etats Unis et la cour de justice européenne en nous collant des amendes et en menacant nos entreprises
Il faut que chacun réponde, pour nous, cela est fait depuis longtemps, France forte, Etat fort, Franc de retour, indépendance, souveraineté, honneur, grandeur.
 
Henri Fouquereau
Secrétaire Général du Forum Pour la France

 

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